Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne.
Bis repetita placent, disaient les Romains. Dans le monde de l’espionnage aussi, les choses se répètent. Après le scandale de l’affaire Crypto AG, on apprend qu’une autre entreprise suisse de cryptage aurait aussi servi des services secrets étrangers.
Bonne lecture,
Il y a un an déjà avaient lieu les dernières élections fédérales, qui avaient vu une déferlante verte sur les bancs du Parlement. Avec un recul d’un an, c’est désormais l’heure de tirer un premier bilan de cette nouvelle législature et de voir si les préoccupations écologistes ont toujours le vent en poupe.
Après quatre sessions depuis les dernières élections, soit une année parlementaire complète, l’Association – Environnement, qui regroupe les principales organisations suisses de défense de l’environnement, a établi un «Ecorating» des conseillers nationaux. Ce classement se base sur le vote des députés dans le cadre de dossiers touchant directement à cette problématique, par exemple la loi sur le CO2.
Sans grande surprise, les mieux notés sont les députés issus des partis écologistes (Verts et Verts libéraux) ainsi que des rangs socialistes. À l’autre bout de l’échelle, les représentants de l’Union démocratique du centre (UDC / droite) sont ceux qui affichent la moins grande sensibilité écologiste.
Le classement montre encore que c’est le Parti démocrate-chrétien (PDC / centre-droit) qui est le plus tiraillé sur cette question. C’est dans ce parti que l’on trouve les écarts les plus importants entre les élus très sensibles à la question écologiste et ceux qui le sont assez peu.
- L’info à la source: l’EcoratingLien externe établi par l’Association – Environnement
- PrésentationLien externe des principaux résultats du classement sur le site du Matin
- Pour se rafraîchir la mémoire: le dossierLien externe RTS info consacré aux élections fédérales 2019
Plus
Les femmes sont de plus en plus présentes dans le sport et elles gagnent parfois plus de médailles que les hommes. Dans les instances dirigeantes du sport, en revanche, elles brillent par leur absence. Le mouvement «Helvetia en piste» veut changer la donne.
Quelques chiffres montrent que la parité des genres est encore loin, très loin même, d’être atteinte. Pour l’heure, il n’y a aucune femme au sein de la direction de Swiss Olympic, l’association faîtière du sport suisse. Et parmi les 80 associations sportives, ce n’est guère mieux, puisque seulement 8% sont dirigées par une femme.
Un mouvement a été lancé il y a quelques jours pour changer cette situation. Son nom: «Helvetia en piste». Ce n’est pas sans rappeler un autre mouvement, «Helvetia vous appelle», qui milite pour plus de femmes en politique. Ce n’est pas un hasard, car derrière les deux mouvements, il y a Alliance F, une fédération de plus de 100 organisations de femmes qui milite pour parvenir à l’égalité.
«Helvetia en piste» compte sur l’engagement de sportives et de politiciennes de premier plan pour faire progresser la part des femmes dans les organes dirigeants du sport. Le mouvement peut déjà compter sur le soutien notamment de la ministre des Sports Viola Amherd, de la marathonienne Maja Neuenschwander ou encore de l’ancienne championne de ski Dominique Gisin.
- ReportageLien externe du téléjournal de la RTS consacré à «Helvetia en piste»
- L’info à la source sur le siteLien externe d’Alliance F
- L’inégalité des sexes illustrée par les chiffres dans un article de swissinfo.ch
On le sait depuis longtemps, contracter le coronavirus n’est souvent pas anodin. Dans certains cas, cela peut conduire à la mort. En Suisse, les statistiques font état de plus de 4100 décès depuis le début de la pandémie.
En consultant les chiffres, on s’aperçoit en premier lieu que la pandémie a bel et bien provoqué une surmortalité. On a assisté à un premier pic de mortalité en avril, puis à un second – plus fort encore – cet automne.
L’étude des données permet également de mieux cerner qui sont les principales victimes. On constate que le virus terrasse en premier lieu des personnes déjà affaiblies, que ce soit en raison d’un âge avancé ou d’un état de santé défaillant, ce qui va souvent de pair. En outre, il touche aussi plus durement les hommes que les femmes.
Une nouvelle plus réjouissante pour terminer. Les chiffres montrent aussi qu’en comparaison internationale, le système de santé suisse résiste plutôt bien à la pandémie.
- Les statistiques de la pandémie décortiquées par l’œil affuté de notre collège Marc-André Miserez
- La situation de la pandémie en Suisse sur swissinfo.ch
- Le dossierLien externe coronavirus de RTS info
Vous avez aimé l’affaire «Crypto AG»? Eh bien, vous allez adorer l’affaire «Omnisec AG». Car en Suisse, c’est un peu comme à Hollywood, une bonne histoire d’espionnage fait vite l’objet d’un remake.
Mercredi dernier, l’émission de la télévision alémanique Rundschau a révélé que l’entreprise Omnisec AG – qui a cessé ses activités il y a deux ans – avait produit des dispositifs de cryptage manipulés. Plusieurs services fédéraux avaient utilisé ces appareils, parmi lesquels le Service de renseignement stratégique et le Service de renseignement…
Le problème de sécurité a aussi pu toucher des entreprises privées. Le géant bancaire suisse UBS faisait notamment partie des clients.
Cette nouvelle affaire fait suite à l’affaire «Crypto AG», dévoilée il y a quelques mois. On avait alors découvert que cette société suisse, qui produisait des appareils de cryptage utilisés dans le monde entier, était en fait aux mains de la CIA et des services de renseignement allemands.
- Le pointLien externe sur l’affaire Omnisec AC sur le site de RTS info
- Le même sujet traité sur une dépêcheLien externe diffusée sur le site du Matin
- L’affaire Crypto AG expliquée dans un article de swissinfo.ch
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