Schindler progresse sur le marché brésilien
Malgré la crise, le fabricant suisse d'ascenseurs enregistre une croissance de 15% de son chiffre d'affaires au Brésil.
Une performance qui couronne une stratégie engagée il y a trois ans avec l’acquisition d’Atlas, une entreprise locale.
Après avoir enregistré des ventes de l’ordre de 600 millions de Reals l’an dernier (environ 250 millions d’euros), la filiale brésilienne de Schindler a enregistré une croissance de 15% au cours du premier semestre, en monnaie locale.
Et ce, grâce à l’introduction de nouveaux produits et à la diversification de ses activités sur le marché brésilien.
Lancer de nouveaux produits
De janvier à juin dernier, le chiffre d’affaires de Schindler au Brésil s’est ainsi élevé à plus de 300 millions de Reals. La filiale, qui exporte vers le reste de l’Amérique latine et l’Afrique du sud, est la sixième plus importante du groupe dans le monde.
Ce bon résultat est d’autant plus remarquable que l’économie brésilienne a connu une croissance faible durant cette période, et que la construction civile, dont dépend Schindler en grande partie, traverse une profonde crise en raison du marasme financier et du manque de crédit.
Le responsable du marketing de Schindler, Mauro de Curtis, évoque ainsi dans le quotidien local des affaires «Gazeta Mercantil» l’importance du lancement de nouveaux produits bénéficiant d’une technologie de pointe compétitive.
Une base locale
En outre, l’acquisition de l’entreprise locale Atlas en 1999 a permis à Schindler de disposer d’une base locale, et de réduire le poids d’importations rendues onéreuses par la dévaluation de la monnaie.
Schindler dispose actuellement de deux usines au Brésil. La première, située dans le sud du pays, fabrique des ascenseurs et des escaliers roulants, utilisés dans les très nombreux shopping center (centres commerciaux).
La seconde, à São Paulo, produit des pièces détachées destinées au dépannage et au service après-vente. Une activité qui représente aujourd’hui plus de la moitié du chiffre d’affaires de la filiale.
swissinfo/Thierry Ogier à Saõ Paulo
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