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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne,

Le conflit en Ukraine et ses conséquences continuent de marquer l’actualité de cette fin de semaine.

Mais pour vous détendre de cette actualité lourde, nous vous proposons aujourd’hui un nouveau film suisse à voir dans les salles obscures. Mais soulignons quand même qu’il s’agit d’un film… d’horreur!

Bons frissons!

Affiche d un film
© Keystone / Christian Beutler

Un film d’horreur suisse est actuellement projeté dans les salles obscures helvétiques. Il s’agit de L’araignée noire, tirée de la nouvelle du même nom écrite par Jeremias Gotthelf. L’œuvre est un classique de la littérature suisse et a déjà été adaptée au théâtre, à l’opéra, au cinéma et même à la radio.

L’histoire est celle d’un pacte avec le diable dans un village de l’Oberland bernois au Moyen-âge. Le diable aide les villageois à réaliser une tâche impossible en l’échange d’un enfant non baptisé. Le diable accomplit sa part du marché, mais les habitants tentent de le rouler en faisant baptiser immédiatement tous les nouveau-nés. En guise de vengeance, le Prince des ténèbres envoie alors des araignées pour propager des maux dans le village.

Au-delà de l’histoire, la nouvelle adaptation cinématographique permet de se pencher sur la relation de la Suisse avec le genre de l’horreur. D’un côté, la Suisse tient une place de choix dans les annales de l’horreur, puisque c’est sur son sol qu’ont été imaginés deux personnages stars de ce genre littéraire: le monstre de Frankenstein et le vampire.  

Mais au 19e siècle, l’horreur s’est écrit ailleurs dans d’autres pays, notamment sous la plume d’auteurs anglais, allemands ou américains. Le genre n’a guère fait florès dans une Suisse plus adepte du roman social et réaliste, à l’exception notable de L’araignée noire. Et encore, cette œuvre n’a jamais vraiment réussi à s’imposer en dehors de l’espace germanophone. Reste à voir si sa nouvelle adaptation sur grand écran changera la donne.

  • L’araignée noire soumise à l’analyse d’un critique de cinéma et de littérature sur swissinfo.ch
  • En 2016, swissifo.ch proposait de partir sur les traces de Lord Byron en Suisse
Rencontre entre deux hommes politiques.
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Le président de la Confédération et ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a achevé son déplacement au Japon. Cette visite de quatre jours était placée sous le signe de la recherche et de l’innovation, mais également de l’économie. Le Japon est le 2e plus important partenaire de la Suisse en Asie.

Outre les traditionnels aspects économiques, l’un des buts de la Suisse était de renforcer la coopération scientifique avec l’Empire du soleil levant, qui reste l’une des superpuissances scientifiques de la planète. Ce rapprochement scientifique vise à compenser un peu le fait que la Suisse a été exclue du programme européen de recherche Horizon Europe.

Plus concrètement, un accord de coopération relatif à des projets de recherche communs a été signé et la construction du nouveau consulat suisse à Osaka, au centre de la région économique du Kansai, a été lancée. Le consulat servira aussi à Swissnex, dotant le réseau mondial suisse, qui tisse des liens dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation, d’un site supplémentaire.

De nombreuses rencontres diplomatiques ont également eu lieu. Il s’agissait notamment d’aborder les conséquences de la guerre en Ukraine sur la sécurité de l’Europe et de l’Asie. Ignazio Cassis a répété que la neutralité helvétique n’était pas synonyme d’indifférence à l’égard des crimes de guerre présumés ou des violations des normes fondamentales du droit international

  • BilanLien externe de la visite d’Ignazio Cassis au Japon sur le site de RTS info
  • Article de swissinfo.ch sur une Suisse scientifique qui se cherche de nouveaux horizons

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Modéré par: Bruno Kaufmann

A quoi pourrait ressembler la neutralité à l’avenir?

La guerre en Ukraine met aussi à mal les pays neutres – et pas seulement la Suisse. La neutralité a-t-elle encore un avenir?

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Forage dans l Arctique
Keystone / Esther Horvath/alfred-wegener-in

La guerre entre la Russie et l’Ukraine entraîne aussi des conséquences sur la recherche scientifique dans l’Arctique. Les collaborations internationales ont été ajournées pour une durée qui reste pour l’heure indéterminée. Les scientifiques suisses subissent aussi les conséquences de ce blocage.

Les tensions internationales influent de plusieurs manières sur la recherche. Bien sûr, il est désormais difficile de se rendre sur place pour travailler. Mais il existe des difficultés aussi lorsque le travail a déjà été effectué, par exemple pour rapatrier des échantillons prélevés sur le terrain. L’existence même de certaines infrastructures de recherche est remise en cause, car les sanctions internationales empêchent d’envoyer l’argent nécessaire à leur entretien.

Les recherches en Arctique ont une grande importance, car il s’agit de l’une des régions du globe les plus vulnérables au changement climatique. On estime que 1700 milliards de tonnes de carbone sont stockées dans le permafrost arctique, soit deux fois la quantité présente dans l’atmosphère. Avec la fonte du pergélisol, du CO2 pourrait être libéré dans l’atmosphère, ce qui accélérerait à son tour le réchauffement de la planète.

L’Arctique ne se limite certes pas à la Russie, mais ce pays joue un rôle crucial dans la recherche. D’une part, les deux tiers du permafros arctique se situent en Russie et la couche y est beaucoup plus étendue et profonde qu’ailleurs. D’autre part, la toundra sibérienne est différente des autres, et il y a un climat continental en Russie qui ne peut être comparé à celui de l’Alaska ou du Canada, explique une chercheuse suisse.

  • Article de swissinfo.ch sur le péril qui plane sur la recherche en Arctique
  • La guerre en Ukraine met la science russe en grand danger selon cet articleLien externe de France culture
  • Autre article plus spécifiquement consacré à la collaboration spatialeLien externe, toujours sur France culture
Accueil de réfugiés dans une salle
© Keystone / Peter Schneider

Le flot des réfugiés en provenance d’Ukraine ne tarit pas. La Suisse accueille désormais près de 38’000 personnes qui ont fui le conflit en Ukraine, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes d’organisation aux autorités.

Dans les premières semaines du conflit, les réfugiés ont souvent trouvé refuge chez de la parenté ou des connaissances déjà présentes en Suisse. La clef de répartition habituelle pour répartir les réfugiés n’a donc pas toujours été respectée. Mais face au nombre toujours plus important d’Ukrainiens en Suisse, les autorités ont décidé de rétablir dès lundi cette clef de répartition.

Certains cantons accueillent jusqu’à deux fois plus de réfugiés que prévu. Les cantons urbains alémaniques (Zurich, Bâle et Berne) sont particulièrement sollicités. La Suisse romande est moins concernée.

  • DépêcheLien externe consacrée à la répartition des réfugiés ukrainiens à lire sur le site de Léman bleu
  • Les dernières statistiques sur les réfugiés ukrainiens dans une dépêche publiée sur swissinfo.ch
  • L’info à la source avec des questions et réponsesLien externe concernant la crise ukrainienne du Secrétariat d’État aux migrations


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