La paix sociale revient dans le second oeuvre romand
Le patronat et les syndicats ont conclu un accord salarial dans le second oeuvre romand pour les années 2001 et 2002. Il prévoit une augmentation de salaire de 230 francs répartie sur deux ans. L'accord concerne environ 15 000 travailleurs.
Les négociations ont abouti après plusieurs mois de discussions. L’accord prévoit une augmentation de 1200 francs au minimum sur l’ensemble de l’année 2001. Et au 1er janvier 2002, tous les salaires progresseront de 0,75 franc de l’heure (130 francs/mois).
Dès le 1er juillet 2001, les salaires minimaux augmenteront de 0,70 franc de l’heure (126 francs/mois). Cette hausse des salaires conventionnels a posé problème, a expliqué Bernard Jeandet du SIB. Le patronat était réticent, car les salaires minimaux alémaniques sont désormais légèrement inférieurs à ceux des romands.
Compromis
«Cet accord est un véritable compromis», a ajouté le secrétaire central du SIB, rappelant que le syndicat réclamait au départ 200 francs d’augmentation pour 2001. «Mais nous avons estimé que l’accord était acceptable dans sa totalité», a-t-il ajouté.
La nouvelle CCT, entrée en vigueur en novembre dernier, a introduit deux jours de vacances supplémentaires en 2001 et en 2002, faisant passer les vacances de 20 à 24 jours ouvrables. La semaine de travail est progressivement réduite d’une heure. Elle atteint 41,5 heures en 2001, puis passera à 41 heures en 2002.
Calmes auspices
Patrick Crausaz, secrétaire général de la Fédération romande des maîtres platriers-peintres, s’est félicité de cet accord pour deux ans. «L’année 2002 s’annonce sous des auspices plus calmes que dans le gros oeuvre», a-t-il ajouté. L’accord concerne tous les cantons romands, à l’exception de Genève qui dispose de sa propre convention.
swissinfo avec les agences
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