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Le militant, au centre, devant le palais de justice à Genève en février 2020.

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Bonjour chers abonnés,

La Covid-19 bouleverse nos vies depuis plusieurs mois, et la seconde vague semble désormais avérée - plus de 2800 nouveaux cas ont été enregistrés en Suisse en 24 heures. Ce climat anxiogène, encore alimenté par des doutes sur l’efficacité de certains masques grand public, commence à peser sur la santé mentale de la population.

On vous parle aussi dans cette newsletter de l’«état de nécessité» climatique et du conflit au Haut-Karabakh. Ça vous donne envie de prendre de la hauteur? On vous présente SKA, un projet de radiotélescope aux ambitions sans limites.

Très bonne lecture,

Des vendeuses masquées dans un grand magasin zurichois.
Des vendeuses masquées dans un grand magasin zurichois. Keystone / Ennio Leanza

La pandémie de coronavirus crée des situations d’anxiété qui favorisent les burnouts. Selon la chaîne publique RTS, les consultations et les certificats d’arrêt de travail pour surmenage sont en augmentation en Suisse depuis la fin de l’été. La Covid-19 est en cause dans beaucoup de cas.

Les spécialistes de la santé au travail parlent désormais de «burnout post Covid». C’est une saturation mentale qui n’est pas directement due à la maladie, mais plutôt aux changements qu’elle entraîne (télétravail imposé, modalités du retour au bureau, contexte empreint d’incertitude, etc).

Certaines marques de masques, un instrument clé des mesures contre le virus, ne seraient pas aussi fiables qu’on veut le croire. Deux émissions de consommation de la RTS ont fait tester 16 masques de protection (8 en tissu, et 8 masques en polypropylène dits «médicaux») vendus chez de grands distributeurs suisses.

Il ressort de l’enquête que les trois quarts ne seraient pas assez protecteurs. Seuls 4 types de masques médicaux sur 12 répondent aux standards édictés par la task force scientifique en termes de résistance aux éclaboussures, de filtration des particules et de perméabilité à l’air.

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Comment vous et votre entourage vous êtes-vous adaptés à la pandémie de coronavirus?

Depuis plusieurs mois, les mesures sanitaires mises en place nous restreignent considérablement dans notre vie sociale: vacances annulées, impossibilité de voir nos familles lorsqu’elles sont à l’étranger, télétravail… Mais peut-être avez-vous, vous et vos proches, développé d’imaginatives stratégies pour passer outre sans vous mettre en danger? Quelles sont-elles? Nous nous réjouissons de lire vos contributions…

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Le militant, au centre, devant le palais de justice à Genève en février 2020.
Le militant, au centre, devant le palais de justice à Genève en février 2020. Keystone / Salvatore Di Nolfi

Une instance judiciaire reconnaît une nouvelle fois que l’«état de nécessité» s’applique au changement climatique. A Genève, un militant écologiste qui avait été condamné en première instance, pour dommages à la propriété sur un bâtiment de Credit Suisse, a été acquitté en appel ce mercredi.


Fin 2018 l’étudiant avait, avec d’autres militants, apposé ses mains couvertes de peinture rouge sur le siège genevois de la banque, pour dénoncer ses investissements dans les énergies fossiles. La cour d’appel a estimé que cette action s’inscrivait dans la logique des mesures prônées par le Conseil fédéral pour infléchir la courbe du réchauffement climatique.

Sans fortune, n’étant ni client ni actionnaire de la banque, l’activiste n’aurait pas pu agir autrement, selon le tribunal. «Ce verdict ne constitue pas un blanc-seing pour commettre d’autres dommages. Il ne doit pas non plus être source de réjouissance, car il est le constat d’un échec imminent», a conclu la présidente.

Fin septembre, l’inverse s’est produit dans le canton de Vaud. Douze militants pour le climat, acquittés en première instance, ont été condamnés en appel -là encore pour une action dans une antenne de Credit Suisse à Lausanne. La Cour d’appel vaudoise a rejeté la notion d’état de nécessité.

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Modéré par: Pauline Turuban

Que pensez-vous de la désobéissance civile prônée par certains militants pour le climat? La fin justifie-t-elle les moyens?

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Des femmes pleurent à côté de leurs maisons détruites.
Des femmes pleurent à côté de leurs maisons détruites par les forces arméniennes, à Ganja en Azerbaïdjan. Iha

Les tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont repris depuis la fin du mois de septembre dans la région du Haut-Karabakh. D’intenses combats opposent les séparatistes arméniens et l’armée azérie. Le cessez-le-feu censé être en vigueur depuis samedi n’a jamais été respecté.


Fin 2019, on comptait une trentaine de Suisses dans chacun des deux pays. Swissinfo.ch a recueilli le témoignage de l’un deux, Daniel Zurfluh, qui vit dans la capitale arménienne Erevan depuis cinq ans. Ce spécialiste en informatique de 57 ans vient de se réfugier en Suisse avec ses deux enfants.

Pour l’instant, «la vie à Erevan suit son cours plus ou moins normalement, mais l’ambiance est morose», décrit-il. La société informatique pour laquelle il travaille à Erevan continue également à fonctionner comme à l’ordinaire, bien qu’elle doive faire face à l’absence de plusieurs employés qui ont rejoint l’armée.

Le Suisse de l’étranger regrette le manque d’intérêt du public et des Etats occidentaux pour ce conflit, qui connaît des flambées depuis des décennies. «Il n’est pas acceptable que des affrontements éclatent régulièrement, il faut trouver une solution», exhorte-t-il.

Une vue aérienne d une partie des antennes australiennes.
Une vue aérienne d’une partie des antennes australiennes. Keystone / Dragonfly Media

Ce sera rien de moins que le plus grand instrument scientifique jamais construit par l’humanité. Mon collègue Marc-André Miserez vous présente le Square Kilometre Array (SKA), un projet international de radiotélescope géant. L’outil captera les ondes radio émises par l’univers, et permettra des avancées dans de nombreux domaines.

L’outil sera construit ces prochaines années sur deux sites, à deux extrémités du monde: 200 antennes en Afrique du Sud, et 130’000 en Australie. Le tout relié par des câbles d’une longueur équivalant à deux fois le tour de la Terre.

L’Organisation SKA est un consortium international. Les pays qui le composent regroupent 40% de la population mondiale. L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en est devenue membre en avril dernier, pour coordonner la contribution de la communauté scientifique suisse.

La communauté académique suisse est en effet très impliquée dans ce projet. On sait par exemple que les horloges atomiques seront fournies par une entreprise de Neuchâtel. Les Suisses travailleront aussi au traitement des quantités -littéralement- astronomiques de données que le SKA fournira.

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