Les hérons cendrés commencent à faire leur nid
(Keystone-ATS) Les hérons cendrés sont parmi les oiseaux qui nichent le plus tôt dans l’année. Quand les colonies du jardin du centre de visite de la Station ornithologique à Sempach (LU) commencent à refaire leurs nids, cela signifie que le printemps est aux portes.
D’une très grande capacité d’adaptation, le héron cendré, dont l’effectif atteint près de 1500 couples en Suisse, s’aventure de plus en plus souvent dans les zones habitées. A la station de Sempach, les individus n’ont apparemment pas été dérangés l’an dernier par la construction du centre de visite, puisque la colonie a atteint dix nids, un nouveau record.
Espèce sédentaire, le héron a la particularité de « rénover » son nid de l’année précédente. Selon le cycle naturel, la préparation du nid a lieu avant la saison des amours.
Le héron cendré n’est pas seul à nicher tôt dans l’année, écrit jeudi la Station ornithologique. Le gypaète barbu, la chouette hulotte, la tourterelle turque, le cincle plongeur ou le grand corbeau ne quittent pas non plus la Suisse en hiver.
Migrateurs attendus
Malgré ces premiers signes annonciateurs du printemps, qui ne débute officiellement que la semaine prochaine, la plupart des migrateurs ne sont pas encore de retour. Ils ne nichent qu’entre avril et juin.
Selon un calendrier précis, les étourneaux sansonnets et les bergeronnettes grises arrivent durant les premiers jours de printemps. Les martinets noirs et les rossignols philomèles reviennent eux à la fin du mois d’avril.