Trump a parlé affaires avec de «hauts représentants» suisses
Donald Trump a annoncé mardi avoir parlé de "commerce et de déséquilibre commercial" avec "des représentants de haut niveau de Suisse". Le président américain a posté un message sur son réseau Truth Social.
(Keystone-ATS) «Ca a été pour moi un grand honneur de rencontrer des représentants de haut niveau de la Suisse. Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment – et surtout – le commerce et le déséquilibre commercial. La réunion s’est conclue en convenant que notre représentant au Commerce, Jamieson Greer, poursuivra les discussions sur ces sujets avec les dirigeants suisses. Je tiens à féliciter toutes les personnes présentes pour l’excellent travail accompli. Merci pour votre attention à ce sujet!», a écrit le président américain sur son réseau social Truth Social.
Rien n’a filtré du côté suisse
Dans son message, le président américain n’a pas dévoilé les noms des personnes présentes dans la délégation suisse. Il n’a pas non plus précisé si la rencontre avait eu lieu en ligne ou «physiquement», et, le cas échéant, où elle s’était déroulée. Du côté suisse, aucune information sur cette réunion n’a, pour l’heure, été communiquée.
La Suisse figure parmi les pays les plus durement touchés par l’offensive protectionniste du dirigeant républicain, qui mêle taxes par pays et taxes par secteurs.
Elle a écopé d’un taux général de 39% imposés sur un grand nombre de marchandises, l’un des plus élevés infligés aux partenaires commerciaux des Etats-Unis dans le monde.
Craintes sur l’emploi
La Confédération redoute de perdre des dizaines de milliers d’emplois avec son économie très orientée vers l’exportation, qu’il s’agisse de l’horlogerie et des machines industrielles, ou encore du chocolat et du fromage.
La Suisse s’inquiète aussi de l’effet sur son secteur pharmaceutique des menaces d’énormes surtaxes brandies par Washington.
Donald Trump a conclu ces derniers mois des compromis avec l’Union européenne et d’autres pays, qui ont fait des concessions et promis des investissements aux Etats-Unis en échange d’une baisse des taxes douanières qu’ils subissent.
Un certain nombre de laboratoires pharmaceutiques se sont eux aussi entendus avec le milliardaire républicain pour éviter de lourds droits de douane sur leurs médicaments.