L'heure était à l'optimisme vendredi concernant la crise libyenne. Tant le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero que la présidente de la Confédération Doris Leuthard ont déclaré entrevoir la fin du litige.
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«Je pense que nous sommes proches d’une solution», a dit le responsable espagnol. Son ministre des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos se rendra à Tripoli samedi pour tenter de mettre un terme au contentieux, alors que La Libye accueille ce week-end le sommet des chefs d’Etats de la Ligue arabe.
Le chef du gouvernement espagnol a également indiqué qu’il était «ravi que les restrictions de visas contre les ressortissants libyens aient été levées». Il espère maintenant que la Libye biffera les interdictions d’entrée dans le pays qui pèsent sur les citoyens européens.
Des cercles bien informés ont confirmé que la Suisse avait supprimé jeudi sa «liste noire» comprenant entre 150 et 180 noms de ressortissants libyens.
Faisant écho aux propos de José Luis Rodriguez Zapatero, la présidente de la Confédération Doris Leuthard a déclaré à Vienne qu’elle s’attendait à une résolution rapide de la crise et à la libération de Max Göldi, le ressortissant suisse retenu en Libye. Elle s’est cependant montrée contrariée par la pression exercée par certains pays européens dans cette affaire.
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