Bataille pour la suprématie helvétique

Les regards sont déjà rivés sur le choc au sommet de ce dimanche entre Grasshopper et Bâle.

Privés de Ligue des Champions, les Zurichois vont s’efforcer de freiner l’envolée des Bâlois, bien partis pour s’échapper.

Bâle qui se qualifie, Grasshopper qui échoue: les comparaisons ne vont pas manquer à l’heure de juger les performances des deux derniers champions de Suisse. C’est oublier un peu vite que les Zurichois ont manqué d’un cheveu l’exploit en terres athéniennes.

Reste qu’avec la relégation de Grasshopper en Coupe UEFA, aux côtés du FC Bâle, de Neuchâtel Xamax (sans doute) et Young Boys (peut-être), le football suisse semble toujours plus placé sous la domination des Rhénans, grâce à leurs moyens financiers gigantesques sur l’échelle nationale.

Grasshopper a pu freiner cette envolée l’an passé, contenant de justesse les assauts bâlois dans les dernières rondes de championnat. Mais le scénario est différent cette saison où Bâle flambe tout seul au sommet des tabelles avec 7 matches et 7 victoires, 11 points déjà devant son rival zurichois.

Choc au sommet

Dimanche, une grande partie du championnat pourrait se jouer au stade du Hardturm avec le choc entre Grasshopper et Bâle. Si l’équipe de Christian Gross imposait sa loi aux Sauterelles, elle porterait son avantage à 14 points. Plus qu’une option sur le titre national.

Entraîneur zurichois, Marcel Koller ne s’avoue pas vaincu. «Je crois fermement que nous pouvons défendre notre trophée, même si cela ne sera pas facile.»

Petite consolation: dégagé de ses obligations en Ligue des Champions, Grasshopper pourra au moins consacrer toute son énergie à mettre des bâtons dans les roues de l’ogre bâlois.

swissinfo, Jonathan Hirsch