Paix du travail ou épreuve de force?
Dans de nombreux pays, la grève ou des actions dures semblent un passage obligé pour amener les partenaires sociaux à la table des négociations. La Suisse mise, elle, sur le dialogue à l’enseigne de ce qu’on appelle la «Paix du travail». Quel est selon vous le modèle le plus efficace?
En Suisse, les grèves ont été rares ces 75 dernières années. C’est que les relations de travail sont fondées sur le dialogue entre patronats et syndicats, qui se mettent d’accord sur des Conventions collectives de travail (CCT).
Ce modèle a contribué au bien-être matériel, à la sécurité sociale et à la stabilité politique du pays. Devenue un élément de l’identité nationale, cette particularité helvétique peut-elle cependant survivre aux mutations profondes du monde du travail et de l’économie? Les épreuves de force ne seraient-elles pas plus à même d’engendrer des avancées sociales? Exprimez-vous!
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