Le caricaturiste syro-palestinien Hani Abbas a l’habitude, comme il le dit lui-même, de vivre dans des villes qui ne sont pas les siennes. Lorsqu’il a senti que le danger était imminent, il n’a eu d’autre choix que de quitter son camp de réfugiés au Liban, première étape de son périple qui l’a amené jusqu’à Genève, où il vit en exil depuis plus d’une année et demi.
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J'ai suivi une formation de photographe à Zurich et j'ai commencé à travailler comme photojournaliste en 1989. J'ai été l'un des fondateurs de l'agence photographique suisse Lookat Photos en 1990. Deux fois lauréat du World Press Award, j'ai également reçu plusieurs bourses nationales suisses. Mon travail a fait l'objet de nombreuses expositions et est représenté dans plusieurs collections.
Dans les sociétés gouvernées par des dictateurs qui font recours à la terreur pour intimider leurs sujets, les artistes sont constamment harcelés. Le régime tente soit de les faire taire, soit d’affaiblir leur détermination, ce que n’a pas accepté Hani Abbas.
Malgré la douleur et la distance qui sépare Genève de la Syrie, Hani Abbas est résolu à continuer son combat jusqu’à la libération du peuple syrien. Mais cette fois sans risquer sa vie.
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