Aujourd’hui en Suisse
Helvètes du monde, bonjour,
À mesure que le nombre d’infections augmente, le Covid revient sur le devant de la scène. Mais cette fois-ci avec une approche plus économique que sanitaire, le Contrôle fédéral des finances ayant mis son nez dans les comptes de la Confédération.
Nous resterons dans les lingots avec une raffinerie aurifère basée à Genève, qui compte rendre le plus précieux des métaux plus écologique. Une chimère?
Bonne lecture,
Le Contrôle fédéral des finances (CDF) salue le soutien accordé aux indépendant-es durant la crise sanitaire. Dans un rapport publié mardi, il souligne toutefois des inégalités de traitement.
Qu’ils et elles soient forcés de fermer leur entreprise ou indirectement touchés par la crise, les travailleuses et travailleurs indépendants n’ont pas bénéficié du même appui. Les indépendant-es qui ont pu poursuivre leur activité n’avaient en effet droit aux allocations pour perte de gain (APG Covid-19) que lorsque leur revenu annuel soumis à l’AVS se situait entre 10’000 et 90’000 francs en 2019.
Le principal problème que le CDF a relevé porte sur la base de calcul de ces aides. Celles-ci étaient en effet fixées sur la base du revenu annuel provisoire de 2019 soumis à l’AVS. Or il semble que, «dans un tiers des cas, les revenus annuels AVS déclarés provisoirement pourraient être trop élevés par rapport à la taxation définitive ultérieure».
En cas de situation de crise similaire, le CDF recommande à l’avenir de prendre en considération le revenu annuel déterminé par l’administration fiscale dans un second temps. En conclusion, il rappelle que près de la moitié des bénéficiaires des APG Covid-19 ont pu maintenir leur activité grâce à cette aide financière.
- Le résuméLien externe de la situation par Le Temps
- Le point de la situation en Suisse sur le coronavirus
L’or résulte d’un processus de production complexe et très polluant. Une raffinerie basée en Suisse veut pourtant en faire un produit plus écologique.
Pas étonnant que ces préoccupations écologiques touchent la Suisse, qui est le premier pays importateur d’or au monde. Un rapport du WWF publié en 2021 estime que la production d’or représente 41,25 millions de tonnes de CO2 par an. L’extraction et la purification sont également très énergivores.
En juillet dernier, l’entreprise MKS Pamp a lancé deux lingots d’or neutres en carbone. Le métal précieux suit ainsi la tendance des produits de consommation qui informent les personnes sur leur durabilité et leurs émissions de CO2. Pour compenser ses émissions de carbone, la société soutient également des projets de réduction des émissions de CO2 dans des pays clés pour elle.
Le 19 octobre, des protagonistes de l’industrie, dont l’Association suisse des producteurs et négociants de métaux précieux, ont signé une charte de durabilité élaborée par le World Gold Council (WGC) et la London Bullion Market Association. Pour le WGC, ces évolutions sont la preuve que la frange de l’industrie qui émet le plus de gaz à effet de serre est aussi de plus en plus consciente de ses responsabilités et de la nécessité de communiquer ses stratégies en matière d’action climatique.
- L’article de mes collègues Dominique Soguel-dit-Picard et Pauline Turuban
- L’affaire de trafic de métaux précieux Fort Knox et ses ramifications en Suisse
- L’ONU se penche sur les importations d’or en Suisse
- Les raffineries suisses prennent position contre l’or illégal issu d’Amazonie
- Long format multimédia sur la lutte contre l’or saleLien externe au Pérou
- Notre dossier sur l’or en Suisse
Plus de la moitié des bénéficiaires de l’aide sociale dans les villes suisses n’ont pas de diplôme professionnel. Le manque de formation est une cause majeure de précarité, selon une étude publiée mardi par l’Initiative des villes pour la politique sociale.
«Nous devons rendre possible l’accès à une formation reconnue aux personnes sans formation», réclame Nicolas Galladé, président de l’Initiative des villes pour la politique sociale. Mais cela semble plus facile à dire qu’à faire, tant les barrières sont nombreuses.
L’enquête, menée par la Haute école spécialisée (HES) de Berne et effectuée auprès des services sociaux de 33 villes suisses, révèle les difficultés à apporter des formations adaptées aux bénéficiaires de l’aide sociale. Il peut s’agir de problèmes d’accès aux bourses ou d’obstacles liés au droit des personnes étrangères. Quant aux cours de langues, le financement nécessaire fait souvent défaut chez les adultes.
Parmi les personnes recourant à l’aide sociale, 54,9% n’ont pas de diplômes, alors que les non diplômé-es ne représentent que 12,6% de la population en Suisse. En examinant plus précisément la situation dans 14 villes, dont Lausanne, Berne, Bienne, Bâle et Zurich, il apparaît que le taux de bénéficiaires de l’aide sociale n’a pas augmenté en 2021 par rapport à 2020. Il s’est stabilisé ou a même reculé dans 11 des 14 villes considérées.
- La dépêche ATS
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Bâle-Ville introduit des caisses de supermarché «à faire la causette». Le canton entend ainsi lutter contre la solitude.
La «Plauderkasse» – la caisse à faire causette en français – a l’allure d’une caisse comme une autre, mais ici pas besoin de stresser. La clientèle y est encouragée à faire un brin de causette avec la caissière ou le caissier.
La solitude affecte la santé psychique et touche de plus en plus de monde, selon de récentes études, dont les jeunes. «Cela me choque, que des jeunes se sentent souvent très seuls, c’est vraiment alarmant», explique Stefanie Naef de la fondation Bâle plus saine, initiatrice du projet.
Pour l’instant, le supermarché d’une grande enseigne et une pharmacie participent à ce projet pilote de six mois, financé par cette fondation et par le canton de Bâle-Ville . Le coût du projet est de 130’000 francs.
- L’articleLien externe de la RTS
- Les séniors suisses expatriés ont peu souffert de la pandémie de Covid-19
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