Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, en Suisse et dans le monde,
C’est Marc-André, qui vous parle de Fribourg, où un ciel maussade ferait presque oublier l’été. C’est pourtant l’époque où l’on se prépare à partir en vacances. Enfin, les années normales…
On a beaucoup parlé du manque à gagner du secteur touristique à cause de la pandémie, mais il y a aussi des endroits où l’on se réjouit de voir moins de visiteurs. Venise – Lucerne, même combat? À méditer…
À méditer également dans cette sélection du jour, l’importance sur la scène mondiale des irremplaçables Nations unies et la place dans nos vies de l’inévitable smartphone.
Bonne lecture,
À Venise, le tourisme est autant un bienfait qu’un fléau – et s’il en allait de même à Lucerne? Personne ne nie l’apport économique du tourisme, sans lequel certaines régions, certains pays, ne vivraient simplement pas. Mais parfois, trop c’est trop.
Selon un sondage, 80% des Lucernois estiment que la quantité de touristes dans la vieille ville n’est plus supportable – même si ce ne sera pas le cas cette année. Les Vénitiens, eux, ont déjà pris des mesures pour limiter le nombre de visiteurs quotidiens.
Le dilemme est total car on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Et si le ralentissement imposé par la pandémie était l’occasion de réfléchir à un tourisme plus durable?
- L’article de ma collègue Eva Hirschi
- Le casse-tête du tourisme suisse, l’article de mon collègue Domhnall O’Sullivan
- Coronavirus: la situation en Suisse
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«L’intérêt de la Suisse est que le monde continue à résoudre les problèmes ensemble». À l’heure de quitter la tête de la mission suisse auprès de l’ONU à Genève, Valentin Zellweger livre un vibrant plaidoyer pour le multilatéralisme.
Les rivalités entre grandes puissances font craindre une nouvelle guerre froide. Pourtant, le diplomate suisse est bien placé pour savoir que la concertation et l’échange multilatéraux restent le meilleur moyen de faire cohabiter pacifiquement les nations.
Quand les foules descendent dans les rues pour l’égalité, pour l’environnement, contre le racisme, Valentin Zellweger y voit une preuve que les valeurs défendues par l’ONU – sécurité, bien-être économique et droits humains – sont effectivement les thèmes les plus importants pour les êtres humains.
- L’interview de Valentin Zellweger, par mon collègue Frédéric Burnand
- Point fort: L’ONU est-elle bientôt caduque?
- Point fort: Le visage renouvelé de la Genève internationale
- Point fort: La Chine veut peser de tout son poids à l’ONU
Quel objet inconnu il y a 15 ans s’est imposé à nous au point que nous le consultons en moyenne 221 fois par jour? Le smartphone bien sûr. Un socio-anthropologue suisse a enquêté sur le phénomène à Genève, Los Angeles et Tokyo, pour essayer de dépasser les clichés.
Le quotidien Le Temps a ouvert la discussion entre ses lecteurs et Nicolas Nova, auteur de «Smartphones, une enquête anthropologique». L’objet devenu indispensable est-il en train de faire de nous des crétins numériques? Sommes-nous accros à l’outil ou plutôt aux applications? Le smartphone est-il responsable de l’incapacité que semblent avoir les ados à se concentrer plus de quelques minutes sur un sujet?
En tout, 12 questions de lectrices et lecteurs qui sont aussi les nôtres. Et 12 réponses nuancées et sans a priori.
- L’articleLien externe du Temps (abonnement)
- En Suisse, certains cantons interdisent le smartphone à l’école, l’article de mon collègue Alain Meyer
- La Suisse, îlot de résistance à la 5G, article de votre serviteur de mai 2019
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