Perte de nationalité: une injustice pour les Suissesses et leurs enfants
Jusqu'en 1952, toute Suissesse qui épousait un étranger perdait sa nationalité. Cette «règle du mariage» a eu des conséquences désastreuses, voire fatales, pour des milliers de femmes, en particulier durant la Seconde Guerre mondiale. Et malgré plusieurs révisions de la loi depuis 1953, l'injustice perdure, notamment pour les descendantes et descendants de ces Suissesses.
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Dans mon travail, je me concentre sur des sujets pertinents pour les Suisses de l'étranger, des développements politiques en Suisse et leur impact sur la diaspora aux questions sociales, économiques et culturelles.
Avant de rejoindre SWI swissinfo.ch, j'ai travaillé comme journaliste locale pour l'Aargauer Zeitung. Je suis titulaire d'un bachelor en communication multilingue et, typiquement suisse, j'ai effectué un apprentissage d'employée de commerce.
Émigration, retour en Suisse, famille, scolarisation, retraites, banques, assurances... je m'intéresse aux Suisses qui vivent à l'étranger et les informe sur les sujets qui les occupent et les préoccupent au quotidien ou plus largement.
Passionnée par les langues et les cultures, mon parcours professionnel a fait un petit détour par le marketing et l'assistanat avant de croiser la route du journalisme, à un poste qui me permet, de surcroît, de converser avec le monde entier.
>> Pour en savoir plus sur ce qu’il s’est passé avant 1952:
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Jusqu’en 1953, les Suissesses qui épousaient un étranger perdaient leur nationalité. Cette «règle du mariage» a scellé le sort de centaines de femmes.
>> Pour connaître les retentissements qui font écho jusqu’à aujourd’hui:
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Les enfants de Suissesses de l’étranger n’ont aujourd’hui encore aucune chance d’obtenir la nationalité, contrairement à ceux de pères suisses.
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