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Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Le gouvernement devrait revoir une nouvelle fois le montant des rentes AVS à la hausse, afin de compenser le renchérissement de 2,8% en Suisse. Cela ne suffira peut-être pas à compenser l’inflation dans votre pays de résidence, chères et chers retraité-es suisses de l’étranger, mais mettra éventuellement un peu de beurre dans les épinards.

Nous resterons dans la thématique gastronomique avec un ouvrage sur le patrimoine culinaire suisse, et parlerons neutralité et initiative anti-burqa.

Bonne lecture,

une femme âgée devant un distributeur de banque
© Keystone / Christian Beutler

Les personnes bénéficiaires de rentes AVS ou AI devraient recevoir la pleine compensation de l’inflation. C’est ce qu’a décidé le Conseil fédéral, sur demande du Parlement, lors de sa séance de mercredi.

Au 1er janvier 2023, les rentes AVS et AI ont déjà été relevées de 2,5% en fonction de l’indice mixte. Il s’agit de la moyenne arithmétique entre l’indice des salaires et l’indice des prix.

Toutefois, en raison de la forte inflation en 2022, le renchérissement a atteint 2,8%. L’adaptation des rentes n’a par conséquent pas permis de le compenser entièrement. Dès lors, le Conseil fédéral a adopté un projet de modification de la loi sur l’AVS en ce sens à l’intention du Parlement.

Si ce dernier adopte la modification de loi à la session de printemps, la compensation du renchérissement pourra être mise en œuvre au plus tôt le 1er juillet 2023. Cette adaptation s’appliquera jusqu’à la prochaine révision des rentes prévue pour le 1er janvier 2025.

du cervelas
© Keystone / Jean-christophe Bott

Un livre nouvellement paru brosse le portrait gastronomique de la Suisse. Plus qu’un simple inventaire, il est également révélateur de toutes les cultures helvétiques.

Cet ouvrage vise à dresser le panorama le plus complet possible des produits culinaires suisses. Pour y figurer, ils doivent répondre à trois critères: être encore consommés, exister depuis au moins 40 ans et avoir un rapport particulier avec la Suisse.

On découvre par exemple que la tradition culinaire suisse est fortement liée à sa géographie montagneuse. «L’hiver, on ne pouvait manger que ce que l’on pouvait conserver», indique Olivier Girardin, président de l’association Patrimoine culinaire suisse. C’est la raison pour laquelle on trouve une grande variété de fromages, saucisses et viandes séchées.

Au-delà des produits eux-mêmes, Olivier Girardin constate que le lien à l’alimentation est différent selon les régions. «Le côté gustatif est beaucoup plus marqué du côté latin que du côté alémanique, où l’on va davantage prendre en compte le bien-être animal». Ainsi, voyager culinairement en Suisse permet aussi d’appréhender son histoire, sa culture et sa sociologie.

Thierry Burkart
© Keystone / Michael Buholzer

Le président du PLR Thierry Burkart accuse l’UDC de vouloir enterrer la neutralité armée de la Suisse. Ses propos interviennent après que le parti conservateur a refusé d’adapter la loi sur le matériel de guerre.

Le projet d’assouplissement de la loi sur le matériel de guerre a été adopté sur le fil mardi par une commission du Conseil national. Celui-ci permettrait à des pays tiers ayant acheté des armes suisses de les réexporter, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Après la séance, Thierry Burkart s’en est pris à l’UDC et à la gauche.

Selon lui, «en refusant d’adapter la loi sur le matériel de guerre, l’UDC amorce la mort lente de notre industrie de l’armement». Car sans réexportation possible en cas d’urgence, plus personne n’achètera de matériel de guerre suisse, ce qui met la survie des entreprises suisses d’armement en péril, rappelle-t-il. Or, ajoute-t-il, sans industrie d’armement propre, la neutralité armée de la Suisse n’est plus possible.

Thierry Burkart a également fustigé l’attitude de la gauche. «Celui qui veut interdire la réexportation d’armes suisses parce qu’il est généralement contre l’industrie de l’armement n’agit pas de manière neutre, mais aide la Russie», a-t-il martelé. Le conseiller aux Etats argovien plaide pour une définition plus systématique de la neutralité suisse

une femme voilée à côté d un drapeau suisse
Keystone / Salvatore Di Nolfi

La Commission des institutions politiques du Conseil des États a rejeté mercredi le projet de mise en œuvre de l’initiative anti-burqa. Cette décision équivaut à une proposition de non entrée en matière, écrivent les services du Parlement dans un communiqué.

Le projet du Conseil fédéral devait concrétiser l’article constitutionnel sur l’interdiction de se dissimuler le visage, adopté en votation populaire en mars 2021 par 51,2% des votant-es. Mais la Commission estime qu’il peut l’être au niveau des législations cantonales, car l’édiction de règles sur l’utilisation du domaine public relève des cantons. 

Or, selon la Commission, l’objectif poursuivi par l’interdiction de se dissimuler le visage n’est pas de sanctionner, mais de garantir la sécurité et l’ordre publics. Il n’est donc «pas adéquat» de fonder cette législation sur une compétence en matière de droit pénal, qui reviendrait à la Confédération.

Le projet présenté par le gouvernement prévoit qu’une personne qui se couvre le visage dans un lieu public est passible d’une amende de 1000 francs. Le Conseil des États discutera du sujet lors de sa session de printemps.

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