

Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Comment s’activer pour le climat tout en travaillant pour le plus gros émetteur de CO2 de Suisse? C’est le défi que s’est lancé l’ingénieure Magali Anderson, cadre supérieure chez le cimentier Holcim. Et on lui dit bonne chance.
Dans ma sélection, il sera également question de la manière dont la Suisse opère pour évacuer ses ressortissants lors de crises à l’étranger, ou encore de la Cinquième Suisse, qui grandit.
Bonne lecture,

Magali Anderson est responsable du développement durable chez Holcim. Un poste qu’elle souhaite exploiter au mieux afin de montrer la voie à suivre pour résoudre la crise climatique. Un réel défi, quand on sait que le cimentier zougois est le plus gros émetteur de CO2 de Suisse.
Âgée de 56 ans, Magali Anderson dit s’être «réveillée» un peu avant la cinquantaine. Cette ingénieure française, qui a fait une grande partie de sa carrière dans les énergies fossiles, a voulu donner un sens à sa vie.
Son engagement chez le cimentier Holcim a été le déclic: propulsée à la tête de la stratégie du cimentier pour le climat, elle se voit confier la responsabilité de s’occuper spécifiquement du développement durable. «Ma mission n’était plus de sauver quelques vies, mais l’humanité tout entière», sourit-elle.
Bien que visée ces jours par une plainte pour atteinte au climat, la multinationale de Zoug revendique aujourd’hui l’ambition d’être «leader mondial pour des solutions innovantes et durables dans le secteur de la construction».
- Lire l’article d’Ariane Lüthi
- Holcim poursuivi pour atteinte au climatLien externe, RTS
- L’exploitation du Mormont autoriséeLien externe, batimag

À travers le cas du Soudan, swissinfo.ch se penche sur l’aide que la Suisse peut apporter à ses ressortissants lors de crises majeures nécessitant une évacuation.
Un Valaisan de l’étranger a raconté récemment au Tages Anzeiger son expérience au Soudan, pays à nouveau agité par de violents affrontements entre l’armée et des forces paramilitaires. «La Suisse a été plutôt absente», déplore-t-il.
En principe, le Département fédéral des affaires étrangères est équipé pour faire face à ce genre de situation. Son centre de gestion de crise a les outils pour rester en communication avec les ressortissants suisses.
Le problème avec le Soudan, c’est que l’escalade de la violence a débuté un week-end. Dès lors, la majeure partie de la légation suisse n’a plus pu accéder au bâtiment de l’ambassade pendant neuf jours.
Or, c’est le seul endroit où l’on aurait pu disposer de canaux de communication avec liaison satellite. Il n’était donc pas possible d’opérer depuis Khartoum. Berne a dû prendre le relais. Et demander l’aide d’autres États.
- Lire l’article de Balz Rigendinger
- L’ambassade suisse fermée à Khartoum, swissinfo.ch
- L’évacuation du personnel de l’ambassadeLien externe, Le Temps (abonnés)
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Il y a 20 ans, 600’000 Suisses vivaient à l’étranger. Ils sont aujourd’hui 800’000, dont 64% établis en Europe (la France ayant principalement la cote). L’Amérique du Nord suit avec 16%. Viennent ensuite l’Asie (7%), l’Amérique du Sud (7%), l’Australie (4%) et enfin l’Afrique (2%).
La Suisse reste pourtant un pays où il fait bon vivre: elle se classe à la huitième place sur 137 de l’indice de satisfaction du «World Happiness Report». Et vous, les Suisses de l’étranger, le savez bien. Mais l’envie d’ailleurs reste plus fort que tout.
Selon Blick, les Suisses de l’étranger émigrent par envie d’aventure, par opportunité professionnelle, par attrait pour la nouveauté ou un meilleur climat. La moyenne d’âge est de 40 ans chez les femmes et de 45 ans chez les hommes, plus nombreux à poser leurs valises à l’étranger.
- Lire l’articleLien externe de Blick
- Lire le sujet de swissinfo.ch
- Quand la cinquième Suisse fait pencher la balance, swissinfo.ch

Le patron de Credit Suisse, Ulrich Körner, va rejoindre le directoire d’UBS. Il prendra ses nouvelles fonctions dès que la fusion entre les deux banques sera finalisée, «dans les prochaines semaines», indique UBS.
Le mariage forcé, annoncé le 19 mars par le Conseil fédéral pour sauver Credit Suisse de la faillite, se fera par étapes. Les deux entités fusionnées opéreront «jusqu’à nouvel ordre» de manière indépendante.
Le futur géant bancaire dirigera ainsi deux maisons-mères distinctes, UBS AG et Credit Suisse AG. Elles garderont chacune leur clientèle, leurs filiales et leurs agences. Sergio Ermotti, le patron du futur groupe bancaire consolidé, a admis que tout cela prendra du temps.
Directeur général de Credit Suisse depuis août 2022, Ulrich Körner intégrera le directoire d’UBS «à la clôture de la transaction». Il sera en charge de la «continuité opérationnelle» de la banque aux deux voiles, tout en «soutenant le processus d’intégration».
- Lire l’articleLien externe de la RTS
- Lire l’articleLien externe du matin.ch
- On cherche les coupables chez Credit SuisseLien externe, TdG

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