Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne,
La plupart d’entre vous s’apprêtent certainement à profiter du beau temps et des chaudes températures annoncées pour le jeudi de l’Ascension. Mais si ce soleil omniprésent en ce mois de mai fait le bonheur du secteur touristique, il inquiète aussi. La Suisse craint de plus en plus la sécheresse, comme vous pourrez le découvrir dans cette sélection de l’actualité du jour.
Bonne lecture, et bonne Ascension
Des motards qui se tirent dessus en plein bar! Une telle scène pourrait faire penser aux États-Unis, mais c’est bien dans la paisible Suisse qu’elle s’est déroulée. Plus précisément dans un établissement en plein centre de Genève.
Les médias de Suisse romande reviennent sur ce fait divers qui s’est déroulé le week-end dernier. Des coups de feu ont été tirés entre deux bandes de motards rivales, des Hells Angels et des Bandidos. Par chance, aucune victime n’est à déplorer.
Les investigations menées par la radiotélévision suisse (RTS) indiquent que c’est un conflit de territoire qui est à l’origine de l’altercation. Il n’est à ce stade pas établi s’il s’agit d’un simple avertissement ou d’une tentative de meurtre. Mais cet acte fait craindre des représailles.
Mais si elles ne sont pas fréquentes, ce n’est pas la première fois que de telles violences se déroulent en Suisse. Une violente bagarre avait déjà éclaté il y a exactement trois ans près de Berne. Le procès s’ouvrira la semaine prochaine. Les 22 personnes inculpées doivent notamment répondre de tentative d’homicide volontaire.
- L’enquêteLien externe de la radiotélévision suisse à lire sur le site de RTS Info
- Trois pointsLien externe pour comprendre la fusillade de Genève à lire sur Watson.ch
- La dépêcheLien externe d’agence consacrée à ce fait divers à lire sur le site du Temps
A la veille de l’Ascension et d’un probable pont et week-end prolongé, beaucoup de gens de réjouissent des bonnes conditions météo en Suisse. Mais le revers de la médaille, c’est une sécheresse de plus en plus préoccupante en raison d’un mois de mai particulièrement chaud.
Des précipitations sont bien tombées au cours des derniers jours, mais elles ont été très disparates. Le déficit de précipitation depuis le début de l’année est de l’ordre de 30 à 60% sur une bonne partie de la Suisse romande. Il atteint même 70% au nord du Tessin.
L’automne dernier avait déjà été très sec et les modèles météorologiques laissent entrevoir un été caniculaire dans une bonne partie de l’Europe, dont la Suisse. Dans ces conditions, le manque d’eau devient de plus en plus préoccupant.
Pour faire face à ces périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes, le Conseil fédéral a récemment décidé de mettre un système d’alerte comme c’est déjà le cas par exemple pour les avalanches ou les inondations. Ce système devra permettre d’anticiper les situations critiques plusieurs semaines à l’avance et d’engager des mesures préventives.
- ArticleLien externe du Matin consacré à la sécheresse inquiétante
- Le quotidien Le Temps présenteLien externe les précautions à prendre pour mieux vivre les fortes chaleurs
- Le communiquéLien externe officiel présentant le nouveau système d’alerte
Les Commissions de gestions des deux Chambres du parlement ont livré leur rapport de 130 pages sur la gestion de la pandémie de Codid-19 par le gouvernement. Le bilan est mitigé. Assez sévères, les commissions adressent quelques reproches à l’exécutif, mais également une série de recommandations.
Les commissions déplorent en premier lieu un manque d’anticipation. Dans les premières semaines, le gouvernement a sous-estimé la durée potentielle de la pandémie et n’a pas reconnu assez tôt le caractère global de cette crise. Conséquence: les mesures de gestion de crise n’ont dans un premier temps pas été suffisamment coordonnées.
L’autre reproche des commissions est la prédominance de la task force de l’Office fédéral de la santé publique au détriment des états-majors censés gérer de genre de crise. Résultat: le personnel de l’OFSP s’est rapidement retrouvé débordé.
Les commissions invitent le gouvernement à analyser sa gestion de la crise de manière critique en répondant dans un rapport aux remarques et recommandations qui lui ont été faites. Les commissions n’ont en revanche pas examiné les mesures qui ont été prises pendant la crise; celles-ci feront l’objet d’une autre analyse.
- La dépêcheLien externe consacrée au rapport des commissions à lire sur le site de L’Agefi
- Le sujetLien externe du Téléjournal de la RTS consacré au rapport des Commissions de gestion
Plus
Pendant des années, des entreprises suisses n’ont pas ménagé leurs efforts pour développer leurs affaires avec la Russie. Mais l’intervention militaire russe en Ukraine vient totalement rebattre les cartes et ces entreprises sont désormais confrontées à un dilemme: faut-il quitter la Russie ou y rester?
Rester en Russie et y poursuivre ses affaires comporte des risques. Cela peut ternir la réputation des entreprises qui le font auprès de leurs clients occidentaux. Mais il y a pire: le non-respect des sanctions internationales pourrait conduire à des sanctions. Les banques suisses, par exemple, sont très sensibles à de possibles mesures de rétorsion de la part des États-Unis.
Mais abandonner la Russie n’est pas non plus une décision facile, surtout lorsqu’on y a investi beaucoup d’argent. La décision est rendue d’autant plus difficile que les autorités russes ont l’intention de promouvoir une loi visant à confisquer les actifs abandonnés.
Pour en savoir plus, swissinfo.ch a réalisé une vaste enquête pour connaître la position d’entreprises suisses actives en Russie. Il en ressort que les choix sont divers: certaines ont suspendu leurs activités alors que d’autres y poursuivent leurs affaires comme d’habitude. Et entre ces deux positions, il y a encore celles qui temporisent ou ont seulement réduit leur activité.
- L’enquête de swissinfo.ch sur le dilemme des entreprises suisses en Russie
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