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Frontaliers

Aujourd’hui en Suisse

Chers Suisses de Suisse et du monde,

Quel serait l’impact des partis populistes comme la Lega ou le MCG sans leur tête de Turc favorite, le travailleur frontalier? Une étude universitaire se penche sur la question et montre que les recettes qui prennent bien au Tessin ne prennent que moyennement à Genève et pas du tout à Bâle, où les frontaliers sont au contraire vus comme une aubaine.

Et à la veille de ce week-end torride, je vous parle aussi de vote électronique, d’arnaque aux études supérieures et d’éleveurs grisons et valaisans qui crient au loup.

Excellente lecture,

Frontaliers
Keystone / Jean-christophe Bott

Les frontaliers sont la cible favorite de partis comme la Lega au Tessin ou le MCG à Genève. Une nouvelle étude examine la responsabilité de ces mouvements droitiers dans la montée de l’hostilité contre ces travailleurs pas immigrés, mais tout de même étrangers.


Une enquête d’opinion menée dans les cantons de Genève, du Tessin et les deux demi-cantons de Bâle a servi de base au travail des chercheurs. La population du canton italophone apparaît systématiquement la plus critique envers l’ouverture des frontières. Les habitants et habitantes de Bâle sont pour leur part largement enthousiastes, tandis que Genève se situe au milieu.

Que ce soit en Suisse ou en Europe, on observe deux types de réactions à l’ouverture des frontières. Dans le modèle «coopératif», les acteurs nouent des accords transfrontaliers, alors que dans le modèle «conflictuel», lié à l’euroscepticisme, on voit s’installer des acteurs politiques au discours très critique sur l’ouverture des frontières.

e-vote
Keystone / Anthony Anex

Sans surprise, les Suisses de l’étranger votent moins depuis qu’ils et elles ne peuvent plus le faire en ligne. Depuis 2019, date de la fin du projet pilote en cours dans quelques cantons pour cause de failles de sécurité, la participation a baissé de près d’un tiers.


Un politologue de l’Université de Bath, en Angleterre, a mené une enquête en extrapolant les chiffres de Genève, un des cantons qui participait aux essais pilotes. Sans le vote électronique, le taux de participation des Suisses de l’étranger à Genève a reculé de 36 à 27%.

«D’une manière générale, les expatriés ont le sentiment qu’il n’est pas courant en Suisse que leur opinion soit recueillie et prise en compte», a commenté Ariane Rustichelli, directrice de l’Organisation des Suisses de l’étranger. Un état de fait qu’elle juge «très dangereux pour notre démocratie».

  • L’article d’Andreas Stüdli, radio suisse alémanique SRF
  • Point Fort SWI – Les Suisses de l’étranger, des citoyens de seconde zone?
plage
© Keystone / Salvatore Di Nolfi

Elles s’appellent High School ou University, elles coûtent très cher et elles délivrent des diplômes qui ne sont pas reconnus en Suisse. RTS Info a enquêté sur ces écoles privées à qui le laisser-faire helvétique permet de fleurir, notamment à Genève, et qui entachent l’excellente réputation de l’enseignement supérieur suisse.


Avec leur marketing très classe, ces écoles attirent les élèves (de bonne famille) qui ont tout raté dans le public, mais aussi, et surtout des étrangers. Certaines prétendent entretenir un lien avec la Genève Internationale voisine à travers les cours, les professeurs, des conférences ou des stages dans des organisations internationales. Elles mettent également en avant l’étiquette «Swiss made».

Au niveau fédéral, la loi est censée mettre de l’ordre dans ce secteur. Désormais, les appellations université et haute école sont réservées aux établissements accrédités. Mais un délai a été accordé aux institutions, jusqu’au 1er janvier 2023. La situation devrait, alors, se clarifier quelque peu. Les institutions qui ne sont pas accréditées à cette date ne pourront pas continuer à usurper l’appellation université.

  • L’article de Camille Lanci et l’enquête de l’émission Tout un Monde (RTS)
Loup
Keystone / Christian Brun

«Loup y est-tu?» dans certaines zones des Alpes, il y est. Et il se montre si gourmand qu’il doit craindre pour sa peau. Deux vaches attaquées en cinq jours aux Grisons, douze moutons tués en Valais: dans le premier cas, on discute, dans le second, les chasseurs seront lâchés.


La meute de loups du Piz Beverin a attaqué une deuxième vache mère dans les Grisons, cinq jours après avoir sévi une première fois. Le bovin a dû être euthanasié. La polémique enfle. Les défenseurs du loup admettent la nécessité d’abattre des membres de la meute.

En Valais, le conseiller d’État en charge du dossier a ordonné le tir d’un loup dans la région du Val d’Illiez. Le canidé a tué douze animaux qui se trouvaient en situation protégée au moment de l’attaque. Conformément à l’ordonnance révisée de la loi fédérale sur la chasse, il pourra donc être abattu dès le 22 juillet.

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