Objectif Euro 2004

Le coach national Köbi Kuhn (au centre) avec quelques membres de l'équipe de Suisse de football. Keystone

L'équipe de Suisse de football livre mercredi face à la Suède le premier des trois matches amicaux prévus avant le coup d'envoi du tour préliminaire de l'Euro, le 7 septembre.

La Suède est bien l’équipe la plus redoutable que la Suisse affrontera cette année. L’an dernier, elle ne lui avait laissée aucune chance aux Charmilles. Les Scandinaves s’étaient imposés 2-0 grâce à un doublé d’Anders Svensson.

Mais en octobre 1995 à Göteborg, la Suisse, alors dirigée par Roy Hodgson, avait arraché un 0-0 qui lui avait permis d’assurer sa qualification pour l’Euro 1996. Stéphane Henchoz, qui sera sans doute promu capitaine en l’absence de Stiel, et Sébastien Fournier sont les deux derniers rescapés de cette rencontre.

Résultat impératif

«La pression est toujours là en équipe de Suisse. A Malmö, nous devons obtenir un résultat».

Köbi Kuhn ne bottait pas en touche, mardi, à la veille d’une rencontre en Suède qui doit marquer le vrai départ de la campagne pour l’Euro 2004. «La Suède n’est peut-être pas une équipe géniale mais elle est très solide, poursuit le sélectionneur national. Ce match constituera pour nous un vrai test».

Face aux Scandinaves, Köbi Kuhn espère des réponses au problème récurrent de sa sélection: l’animation offensive. «Il s’agit de notre gros déficit, reconnaît-il. Nous devons notamment être plus tranchants sur les côtés. Je demanderai aux latéraux de s’investir davantage».

Un groupe uni

Cette rencontre doit également s’inscrire dans la continuité du stage de Chypre. «L’équipe doit progresser sur le plan mental. Les joueurs les plus expérimentés doivent étendre encore leur influence. L’équipe doit gagner en stabilité. Même si notre 4-4-2 n’est pas immuable, une chose est désormais acquise: j’abandonne pour l’instant l’idée d’une défense à trois».

S’il n’a pas été pleinement couronné de succès sur le plan des résultats – défaite aux tirs au but contre Chypre et victoire 2-1 face à la Hongrie -, le camp d’entraînement du mois de février a, selon le sélectionneur, pleinement rempli son rôle.

«Il a permis au groupe de grandir. Les joueurs sont désormais heureux de se retrouver en équipe nationale. On peut parler d’amitié entre eux. La volonté de réussir une belle campagne est bien réelle. Personnellement, je me sens de plus en plus à l’aise avec eux».

Après cette rencontre de Malmö, la Suisse accueillera le Canada le 15 mai et l’Autriche le 21 août.

swissinfo avec les agences