Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne. On le sait, les gens parlent souvent de la pluie et du beau temps pour lancer une conversation. Mais il y a des jours où ces préoccupations météorologiques deviennent un vrai thème d’actualité. C’est le cas ce mercredi, où la première grande offensive de l’hiver a semé la pagaille sur les routes de Suisse et de France.

Bonne lecture,

swissinfo.ch

Les écoles suisses, surtout au niveau primaire, sont confrontées à des manques d’effectifs dans le corps enseignant. Le phénomène touche tout particulièrement la Suisse alémanique et a été mis en lumière lors de la dernière rentrée scolaire, au mois d’août.

Pour pallier ce manque de personnel, les autorités scolaires de certains cantons ont commencé à engager comme enseignants des personnes n’étant pas titulaires des diplômes pédagogiques normalement nécessaires, mais qui ont toujours rêvé d’enseigner et qui veulent se réorienter professionnellement. Dans le canton de Berne, ces personnes sans diplôme pédagogique représentent même 10% du corps enseignant.

Cette situation suscite quelques inquiétudes quant à la qualité de l’enseignement dispensé. Pour faire le point, swissinfo.ch a suivi un quarantenaire qui s’est reconverti dans l’enseignement après avoir œuvré plusieurs années comme informaticien et s’est entretenu avec deux spécialistes de l’éducation.

Il est à noter que cette pénurie n’est pas propre à la Suisse; la plupart des Etats de l’OCDE y sont également confrontés. Pour corriger le problème, les différents pays tentent de rendre la profession plus attractive. Parmi les diverses mesures proposées: des hausses de salaire, une meilleure reconnaissance sociale ou encore des possibilités de développement professionnel.         

• Article de swissinfo.ch sur un informaticien reconverti dans l’enseignement primaire
• La pénurie touche aussi les cantons romands, comme l’explique cet articleLien externe de Blick.ch
• DépêcheLien externe qui faisait le point sur la pénurie en Suisse, à lire dans le quotidien Le Temps

© Keystone / Christian Beutler

En matière de météo, les mois se suivent et ne se ressemblent pas du tout. Il y a peu de semaines encore, la Suisse vivait un «été indien» tout à fait inhabituel en raison de sa durée et de températures particulièrement élevées pour la saison. Désormais, changement total de décor, puisque c’est l’hiver qui a lancé sa grande offensive et couvert une partie de la Suisse d’un blanc manteau.

L’hiver a fait son grand retour à la fin de la semaine dernière, plus précisément dans la nuit de jeudi à vendredi. Des précipitations abondantes (jusqu’à 15 cm) ont principalement touché la Suisse romande, et plus spécialement la zone du Plateau. Depuis, des températures basses ont figé ce paysage hivernal.

Mais ce qui fait l’actualité de ce jour, c’est une nouvelle offensive, cette fois sous la forme de pluie givrante. Le phénomène a touché de grandes parties du pays mardi et mercredi, semant le chaos sur les routes. La police cantonale vaudoise a par exemple dénombré pas moins d’une quarantaine d’accidents mardi entre 08h00 et 14h00.

Cette vague de froid touche plusieurs autres pays d’Europe. La France est particulièrement touchée. Le cumul de chutes de neige et de pluie givrante y provoque une vraie pagaille sur les routes. Plus d’un tiers des départements a été placé en vigilance orange.

• Cet articleLien externe de 20 Minutes revient sur la pluie givrante qui a transformé les routes en patinoires
• Toujours le phénomène de la pluie givrante relatéLien externe par le site Watson
• DépêcheLien externe sur la chute de neige de la semaine dernière, à lire sur le site de Radio Lac
• La situation en France sur le siteLien externe d’Ouest-France

© Keystone / Christian Beutler

Les Chemins de fer fédéraux (CFF) ont du retard dans leur programme pour que les personnes en situation de handicap puissent accéder aux trains par leurs propres moyens. La date butoir de fin 2023, prévue par la Loi sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées, ne pourra pas être respectée.

Les CFF doivent en effet transformer plus de gares que ce qui était initialement prévu. À la fin 2023, 434 gares sur 764 auront été adaptées. Mais les travaux se poursuivront en 2024 et les CFF s’engagent à trouver des solutions alternatives pour les gares qui ne seront pas encore conformes. Au total, 2,5 milliards de francs auront été investis d’ici 2028 pour adapter les infrastructures aux exigences légales.

Autre domaine où les CFF peinent à atteindre les objectifs fixés: l’extension de l’offre de trains de nuit vers les grandes villes européennes. Certes, à la faveur du changement d’horaire, une nouvelle liaison de nuit vers Prague est proposée. En revanche, l’offre vers le sud de l’Europe peine à se développer.

Pour l’heure, les CFF ont réussi à compléter leur offre vers l’Europe du nord et centrale, le plus souvent grâce à leur collaboration avec les Chemins de fer autrichiens. Mais l’extension vers Barcelone et Rome est suspendue pour des raisons financières. Les CFF avaient espéré financer cette extension grâce à des fonds provenant de la nouvelle Loi sur le CO2, mais celle-ci a été refusée par le peuple en votation.

• Dépêche sur l’accessibilité des trains aux personnes handicapées à lire sur swissinfo.ch
• ReportageLien externe du Téléjournal de la RTS consacré à l’extension des trains de nuits
• DossierLien externe spécial de la RTS consacré à la passion des Suisses pour le train

© Keystone / Laurent Gillieron

L’essayiste et polémiste d’extrême-droite Alain Soral retrouve les bancs d’un tribunal. Son procès en appel a débuté ce mercredi devant le Tribunal de police de Lausanne. Il avait été condamné en première instance à trois mois de prison ferme pour des propos jugés homophobes à l’encontre d’une journaliste.

Dans une vidéo, le même Alain Soral avait qualifié la journaliste de la Tribune de Genève de «grosse lesbienne militante pour les migrants» et de «militante queer». Celle-ci avait diffusé un article à son sujet intitulé «Alain Soral diffuse aussi ses idées depuis Genève». Alain Soral estime que ses déclarations étaient un «droit de réponse» et juge la peine de trois mois de prison ferme exagérée. Son avocat demande l’acquittement. Le jugement devrait être rendu en fin de semaine.

Alain Soral a la double nationalité franco-suisse. Il s’est installé à Lausanne en 2019. Il s’est réfugié en Suisse après avoir reçu des condamnations à des peines de prison en France, où il a été condamné à 22 reprises, principalement pour diffamation et injure publique.  

• ReportageLien externe du Téléjournal de la RTS consacré au procès en appel d’Alain Soral
• La dépêche d’agence consacrée à l’ouverture du procès à lire sur swissinfo.ch
• Le même procès suivi et relatéLien externe par le quotidien Le Temps