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Bière sur les rayons d un supermarché

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

Le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen a été largement commenté en Suisse aussi ce jeudi. Et pour les analystes politiques, la victoire revient au président sortant.

Quant au reste de l’actualité de ce jour, elle est encore en grande partie marquée par la guerre en Ukraine, et plus particulièrement par son influence sur les prix.

Bonne lecture

Passeport ukrainien
© Keystone / Michael Buholzer

Jusqu’à présent, environ 37’000 personnes fuyant l’Ukraine – avant tout des femmes et des enfants – ont trouvé refuge en Suisse. Une partie d’entre elles ont déjà réussi à trouver un emploi en Suisse. Mais le plus souvent, elles doivent accepter des jobs qui ne correspondent pas à ce qu’elles faisaient dans leur pays.

Une enquête menée par l’entreprise JobCloud dresse une sorte de portrait des personnes réfugiées en Suisses. Leur âge moyen est de 36 ans, les trois quarts d’entre elles sont des femmes et les trois quarts sont au bénéfice d’un diplôme universitaire ou d’une Haute École. Autre atout: la moitié environ parlent anglais.

À la mi-mars, le Département fédéral de justice et police avait annoncé que les réfugiés disposant d’un passeport ukrainien et fuyant la guerre dans leur pays pouvaient «exercer sans attendre une activité lucrative en Suisse». Cette rapidité s’explique par le fait que le gouvernement a activé pour les Ukrainiennes et Ukrainiens le statut de protection S, qui permet d’obtenir rapidement un droit de séjour sans devoir passer par la procédure d’asile ordinaire.

Un reportage du téléjournal de la RTS montre cependant qu’il est difficile pour les réfugié-es d’Ukraine de trouver un travail correspondant à leurs qualifications. Conserver, intégrer et employer ces «cerveaux» sur le marché du travail suisse constituera un véritable défi.

  • ReportageLien externe du téléjournal de la RTS sur l’intégration des réfugiés ukrainiens sur le marché du travail suisse
  • ArticleLien externe du Matin publié le 16 mars et consacré à l’annonce du DFJP
  • ArticleLien externe du quotidien Le Temps sur le défi de l’intégration professionnelle des réfugiés ukrainiens
Le débat présidentiel français sur un écran de télévision
© Keystone / Alessandro Della Valle

La presse suisse a largement commenté le débat de mercredi soir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. De l’avis général, le président sortant a pris l’avantage face à son adversaire. Mais la candidate du Rassemblement national (RN) a bien résisté et a réussi à éviter le fiasco vécu lors de leur précédent débat, il y a cinq ans.

Le quotidien vaudois 24 heures résume bien le sentiment général de la presse suisse en titrant: «Sûr de lui, Macron domine Le Pen». Le président sortant a donné le sentiment d’être mieux préparé et informé sur la plupart des sujets abordés. Emmanuel Macron aurait pu être attaqué sur le bilan de son quinquennat, mais c’est finalement lui qui a fait preuve de plus de pugnacité en s’en prenant notamment au programme jugé irréaliste du RN.

Concernant l’attitude générale, c’est cette fois Marine Le Pen qui semble avoir tiré son épingle du jeu. Rompant avec son attitude très agressive d’il y a cinq ans, elle est apparue plus posée et à l’écoute que son contradicteur. La plupart des commentaires jugent que le président sortant a souvent eu une attitude «hautaine», «professorale» ou encore «nonchalante».

En France, différents sondages ont été réalisés à l’issue du débat. Les chiffres varient, mais toutes les enquêtes indiquent qu’Emmanuel Macron a été finalement perçu comme le plus convaincant. Tous les sondages s’attendent par ailleurs à ce que ce dernier soit réélu. Le résultat de l’élection présidentielle sera connu ce dimanche à 20h00.

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Modéré par: Bruno Kaufmann

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Avions sur un tarmac
© Keystone / Alessandro Della Valle

Les vacances de Pâques sont sur le point de se terminer et il est déjà temps de songer à celles d’été. Une belle perspective pour beaucoup, mais qui sera peut-être tempérée par une nouvelle moins réjouissante: le prix des voyages en avion connaît actuellement de fortes hausses.

Il y a quelques mois encore, pandémie oblige, les aéroports étaient vides et la plupart des avions cloués au sol. Désormais, le scénario est tout autre. Comme on l’a encore vu à Pâques, les aéroports sont à nouveau pris d’assaut.

Les prix présentent la même courbe que la fréquentation: à la hausse. En mars, l’Office fédéral de la statistique constatait un bon de 18,6% sur un mois. En rythme annuel, les tarifs ont même renchéri de 41%. Le phénomène n’est pas propre à la Suisse. En France par exemple, les prix ont augmenté en moyenne de plus de 6% sur un an. Pour certaines régions, la hausse est bien plus forte, la palme revenant aux liaisons depuis l’île de la Réunion, avec des prix en hausse de presque 30%.

Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs. Les principales raisons sont l’explosion du prix de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine, mais aussi par la forte demande de la part de touristes qui ont été contraints de rester chez eux pendant pratiquement deux ans en raison de la pandémie.

Bière sur les rayons d un supermarché
© Keystone / Gaetan Bally

Le trafic aérien n’est pas seul à connaître une flambée des prix; il faut s’attendre au même phénomène pour la bière. Les coûts de production sont à la hausse, ce qui entraînera bientôt une répercussion sur le porte-monnaie de la clientèle. Le secteur brassicole exclut en revanche tout problème d’approvisionnement.

Le prix de la bière peut sembler bien anecdotique, mais il montre à quel point tout est imbriqué dans l’économieglobalisée et comment un événement international peut influer sur un produit aussi courant. Car vous l’aurez certainement deviné, une bonne partie de l’explication se trouve une nouvelle fois du côté de l’Ukraine.

Le conflit entraîne la hausse du prix d’un ingrédient de base de la bière, les céréales. Or l’Ukraine produit à elle seule 18% de la production mondiale d’orge. La guerre à l’Est provoque aussi une très forte hausse des coûts de l’énergie, ce qui a de lourdes conséquences pour une industrie brassicole très énergivore. À cela s’ajoute encore toute une liste d’augmentations: celles du papier pour les étiquettes, de l’aluminium pour les cannettes, du verre pour les bouteilles…

Et si le prix de la bière vous reste en travers de la gorge, pourquoi ne pas tenter le vin? Les statistiques de l’Office fédéral de l’agriculture nous apprennent que la consommation de vin est repartie à la hausse en 2021, après le creux provoqué par la fermeture des restaurants durant la pandémie. Au total, 255 millions de litres ont été bus en Suisse l’an dernier (+ 4,9 millions par rapport à 2020); les vins blancs et les mousseux sont les plus consommés.

  • Forte hausse de prix en perspective pour la bière, selon cet articleLien externe de RTS info
  • Les statistiques de la consommation de vin en Suisse à lireLien externe sur le site du Matin


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