La crise fait tache d’huile dans l’industrie suisse
Confrontées au net ralentissement conjoncturel et aux chutes des commandes, plusieurs entreprises ont annoncé ces derniers jours des recours au chômage partiel et des réductions d'horaire.
La grande insécurité qui règne dans le secteur de la construction automobile se fait de plus en plus sentir en Suisse. Principale victime, le groupe zurichois Rieter souffre en parallèle des difficultés de l’industrie textile. Il a annoncé il y a peu la supression de 2500 de ses 15’000 postes dans la production de machines textiles ainsi que de composants pour les voitures.
La déconfiture des constructeurs automobiles touche aussi des sous-traitants suisses tels que Novelis, en Valais, le groupe genevois LEM ou la société fribourgeoise Saia-Burgess. Tous ont procédé à des suppressions d’emplois ou recouru à la diminution forcée des heures supplémentaires et des soldes de vacances.
Mercredi, le fabricant bernois de machines outils Tornos a indiqué qu’il allait mettre près de 90% de son personnel au chômage partiel durant quatre semaines en janvier à son siège de Moutier. Le spécialiste thurgovien des produits et systèmes de ponçage sia Abrasives et le groupe uranais Dätwyler ont également annoncé qu’ils allaient introduire le chômage partiel en janvier.
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