Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne,
En ce jeudi 9 juin, trouver l’actualité saillante du jour n’aura pas été bien difficile. Et pour cause, la journée peut être qualifiée d’historique pour la diplomatie helvétique avec l’élection de la Suisse au Conseil de sécurité des Nations unies.
Décision historique aussi du côté de l’Union européenne qui a fixé la date de la mort de moteur à combustion pour les voitures individuelles.
Bonne lecture,
Les jours des voitures à combustion sont désormais comptés en Europe. Le Parlement européen a accepté la proposition de la Commission d’interdire la vente de voitures neuves à essence et à diesel à partir du 1er janvier 2035.
Hormis pour l’essence et le diesel, l’interdiction vaut également pour des alternatives jusqu’à présent jugées plus écologiques: les moteurs hybrides ainsi que tous les biocarburants. Avec cette décision, les instances politiques européennes visent un parc automobile constitué de véhicules à «zéro émission». À noter que l’interdiction ne concerne que les voitures neuves, mais épargne le marché de l’occasion.
Bien que ne faisant pas partie de l’Union européenne, la Suisse sera également concernée par cette décision, même si c’est de manière indirecte. Tout d’abord, avec cette décision, l’offre en véhicules neufs à combustion diminuera drastiquement du côté des constructeurs. Ensuite, il existe en Suisse également une tendance grandissante à vouloir limiter l’utilisation des véhicules thermiques.
Cette évolution vers un parc de véhicules électriques demandera donc un énorme effort d’adaptation en Suisse aussi. Pour le président d’Auto-Suisse François Launaz, les deux principaux défis seront de construire suffisamment de stations de recharge et de développer l’infrastructure capable de produire suffisamment d’électricité pour alimenter ces voitures.
- ArticleLien externe de Watson.ch qui fait le point sur les conséquences de l’interdiction européenne pour la Suisse
- Dans un éditorialLien externe, Blick.ch voit en 2025 «l’année du grand massacre automobile européen»
- La fin de la vente des véhicules thermiques relayéeLien externe par franceinfo
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Pour la première fois de son histoire, la Suisse a été élue ce jeudi membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a été élue sur le score sans appel de 187 voix sur 192. En plus de la Suisse, le Mozambique, le Japon, l’Equateur et Malte sont également élu.
Vingt ans après son adhésion à l’ONU, la Suisse joue pour la première fois dans la cour des grands. Le Conseil fédéral a fixé quatre priorités pour les deux ans où elle fera partie du Conseil de sécurité: construire une paix durable, protéger la population civile, agir pour la sécurité climatique et renforcer l’efficacité de l’organisation.
Ayant fait le déplacement au siège de l’ONU à New York, le président de la Confédération Ignazio Cassis a estimé que «la Suisse se trouve en ce moment dans un chapitre important de son histoire en termes de politique étrangère». Ancien président de la Confédération et de l’Assemblée générale de l’ONU, Joseph Deiss rappelle pour sa part que la Suisse sera pendant deux ans «un membre incontournable de l’ONU».
En Suisse, cette accession au Conseil de sécurité ne fait toutefois pas l’unanimité. L’opposition est principalement le fait de l’Union démocratique du centre. Le parti de la droite conservatrice estime que cette fonction est incompatible avec la neutralité du pays. Des membres du parti ont manifesté jeudi matin devant le Palais fédéral pour protester.
- Article de swissinfo.ch consacré à la marge de manœuvre de la Suisse au Conseil de sécurité
- Le fonctionnement du Conseil de sécurité de l’ONU expliquéLien externe par RTS info
- L’avis de Joseph DeissLien externe, ancien président de la Confédération et de l’Assemblée générale de l’ONU sur RTS info
- ÉditorialLien externe du Temps qui estime que la Suisse mérite sa place au Conseil de sécurité
- DépêcheLien externe sur les déclarations d’Ignazio Cassis à New York à lire dans la Tribune de Genève
Guerre en Ukraine: la polémique enfle autour des déclarations d’une légende du hockey sur glace. Établi depuis des décennies dans le canton de Fribourg, Slava Bykov affiche un soutien sans faille à la politique de Vladimir Poutine.
Le champion s’est exprimé dans une longue interview accordée au magazine russe en ligne Absatz. Blick.ch a sélectionné et traduit les principaux extraits de l’entretien. Slava Bykov y légitime notamment l’«opération spéciale» en Ukraine et estime que les sanctions occidentales provoqueront un «retour de bâton».
Slava Bykov est une légende du hockey russe. II a été notamment cinq fois champion du monde et deux fois champion olympique. Comme entraîneur, il a conduit deux fois l’équipe nationale russe au titre de champion du monde. En Suisse, il est connu pour avoir été le premier joueur soviétique d’envergure, avec son coéquipier Andreï Khomoutov, à avoir rejoint le championnat suisse.
- Les proposLien externe de Slava Bykov relayés par Blick.ch
- PortraitLien externe de Slava Bykov dans les Archives de la RTS
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