

Aujourd’hui en Suisse
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Aujourd’hui, nous vous parlons du début du déconfinement, du système D des indépendants, des médecines douces et aussi de la crise climatique, qui continue en parallèle à celle du coronavirus, et qui contrairement à elle, n’est pas près de s’éteindre.
Excellente lecture,

Les Suisses se souviendront de ce 27 avril. Comme du jour d’un début de retour à la normale après le coronavirus. On peut désormais retourner chez son coiffeur, chez son dentiste ou aller acheter des géraniums, de la peinture et des vis de 4,5mm – entre autres.
C’est la première étape de la levée des mesures de semi-confinement imposées il y a six semaines. Les écoles obligatoires et les autres magasins devraient rouvrir le 11 mai, les hautes écoles, musées, bibliothèques et zoos le 8 juin, et les restaurants…. on ne sait pas encore.
L’obligation générale du masque n’a pas été imposée, mais il est de rigueur partout où la distance de 2 mètres ne peut pas être respectée. Et les mesures d’hygiène restent valables, tout comme l’interdiction de se réunir à plus de cinq personnes.
- En images: la Suisse commence à se déconfiner et découvre des visages masqués
- Le point de la situation sur le coronavirus en Suisse, actualisé en permanence
- Notre dossier, avec tous nos articles, images et vidéos sur la pandémie

Le coronavirus, le confinement et les fermetures forcées ont obligé les gens à improviser. Mais l’ingéniosité humaine est sans limites, comme nous vous proposons de le découvrir dans une série d’articles, qui commence aujourd’hui.
Quand on est un couple qui tient un studio de yoga, la fermeture brutale pose le problème de la survie. Comme de nombreux indépendants, Anita Preece-Kopp et son mari ont dû se réinventer. Et vite.
«Après deux jours de sidération, j’ai recommencé à fonctionner», raconte la professeure de yoga et de pilates bernoise. Et depuis, elle et son mari travaillent encore plus dur qu’en temps normal.
Le couple a mis en place des kits de soutien et des cours en ligne. Et il a fallu aussi régler toutes les questions administratives, en attendant une réouverture du studio, qui ne devrait pas être possible avant le mois de juin.
- L’article de ma collègue Mélanie Eichenberger

Tandis que les humains souffrent du coronavirus la planète souffre du réchauffement. Et même si la crise sanitaire fait momentanément oublier la crise écologique, la première passera bien plus vite que la seconde.
Certes, le ralentissement de l’activité économique, et notamment du trafic aérien fait baisser les émissions de CO2. Mais cette amélioration est largement insuffisante pour influer durablement sur le réchauffement climatique, enclenché depuis des décennies.
Des voix s’élèvent pour que le redémarrage se fasse en tenant compte des exigences climatiques. En gros: pas d’argent public pour les secteurs les plus polluants, à moins qu’ils ne s’engagent à faire un sérieux effort de réduction de leurs émissions.
Mais les défenseurs du climat ne se font guère d’illusions. Pour eux, les gouvernements reviendront au «business as usual» et la bataille du changement climatique devra se gagner dans la rue et les urnes.
- L’article de mon collègue Luigi Jorio
- Notre dossier sur le réchauffement climatique

Les Suisses font confiance aux médecines dites «douces», ou «alternatives». Pourtant, leur reconnaissance par le système de santé – et leur remboursement par l’assurance de base – est une longue histoire.
Homéopathie, médecine anthroposophique, phytothérapie, thérapie neurale et médecine chinoise: ces cinq types de médecine avaient d’abord été admis, puis bannis, puis à nouveau admis à la faveur d’un vote populaire.
Aujourd’hui, ces pratiques font l’objet d’une réglementation accrue, avec des diplômes fédéraux, alors que le domaine de la santé relève pour l’essentiel des 26 cantons.
Les coûts des autres thérapies alternatives ne sont, eux, couverts que par une assurance complémentaire, qui coûte plus cher. Toutes les disciplines ne sont cependant pas reconnues par les assureurs.
- L’article de mon collègue Anand Chandrasekhar

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