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Edith Müller à Mexico

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Et si nous partions à Mexico? C’est dans cette ville que vit depuis près de 40 ans Edith Müller, qui a quitté jeune les berges du lac de Zurich, où elle est née. Heureusement pour elle, elle a écouté à l’époque les judicieux conseils de son père sur l’importance de cotiser à l’assurance vieillesse.

Dans ma newsletter quotidienne, je vous dévoilerai également les derniers chiffres de l’OFS sur les Suisses de l’étranger. Sans surprise, vous êtes de plus en plus nombreux et nombreuses à choisir la route de l’expatriation.

Bonne lecture,

Edith Müller à Mexico
swissinfo.ch

Edith Müller n’a pas 30 ans lorsqu’elle décide d’aller vivre au Mexique et dans sa capitale Mexico. Depuis, elle n’a plus quitté la ville. Mais elle n’a pas non plus coupé tout lien avec son pays d’origine puisqu’elle est restée fidèle au système de prévoyance vieillesse helvétique.

Elle est passée des berges du lac de Zurich à Tijuana, après des séjours linguistiques en France, en Italie, et une expérience de fille au pair à San Diego aux États-Unis. Mais c’est finalement à Mexico qu’Edith Müller déposera définitivement ses bagages en 1985.

Amoureuse de cette ville et de ce pays, la Suissesse n’a plus quitté la mégapole de 21 millions d’habitants. Professeure d’anglais et de français à son compte, Edith Müller a eu fin nez d’écouter son père qui lui a suggéré, lors de son départ vers le vaste monde, de cotiser à l’AVS.

Un conseil repris quelques années plus tard par un comptable mexicain qui est devenu par ailleurs son mari. Elle a donc commencé à alimenter son fonds de pension qui se trouvait au Mexique. Aujourd’hui elle se réjouit d’avoir écouté ces conseils.

Vivre uniquement de l’AVS serait tout à fait envisageable, dit-elle. Mais à 67 ans, elle continue d’enseigner aux enfants, «parce que c’est une belle activité et que cela me rapporte un complément d’argent».

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Discussion
Modéré par: Katy Romy

Faut-il donner plus de pouvoir politique aux Suisses de l’étranger?

La Suisse doit-elle faciliter ou restreindre la participation politique de sa diaspora?

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une personne prend une photo d un temple en Asie
Keystone / Kith Serey

En 2022, plus de 800’000 Suissesses et Suisses vivaient à l’étranger. C’est l’équivalent de la population du canton de Vaud. Parmi eux, un demi-million étaient établis en Europe.

Selon l’Office fédéral de la statistique, l’augmentation en pourcentage des Suisses-ses de l’étranger au niveau mondial est restée inchangée à 1,5%. En ce qui concerne les classes d’âge, l’évolution en 2022 a été également similaire à celle de l’année précédente: le groupe des personnes âgées de plus de 65 ans a une nouvelle fois connu la plus forte croissance avec 3,4%.

Fin 2022, la plupart des Suisses-ses de l’étranger résidaient en Europe, soit 510’900 personnes ou 64%. La majeure partie de la diaspora est établie dans des pays voisins de la Suisse, à savoir la France, l’Allemagne et l’Italie.

Le nombre d’électeurs inscrits à l’étranger a également augmenté. Ils sont ainsi plus de 227’000  Suisses-ses à être inscrit-es sur un registre électoral. L’organisation des Suisses de l’étranger déplore cependant le fait que la livraison du matériel de vote à l’étranger connaît régulièrement des retards.

Une statue
© Keystone / Christian Beutler

Plusieurs villes de Suisse cherchent à dépoussiérer leur passé colonial. Mais la démarche n’est pas aisée, car déboulonner des statues ôterait tout lien historique à ces villes sans pour autant résoudre la question de la reconnaissance de «l’autre histoire», celle de l’esclavagisme.


En Suisse, entre le XVIIe et le XIX siècles, plusieurs villes ont bénéficié des largesses de bienfaiteurs. C’est le cas de Zurich, Berne, Genève ou encore Neuchâtel. Ces cités les ont remerciés en leur érigeant des monuments, ou en donnant leurs noms à des établissements publics ou des rues.

Le problème c’est que ces bienfaiteurs sont directement ou indirectement associés à la traite négrière: c’est sur le dos des esclaves qu’ils se sont enrichis, au travers d’un commerce rapportant sucre, cacao, café et tabac en Europe.

Ces villes mènent aujourd’hui diverses réflexions pour sensibiliser leur population à ce triste pan de l’histoire, sans pour autant en arriver à un acte radical comme déboulonner une statue. Cela ne suffira pas à réparer le passé, mais c’est un bon début.

Selon l’historien Hans Fässler, «de grands progrès ont été réalisés depuis vingt ans dans cette prise de conscience postcoloniale. Mais on peut toujours en faire plus. Cette prise de conscience n’existait pas avant. Mais sans Black Lives Matter, nous n’en serions pas là», dit-il.  

bouchon au Gothard
© Keystone / Urs Flueeler

Le week-end de Pâques s’annonce généralement cauchemardesque pour les automobilistes voulant se rendre au Tessin. Mais cette année, cela risque d’être pire encore.


Le record des 22 kilomètres de bouchon au Gothard et les 3h30 de patience pourrait bien être pulvérisé cette année. En cause: un canton privilégié par beaucoup de monde, Allemands y compris; un week-end de Pâques qui coïncide avec le début des vacances scolaires; ce qui est également le cas pour plusieurs Länder allemands.

Inutile de vouloir se croire plus malin en passant par le San Bernardino: tous les Suisses connaissent cette alternative. On peut évidemment mettre sa voiture sur le train et emprunter le Lötschberg et le Simplon. Mais cela a son coût.

Pour certains parlementaires du canton d’Uri, la solution pour résoudre les bouchons pourrait passer par l’introduction d’un système de réservation, rapporte SRF. En gros, chaque automobiliste devrait choisir un créneau horaire pour traverser le tunnel.

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