La grande banque surprend les analystes mardi avec un bénéfice net largement supérieur aux prévisions et une réduction notable des reflux d'argent nouveau au 2e trimestre. Son bénéfice net se monte à 2,005 milliards de francs, contre 1,1 milliard anticipé par les analystes interrogés par l'agence financière AWP.
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Le numéro un bancaire suisse enregistre ainsi son troisième trimestre consécutif dans le vert. UBS avait en effet renoué avec les profits fin 2009 après une année de pertes.
Comparé au trimestre précédent, la banque a réalisé un recul de 9% de son bénéfice net seulement et fait ainsi beaucoup mieux que sa rivale Credit Suisse, qui avait vu son profit baisser de 22% au deuxième trimestre.
UBS a également continué à redresser la barre sur le plan des reflux d’argent nouveau, avec des sorties nettes de 4,7 milliards de francs suisses, alors qu’elles se montaient à 18 milliards au premier trimestre.
Dans le détail, ces sorties ont atteint 5,5 milliards de francs dans le segment gestion de fortune et banque suisse (Wealth Management & Swiss Bank) et 2,6 milliards de francs pour la gestion de fortune américaine (Wealth Management Americas). Sur janvier-mars, elles avaient atteint 8,2 et 7,2 milliards de francs.
Pour Oswald Grübel, directeur général, il s’agit d’un «bon résultat réalisé dans des conditions de marché volatiles et reflétant les progrès accomplis en vue d’atteindre nos objectifs à moyen terme».
Au chapitre des perspectives, UBS se montre prudente. «Les craintes relatives à la viabilité de la reprise économique mondiale pourraient continuer à alimenter la volatilité des marchés et les empêcher de prendre une direction précise, ce qui pourrait ralentir l’activité de la clientèle dans les différents secteurs», écrit la banque dans son communiqué.
Elle dit aussi «anticiper une baisse des revenus issus de commissions de gestion de portefeuille à cause du niveau inférieur des actifs investis à fin juin». UBS se déclare toutefois confiante dans sa stratégie et «table sur de nouveaux progrès au cours des prochains trimestres».
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