La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne,

Les prochaines votations fédérales auront lieu dans une dizaine de jours. C’est l’occasion d’un ultime sondage qui montre que les propositions écologistes concrètes risquent bien d’avoir de la peine à passer la rampe des urnes. Découvrez les principaux résultats dans cette sélection de l’actualité du jour.

Bonne lecture,

Publicité pour une votation dans un champ.
Keystone / Jean-christophe Bott

Vous avez certainement déjà entendu parler de la «vague verte». Il s’agit des succès remportés par les partis écologistes au fil des différentes élections en Suisse. Mais lorsqu’il s’agit de propositions concrètes, cette vague verte semble se briser sur le mur de la réalité.

Le dernier sondage SSR réalisé en vue des votations fédérales du 13 juin montre que les deux initiatives écologistes soumises au vote ne devraient pas passer la rampe. Une majorité des personnes interrogées ne veulent pas d’une interdiction des pesticides ni d’une coupe des subventions pour les agriculteurs qui ne s’engagent pas dans des méthodes de production durable.

Les jeux restent ouverts en ce qui concerne la nouvelle Loi sur le CO2. Le soutien à cette loi supposée permettre à la Suisse d’atteindre ses objectifs climatiques s’est érodé au fil de la campagne. Le dernier sondage montre toutefois que le camp des partisans à ce projet continue de faire la course en tête. Un refus le 13 juin reste possible, mais constituerait tout de même une surprise.

Disposant d’un fort soutien, les deux derniers objets soumis au vote devraient facilement être acceptés. Pour mémoire, il s’agit d’une nouvelle loi qui renforce les moyens de lutte contre le terrorisme et de la Loi Covid, qui valide les pouvoirs spéciaux du gouvernement pour faire face à la pandémie.

  • Le dernier sondage SSR à lire sur swissinfo.ch
  • Encore un sondageLien externe sur les votations du 13 juin, mais issu du groupe Tamedia
  • Notre dossier sur les votations fédérales du 13 juin
Le géant de l’alimentation reconnaît que plus de 60% de ses grands produits de consommation et boissons ne répondent pas à «la définition de santé». (archives) KEYSTONE/LAURENT GILLIERON sda-ats

Situé à Vevey, le géant de l’alimentation Nestlé se targue de nourrir le monde. Problème toutefois: plus de la moitié de ses produits alimentaires – nourriture et boissons – ne peuvent pas être qualifiés de bons pour la santé.

Les critiques envers Nestlé ne sont pas rares. Mais cette fois, l’information n’émane pas d’une quelconque ONG militant pour des produits plus sains ou dénonçant la mondialisation. Non, elle provient d’un rapport interne de Nestlé qui a fuité et qui a été dévoilé par le journal Financial Times

Dans ce document à l’intention de cadres du groupe, Nestlé reconnaît que bon nombre de ses produits ne correspondraient pas à la notion d’aliments sains telle que stipulée par les autorités australiennes. Dans certains secteurs – les boissons et la confiserie – c’est même pratiquement la totalité des produits qui ne correspondraient pas aux critères australiens.

Le géant alimentaire a réagi à la suite à cette divulgation. Nestlé a notamment assuré travailler à une mise à jour de sa stratégie en matière de nutrition et de santé. Un nouveau plan devrait été rendu public cette année encore.


Deux gardes suisses à une porte
Keystone / Max Rossi

Les membres de la Garde Suisse Pontificale devront continuer de payer… la taxe militaire. À l’issue d’un vote extrêmement serré, 89 voix contre 86 et 5 abstentions, le Conseil national a refusé cette exonération. Le dossier doit encore passer à la Chambre haute.

La proposition émane d’une initiative parlementaire du député UDC (droite conservatrice) Jean-Luc Ador. Pour les partisans de l’exonération, il s’agirait d’un geste de reconnaissance pour des gardes «qui font la fierté de la Suisse», et que l’on voit «sur des images admirées par des millions de personnes», selon les mots du député libéral-radical (droite) Rocco Cattaneo.

Pour les opposants, le règlement est clair: les hommes qui n’accomplissent pas leur service militaire doivent payer la taxe. Or il n’y a pas de raison de faire une exception pour une infime minorité, a noté la députée écologiste Léonore Porchet. D’autres parlementaires, comme la députée socialiste Priska Seiler Graf, ont estimé qu’il y aurait une forme d’arbitraire à exempter des gardes pontificaux, mais pas d’autres hommes qui font du service dans des ONG.

À Rome, les gardes suisses se consoleront en dégustant un plat de pâtes. Le portail des catholiques suisses cath.ch rappelle en effet qu’il existe une thèse selon laquelle les très connues pâtes «alla Genovese» auraient une origine suisse. Le terme évoquerait les cuisiniers genevois qui accompagnaient les troupes mercenaires suisses qui guerroyaient en Italie à la Renaissance

Le Conseil du Léman lance une opération de prévention contre le moustique tigre (archives). KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI sda-ats

Avec le retour du printemps, la menace du moustique tigre se fait de plus en plus pressante. C’est désormais la région lémanique qui se mobilise pour lutter contre cet hôte indésirable. Une lutte qui sera transfrontalière.

Cette collaboration franco-suisse est née sous l’impulsion du Conseil du Léman, qui regroupe les cantons de Genève, Vaud et Valais et les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie. Le but est de coopérer et d’échanger des informations pour rendre la lutte plus efficace. L’objectif consiste aussi à diffuser un même message de prévention à l’ensemble du bassin lémanique, qui compte quelque trois millions d’habitants.

Les premiers moustiques tigres sont arrivés en Suisse en 2003 au Tessin. Sa présence a été attestée dix ans plus tard au nord des Alpes et il a atteint de premiers cantons romands en 2019. Le réchauffement climatique favorise la prolifération de cet insecte qui se multiplie sur de petites surfaces d’eau stagnante, notamment dans jardins et dans de vieux pneus.

Encore plus agressif que les moustiques indigènes, le moustique tigre pique plusieurs fois par jour. Outre cette gêne, le principal problème est qu’il peut transmettre des épidémies de maladies exotiques comme la dengue et le chikungunya.

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision