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Injection d un vaccin

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne,

C’était une nouvelle attendue depuis plusieurs semaines et elle tombe finalement ce mercredi: la Suisse disposera prochainement de vaccins contre la variole du singe.

Sinon, ce résumé de l’actualité du jour vous en apprendra plus sur l’abandon d’animaux, l’état des eaux suisses ainsi que sur un débat qui s’annonce au Parlement le mois prochain.  

Bonne lecture,

Homme se préparant à aller se baigner dans un lac
© Keystone / Martial Trezzini

On pourrait penser que les eaux de la Suisse sont aussi propres que ses paysages. Mais c’est une illusion. La première étude nationale sur l’état des eaux de l’Office fédéral de l’environnement montre que la situation reste préoccupante.

L’étude montre notamment que les concentrations d’azote et de phosphore rentent trop importantes. Cela a pour effet de réduire la quantité d’oxygène, ce qui est nuisible tant à la faune qu’à la flore aquatiques. Les micropolluants constituent également un problème.

À ces problèmes déjà connus s’ajoute désormais le phénomène du réchauffement climatique. Des eaux plus chaudes mettent en danger des espèces indigènes au profit d’espèces moins exigeantes, souvent exotiques, comme la moule quagga. Selon l’étude, plus de 50% des espèces vivant dans les milieux aquatiques et riverains sont menacées ou déjà éteintes.

Il existe cependant des raisons de ne pas désespérer. Les mesures prises au cours des dernières décennies ont aussi permis d’améliorer la situation sur certains points. Les concentrations de phosphores ont été limitées dans les lacs et seule une partie limitée des polluants du milieu bâti finit aujourd’hui dans les eaux. Il est désormais possible de se baigner presque partout en Suisse, ce qui n’était pas le cas il y a quelques décennies.

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Prix des carburants dans une station-service
© Keystone / Urs Flueeler

Presque partout dans le monde, les prix prennent l’ascenseur. La population de nombreux pays souffre d’une inflation galopante qui résulte en grande partie de la guerre en Ukraine. Mais cette situation a aussi pour effet de permettre de juteux bénéfices dans certains secteurs. Dès lors, en Suisse comme ailleurs, de plus en plus d’initiatives demandent que les bénéfices exceptionnels liés à la guerre soient davantage taxés.

En simplifiant à l’extrême, on pourrait dire qu’il s’agit un peu d’un principe à la Robin des bois: prendre aux riches pour donner aux pauvres. En l’occurrence, taxer davantage les entreprises qui ont fait monter les prix à la suite de la guerre en Ukraine pour soutenir les personnes les plus vulnérables. Une telle idée n’est pas limitée à des cercles associatifs ou de gauche, mais a même été défendue par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Cette surtaxe vise en particulier les secteurs de l’énergie et des matières premières, qui ont réussi à engranger nettement plus de bénéfices depuis les sanctions prises à l’encontre de la Russie. Quelques pays ont déjà appliqué, en partie du moins, ce principe, notamment l’Espagne et l’Italie.

En Suisse, plaque tournante du commerce des matières premières, le débat s’engagera au mois de septembre, lors de la prochaine session des Chambres fédérales. La proposition a le soutien de la gauche et du centre, mais laisse la droite et le gouvernement perplexes.

  • Article de swissinfo.ch qui fait le point sur tous les aspects du débat
  • ArticleLien externe du Matin sur l’augmentation des recettes fiscales en Suisse dues à la guerre en Ukraine
  • La liste des pays qui ont décidé de taxer les superprofits à découvrirLien externe sur TF1 Info

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Depuis 2019, plus aucun système d’e-voting n’est disponible en Suisse. Une grande majorité de la population suisse, 84%, est pourtant favorable au vote électronique, selon un sondage du cabinet de conseil Deloitte. Qu’en pensez-vous? Votre avis nous intéresse.

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Injection d un vaccin
Le business des injections vitaminées : une pratique controversée en Suisse romande Copyright 2022 The Associated Press. All Rights Reserved.

Après quelques semaines d’attente, la Suisse va finalement acquérir des doses de vaccins contre la variole du singe. Le Conseil a annoncé sa décision mercredi, à l’issue de sa séance hebdomadaire.

La Confédération devrait acquérir 100’000 doses de vaccins contre la variole, dont 40’000 pour lutter contre la variole du singe. Le gouvernement a aussi décidé d’acheter 500 unités d’un médicament contre la maladie. La vaccination est recommandée aux personnes ayant eu des contacts avec des personnes malades. Le but est d’interrompre les chaînes de transmission et de protéger également les enfants, les femmes enceintes et toute autre personne à risque.

Pour le moment, plus de 400 cas de variole du singe ont été répertoriés en Suisse. Il n’y a pas eu de cas mortels, mais cette forme de variole provoque des lésions cutanées qui peuvent être extrêmement douloureuses ainsi que des symptômes ressemblant à ceux d’une forte grippe.

La maladie semble pour l’heure toucher en premier lieu des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Les associations homosexuelles réclamaient depuis plusieurs semaines un accès au vaccin en Suisse.

  • Les détails de la décision gouvernementale dans cette dépêche diffusée sur swissinfo.ch
  • Le pointLien externe de la situation sur la variole du singe sur le site de l’Office fédéral de la santé publique
  • Le témoignageLien externe d’une personne touchée par la variole du singe à lire et à voir sur RTS info
Chaton
Keystone / Monika Skolimowska

L’abandon d’animaux de compagnie a connu une forte progression l’année dernière en Suisse. C’est la conséquence logique de la pandémie qui avait poussé de nombreux Suisses à prendre des animaux chez eux.

Le nombre des abandons a bondi de 10% l’an dernier, indique la Société suisse de protection des animaux. Cela représente un total de 7100 animaux, soit 627 de plus que l’année précédente. La plupart des abandons concernent des chats et des chiens.

Dans l’ensemble plus de 13’000 animaux de compagnie ont été recueillis dans des refuges. La plupart étaient des chats (7724). Un quart seulement d’entre eux a pu être restitué à leurs propriétaires, car trop peu encore portent une puce électronique. Parmi les autres animaux les plus recueillis, citons les chiens (2012), les rongeurs (2220), les oiseaux (1555) et, plus surprenant, les poissons (9873).

  • Les statistiques de la SPA à lire dans cette dépêche diffusée sur swisisnfo.ch
  • La même nouvelleLien externe, mais avec photos et témoignages, sur le site de 24 heures (lecture gratuite après inscription)
  • La surcharge des refuges n’est pas propre à la Suisse, comme le montreLien externe cet article de TF1 Info

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