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Pilatus : l’avionneur suisse pourrait passer en mains étrangères

Pilatus, le secteur aviation du groupe Oerlikon Bührle, pourrait être mis en vente ces prochaines semaines. Selon l'hebdomadaire alémanique SonntagsZeitung, qui cite des sources internes à l'avionneur, les 820 emplois de Stans seraient menacés.

Pilatus, le secteur aviation du groupe Oerlikon Bührle, pourrait être mis en vente ces prochaines semaines. Selon l’hebdomadaire alémanique à grand tirage SonntagsZeitung, qui cite des sources internes à l’avionneur de Suisse centrale, les 820 emplois de Stans seraient menacés.

La SonntagsZeitung profite de la psychose ambiante due aux fermetures de grands sites de production pour ramener l’attention sur la menace qui pèse également sur un fleuron de l’industrie suisse, Pilatus.

L’information n’est pourtant pas nouvelle: cela fait plus d’une année que l’on sait que Pilatus est à vendre. Le journal dominical croit savoir que le temps presse et qu’Oerlikon Bührle devrait prendre une décision cette année encore.

Il n’en est rien, assure-t-on à Zurich. D’après Mme Linda Forster Hany, porte-parole d’Oerlikon Bührle, le groupe se donne le temps de trouver la meilleure solution.

Selon l’hebdomadaire, il ne resterait plus que deux partenaires étranger en lice: Raytheon, le numéro 3 de l’industrie de la défense américaine, et l’avionneur brésilien Embraer. Dans les deux cas, c’est une menace sur les 820 emplois de la firme à Stans, les repreneurs n’étant visiblement intéressés que par la marque et le savoir-faire de l’avionneur, numéro 1 mondial dans la production d’appareils d’entraînement et de systèmes d’entraînement.

L’exemple de Bally, autre secteur dont s’est défait Oerlikon Bührle, est encore dans toutes les mémoires: 100 collaborateurs ont été remerciés moins de trois mois après la vente du fabricant de chaussures au groupe Texas Pacific.

Reste donc à espérer une solution suisse pour Pilatus. L’atelier pourrait être repris par le patron et son équipe dirigeante, mais il leur faudrait pour cela trouver un investisseur capable d’allonger 250 à 300 millions de francs.

Dominique Boillat

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