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Formidables bénéfices des banques suisses

Pour la première fois en 10 ans, on assiste à une hausse des effectifs. Keystone

Les banques achèvent l’exercice 1999 sur un excellent résultat: plus de 17 milliards de francs de bénéfices nets cumulés. Soit une hausse de 19,6 pour cent pour l'ensemble des 372 établissements recensés par la Banque nationale suisse (BNS).

Les exercices se suivent et se ressemblent pour les banques. Les qualificatifs utilisés par la BNS aussi. La performance des résultats nets totaux confirme la tendance: 6 milliards de francs en 1997, 14,5 milliards en 1998, et plus de 17 milliards l’an dernier.

A 26,3 milliards de francs (plus 13,1 pour cent), les bénéfices bruts – avant déduction des amortissements et correctifs de valeurs – ne sont pas en reste. Quant aux sommes de bilan, elles ont progressé de 9 pour cent pour se monter à près de 2250 milliards de francs à fin 1999.

A relever aussi le détail des comptes de résultat qui montre une évolution vigoureuse des opérations de négoce, avec un bond de quelque 117 pour cent par rapport à 1998.

Les opérations d’intérêts n’ont, en revanche, que légèrement progressé l’an dernier. La BNS avance deux explications: la concurrence plus vive entre banques et une politique de crédit tenant davantage compte des risques, après les mésaventures des années 80.

Côté charges, les dépenses de personnel se sont accrues de 26,5 pour cent à près de 21 milliards de francs. Mais, bonne nouvelle, l’augmentation provient en partie de la hausse des salaires et en partie de celle des effectifs. En effet, et pour la première fois depuis 10 ans, le nombre des employés a progressé pour atteindre 119’597 personnes, soit 910 de plus qu’un an plus tôt, mais quelque 10’000 de moins qu’en 1990.

Quant aux dépôts de la clientèle, ils affichent une progression élevée et soulignent, une nouvelle fois, la perte d’attrait de l’épargne traditionnelle qui diminue de 0,9 pour cent. On ne dépose plus son argent sur un compte d’épargne, mais on investit. La valeur des dépôts de titres a grimpé à plus de 3500 milliards de francs, soit une hausse de 18,8 pour cent.

Les Suisses investissent leurs 1643 milliards de francs principalement dans des instituts financiers (fonds de placement ou gestionnaires de portefeuilles).Les établissements non financiers détiennent toutefois 19 pour cent de l’épargne des Suisses. Et, chose non négligeable, la part détenue par les ménages eux-mêmes se monte à 33 pour cent.

swissinfo avec les agences



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