
Paléo: le triomphe du véritable invité surprise: la pluie

La première soirée du 25e Paléo Festival de Nyon s´est jouée à guichets fermés. Les 36.000 spectateurs payants semblent avoir apprécié le programme surprise concocté par les organisateurs, malgré un temps franchement humide.
A 17 heures s’ouvraient les portes du Festival… et tombaient les premières gouttes. Atmosphère grisâtre, vite oubliée pour les spectateurs du chapiteau. Car immédiatement, avec la 2000e artiste jouant dans le cadre du Paléo Festival, le dépaysement était total…
Sapho, débordant d’énergie, plus virevoltante que jamais, nous emmenait faire un tour du côté de Djemáa el-Fna en compagnie des Gnawas de Marrakech. Public encore un peu clairsemé, et de-ci de-là, premières odeurs d’herbes illégales.
Un peu plus tard, le Festival prend sa vitesse de croisière avec la voix étincelante de Noa, rejointe par les frères Bernardini, piliers du groupe corse I Muvrini. Moment calme et magique, trait d’union entre Jérusalem et Ajaccio, union bénie par le ciel: pas une goutte ne tombe.
Ambiance radicalement opposée avec Zebda: alors que les Toulousains font monter et la sauce, et la température, le ciel largue de grosses averses, histoire de nous rappeler qu’on ne tombe pas aussi facilement la chemise en Suisse qu’ailleurs.
A tous points de vue, le sommet sera atteint par Louise Attaque. Devant la grande scène, un public adolescent et conquis d’avance trépigne en hurlant «Allez viens, je t’emmène au vent» sous des trombes d’eau…
En comparaison, un peu plus loin, Michael von der Heide, Mich Gerber ou M offrent à leurs spectateurs un climat privilégié: tentes et chapiteaux sont imperméables.
Bernard Léchot

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