
Des humains sur Mars? On en a parlé ensemble – et avec des experts

Juillet 1969: l’homme fait ses premiers pas sur la Lune. Plus d’un demi-siècle après, on attend toujours le premier homme ou la première femme sur Mars. Dans 5? 10? 20? 30 ans? Jamais? swissinfo.ch ouvre le débat.
Février 2021: les images de Mars du robot américain Perseverance fascinent le monde. Juste avant, il y avait eu la mise en orbite du premier rover chinois (qui doit se poser en mai) et de la première sonde des Émirats Arabes Unis. Et bientôt, il y aura à nouveau les Russes (leur sonde Mars 3 fut la première sur place, dès 1971), les Européens, les Japonais et les Indiens. La Planète Rouge n’a jamais semblé aussi accessible. D’ailleurs, Matt Damon y est allé et s’en est plutôt bien sorti. Avant lui, Arnold Schwarzenegger, Gary Sinise, Val Kilmer et tant d’autres y ont posé le pied…
Mais c’était au cinéma. Dans la vraie vie, les choses sont un peu plus compliquées: les Américains parlent d’un horizon à 15 ans, les Russes ne communiquent guère sur le sujet, pas plus que les Chinois. Reste Space X. Malgré l’optimisme de son patron Elon Musk, la compagnie californienne a crashé ses deux premiers Starships à l’atterrissage, tandis que le troisième a explosé peu après. Et pour l’instant, l’engin censé emmener un équipage «sur la Lune, sur Mars et au-delà» n’est qu’un gros container vide.
C’est qu’un voyage vers Mars n’est pas simplement un voyage vers la Lune en plus long. C’est un concept totalement différent, qui met en jeu des technologies dont la plupart n’existent pour l’instant que sur le papier. Sans parler des conséquences sur l’organisme humain.
Mission impossible?
Pour Sylvia Ekström et Javier G. Nombela, la cause est entendue. À la fin de l’année dernière, ils publient Nous ne vivrons pas sur Mars, ni ailleursLien externe, un pavé dans la mare en forme de liste des obstacles à une mission habitée vers Mars.

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Nous ne vivrons pas sur Mars, ni ailleurs
Pourtant, la Planète Rouge, depuis 50 ans, de nombreuses personnes très compétentes ont fait plus que d’en rêver. Seraient-ils toutes et tous dans l’erreur? Nous avons sollicité Pierre Brisson, président de la Mars Society SwitzerlandLien externe, qui répond aux arguments des deux auteurs.

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Demain l’homme vivra sur Mars
Le résumé du débat (en anglais)

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