Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne,
Les médias suisses et internationaux parlent chaque jour des conséquences des fortes chaleurs de cet été. Mais cet hiver, ce pourrait bien être le froid qui fera l’actualité, étant donné que toute l’Europe craint de plus en plus des pénuries d’énergie. La Suisse ne devrait cependant pas être prise au dépourvu; les autorités ont présenté ce mercredi un plan pour faire face à d’éventuelles pénuries.
Bonne lecture,
Le mécontentement entourant la gestion des bagages dans les aéroports se fait aussi ressentir en Suisse. Le personnel au sol de l’aéroport de Zurich a annoncé vouloir lancer une action de protestation samedi prochain. Même s’il ne s’agit pas d’une grève, cette action pourrait entraîner des perturbations dans un aéroport déjà à la limite de ses capacités.
Le personnel au sol demande à retrouver les mêmes conditions de travail qu’avant la pandémie. Il avait en effet accepté des baisses de salaire durant la crise sanitaire, afin que l’aéroport puisse faire face à la baisse drastique d’activité liée à l’effondrement du trafic.
Mais le problème n’est pas que salarial. Il existe aussi un manque de personnel qui a pour conséquence une gestion chaotique des bagages. Pour les passagers, cela se traduit par des temps d’attente très longs pour les récupérer. Et encore, quand ils n’ont pas été égarés…
Du personnel supplémentaire avait pourtant été engagé. Les effectifs pourraient être suffisants, mais le problème est que le volume de bagage qui arrive à l’aéroport est cinq fois plus élevé qu’en temps normal. Ce flux supplémentaire est une conséquence de l’augmentation des turbulences rencontrées à l’échelle mondiale dans le secteur de l’aviation.
- Article du Blick qui décritLien externe le chaos régnant dans la gestion de bagages à l’aéroport de Zurich
- Le point sur les revendicationsLien externe du personnel au sol dans cet article de 20 minutes
- Pour le site d’information WatsonLien externe, le chaos dans les aéroports suisses pourrait durer jusqu’à l’hiver
Il peut sembler de prime abord banal, voire ringard, mais le papier peint redevient à la mode, notamment en raison du goût pour les objets vintage. Et en cette année 2022, le papier peint capte l’attention du public en raison d’une exposition très médiatisée.
Au Château de Prangins, sur les rives du lac Léman, le Musée national suisse présente encore jusqu’à fin octobre une exposition consacrée à un somptueux papier peint représentant une scène des Métamorphoses d’Ovide. Ce papier peint a attiré l’attention du public et de médias en raison de son histoire insolite: ce décor digne des fastes de Versailles a en effet été retrouvé dans une ferme du Jura bernois.
La Suisse compte même un musée entièrement consacré à cet objet décoratif. Ayant pour cadre un petit château situé dans la campagne du canton de Fribourg, à proximité de la cité médiévale de Romont, le musée du Papier peint de Mézières célèbre cette année ses quinze ans d’existence.
Encore un peu méconnu, le musée de Mézières se révèle pourtant être un site exceptionnel. Il compte en effet douze pièces décorées avec du papier peint d’origine datant du 18e siècle. «Il n’existe pas plus de cinq sites comme le nôtre en Europe», s’enthousiasme sa conservatrice Astrid Kaiser.
- Visite du musée du Papier peint de Mézières avec swissinfo.ch
- L’exposition au Château de Prangins présentéeLien externe sur RTS Culture
- Le portraitLien externe d’une restauratrice de papier peint dans le journal français La Croix
L’approvisionnement énergétique de la Suisse continue de susciter des inquiétudes. Mercredi devant les médias, le directeur de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) Benoît Revaz a admis qu’il existe «un niveau d’incertitude sans précédent en Europe» en manière d’approvisionnement. Les autorités ont donc présenté des pistes pour affronter l’hiver.
Pour éviter ou faire face à une pénurie d’électricité, quatre mesures dites de contingentement et de rationnement sont prévues. La première consiste à sensibiliser les entreprises et la population pour réduire la consommation. Une campagne de sensibilisation sera lancée à la fin août. Si cela ne suffit pas, de premières limitations ou interdictions pourraient être prononcées pour les appareils et installations non indispensables.
Les deux autres mesures seraient appliquées si la pénurie devait s’installer durablement. Il y aurait d’abord un contingentement de l’électricité pour les gros clients. Puis, au pire des cas, les exploitants du réseau pourraient procéder à des coupures de courant durant quelques heures, en alternant les régions concernées par la mesure.
Un plan en quatre points a également prévu pour pallier le manque de gaz. Là aussi, cela commence par une campagne de sensibilisation pour finir dans le pire des cas par des contingentements.
- Dépêche résumant les principales annonces de l’OFEN à lire sur swissinfo.ch
- Le même sujetLien externe sur RTS Info, mais agrémenté d’éléments sonores tirés du journal radiophonique
- Le problème gazier suisse expliquéLien externe par le site d’information Watson
Il y a des chances pour que vous trouviez des espèces sonnantes et trébuchantes en soulevant un tapis dans un foyer suisse. Selon une étude, garder de l’argent à la maison reste une pratique très courante. Cela est même la troisième forme de placement la plus appréciée du pays.
D’après une étude publiée par Moneyland sur le comportement de la population suisse en matière de placements, près des trois quarts (71%) des personnes interrogées conservent des espèces à domicile. Dans la moitié des cas, il ne s’agit que de petites sommes. Cependant, 8% des personnes interrogées indiquent conserver beaucoup d’argent liquide, voire toute leur fortune, à la maison.
L’honneur est toutefois sauf dans le pays des banques, puisque les solutions bancaires restent les plus populaires. Les deux formes de placement les plus appréciées sont le compte privé (utilité par près de 90% des personnes interrogées) et le compte d’épargne (83%).
D’autres formes de placement sont également en vue, comme les cryptomonnaies, l’or ou encore les actions. Les auteurs de l’étude ont toutefois constaté que les hommes investissent plus souvent de l’argent que les femmes, quelle que soit la forme de placement.
Les principaux résultatsLien externe de l’étude dans une dépêche publiée sur le site du Blick
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