
Neuchâtel ne veut pas du Palais de l’équilibre

La ville ne souhaite pas garder la sphère en bois après Expo.02. Reste Genève notamment. Mais un comité d'opposition s'est créé lundi.
Le Palais de l’équilibre abrite actuellement l’exposition de la Confédération sur le développement durable.
Le Conseil général de la Ville de Neuchâtel a rejeté lundi soir le plan spécial de l’exécutif, favorable à la transformation de l’édifice en un centre de congrès. Le législatif communal parle de «cadeau empoisonné».
La majorité des députés a notamment critiqué le flou du plan de financement. Il prévoyait la constitution d’une société anonyme avec participation majoritaire de la ville de Neuchâtel.
Trop cher
Le coût total des travaux était estimé à 7,7 millions de francs, dont 4 millions à charge de la municipalité. Le refus du canton de participer au financement a également pesé sur la décision du conseil général.
Le projet de l’exécutif prévoyait de transformer le Palais de l’équilibre en un forum citoyen abritant un centre de congrès de 400 places. Les frais d’exploitation étaient estimés à 750’000 francs par année.
La semaine dernière, un comité de soutien au maintien de la sphère en bois à son emplacement actuel s’est constitué. Le comité «Garder l’équilibre» a déjà lancé une pétition.
A Genève?
Propriétaire des murs, la Confédération doit décider au mois de novembre de l’affectation définitive de la sphère de bois de 40 mètres de diamètre, l’un des pavillons les plus visités d’Expo.02.
Le vote de lundi soir élimine donc Neuchâtel du rang des candidats intéressés à la reprise de l’édifice. Le canton de Genève s’était également manifesté. Avec enthousiasme.
Le bâtiment devrait abriter la future médiathèque cantonale prévue à Lancy. Le 29 août, le législatif de cette localité a accepté le principe du projet par un vote assez serré. Mais un comité d’opposition s’est constitué ce lundi.
D’autres projets de reprise existent, notamment au CERN et à Yverdon-les-Bains.
Financé par la Confédération, le pavillon a été conçu par deux Genevois, l’architecte Hervé Dessimoz et l’ingénieur en construction en bois Thomas Büchi.
swissinfo avec les agences

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