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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne. Le coronavirus sera une nouvelle fois au cœur de notre sélection de l’actualité. Le point aujourd’hui sur les nouvelles mesures des cantons qui prennent le taureau par les cornes face à la menace grandissante (c’est la version optimiste) ou qui gesticulent chacun dans leur coin (c’est la version plus critique).

Bonne lecture!

Test de laboratoire.
Keystone / Jean-Christophe Bott

Hélas, les jours se suivent est se ressemblent. Cette journée de vendredi marque une nouvelle progression du nombre des infections au coronavirus. Le scénario catastrophe du printemps semble se répéter.

L’Office fédéral de la santé publique a annoncé vendredi 6634 nouveaux cas d’infection en 24 heures. Le nombre d’infections sur 14 jours atteint une moyenne de 3034 cas par jour. Par ailleurs, dix nouveaux décès sont à déplorer, ce qui porte le total de morts à 1877 depuis le début de la pandémie.

Canton actuellement le plus touché, le Valais a annoncé des mesures supplémentaires plus tôt dans la semaine, notamment la fermeture des établissements publics à 22h00 ou encore l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes. Ce vendredi, plusieurs cantons romands se sont alignés sur les mesures plus strictes du Valais.

Mais les mesures restent assez disparates au niveau national. Un seul exemple: le Valais a interdit la pratique des sports de contact et n’autorise les matches professionnels qu’à huis clos, alors que le nombre de spectateurs est limité à 1000 à Fribourg et que les clubs zurichois de hockey sur glace ou de football peuvent continuer à évoluer devant des gradins remplis aux deux tiers. La Confédération pourrait cependant annoncer de nouvelles mesures mercredi prochain pour l’ensemble du territoire.

  • L’article actualisé de swissinfo.ch sur la situation du coronavirus en Suisse
  • Le dossierLien externe coronavirus de RTS info, avec l’énuméré des différentes mesures cantonales
  • L’info à la source: l’évolution de la situation sur le siteLien externe de l’Office fédéral de la santé publique
Fabrique de munitions
Keystone / Alessandro Della Valle

Les deux initiatives qui seront soumises au peuple le 29 novembre ont le vent en poupe. Un sondage réalisé par l’institut gfs.bern pour le compte de la SSR montre que les deux objets auraient été acceptés si le vote avait eu lieu à la mi-octobre.

L’initiative «Pour des entreprises responsables» dispose d’un fort soutien. En effet, pas moins de 63% des personnes interrogées se disent favorables à cet objet qui vise à ce que les multinationales installées en Suisse répondent des atteintes aux droits de l’homme ou à l’environnement commises par elles-mêmes ou des filiales à l’étranger.

L’autre objet soumis au verdict populaire dispose aussi d’une majorité, mais un peu plus faible. L’initiative «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre» réunit 54% d’opinions favorables.

Ce sondage ne veut pas pour autant dire que la partie est gagnée pour les partisans des deux textes. L’expérience montre en effet que le soutien aux initiatives fond comme neige au soleil au fur et à mesure de l’avancement de la campagne et qu’elles finissent généralement par être refusées. À voir si ce scénario classique se confirmera ou non le 29 novembre.

  • Les résultatsLien externe en détails du sondage sur RTS info
  • Un article de swissinfo.ch pour mieux comprendre l’initiative «Pour des entreprises responsables»
  • Un article de swissinfo.ch consacré à l’initiative «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre»
Morceau de savon
© Thomas Kern/swissinfo.ch

Toujours dans le cadre de la crise sanitaire, nous vous proposons une histoire plus inédite, et surtout plus joyeuse. Celle d’une ancienne savonnerie de Suisse qui connaît un regain d’activité en raison des mesures d’hygiène liées au coronavirus.

Lorsque l’on pense à du savon fait main, on pense généralement à Alep en Syrie; beaucoup plus rarement à la vallée du Ficktal, dans le canton d’Argovie. Et pourtant… c’est là qu’une entreprise familiale a créé le premier savon à glycérine de Suisse, en 1929. Et aujourd’hui encore, cette savonnerie reste en activité, avec des méthodes qui sont restées très proches de celles des origines.

Mais cette savonnerie revient de loin. Après des années florissantes – l’usine a un jour compté jusqu’à 80 salariés – l’entreprise familiale a périclité, jusqu’à mettre la clef sous la porte, en 2013. Elle a depuis été reprise par Sedocos, une société dans les produits cosmétiques qui est installée dans le canton de Vaud et dirigée par un homme d’affaires de Hong Kong.

Il y a quelques mois encore, l’entreprise Sedocos souhaitait fermer la savonnerie argovienne et transférer la production ailleurs en Suisse. Mais, coup de chance, les installations étaient difficiles à déplacer et, surtout, la demande a connu un véritable boom en raison de la crise sanitaire. Désormais, loin de devoir fermer, cette savonnerie – la dernière à fabriquer des savons à la glycérine en Europe – vise de nouveaux marchés, même jusqu’en Chine. Comme quoi, le coronavirus débouche aussi parfois sur des fins heureuses.

  • Découvrez toute l’histoire du savon suisse fait à la main dans cet article de swissinfo.ch
  • La Suisse compte beaucoup de métiers anciens, mais en danger, comme le montre cet article de swissinfo.ch
  • Fatigué de lire? Alors voici une très intéressante émission radiophoniqueLien externe de la RTS où vous découvrirez de nombreux conseils sur le savon à utiliser

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Comment vous et votre entourage vous êtes-vous adaptés à la pandémie de coronavirus?

Depuis plusieurs mois, les mesures sanitaires mises en place nous restreignent considérablement dans notre vie sociale: vacances annulées, impossibilité de voir nos familles lorsqu’elles sont à l’étranger, télétravail… Mais peut-être avez-vous, vous et vos proches, développé d’imaginatives stratégies pour passer outre sans vous mettre en danger? Quelles sont-elles? Nous nous réjouissons de lire vos contributions…

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Jeu à la télévision
Keystone/ennio Leanza

Chers lecteurs francophones, vous connaissez certainement l’émission de M6 «L’amour est dans le pré», une émission de téléréalité où des agriculteurs ou des agricultrices cherchent l’amour. Ce que vous ne savez probablement pas, c’est qu’il existe une version alémanique et que celle-ci fait un tabac.

L’émission alémanique s’appelle «Bauer, ledig sucht» (paysan célibataire cherche). Diffusée sur une chaîne privée, la seizième et dernière émission en date bat des records d’audience.

Mais ce n’est pas le seul cas. Dans le même créneau, la nouvelle saison de l’édition alémanique du «Bachelor» (célibataire) connaît également un franc succès. Elle atteint même une part de marché de 80% chez les jeunes téléspectatrices.

Rien en revanche du côté de la Suisse romande. Ce genre d’émission n’existe – pour le moment – pas, peut-être en raison de la petite taille du marché. Peut-être aussi parce que les Romands préfèrent voir ce genre d’émission chez leurs voisins. Nul doute donc que Karine Le Marchand et ses célibataires vont y rester populaires un certain temps encore.


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