Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne. Malgré les campagnes de vaccination qui se mettent en place, ce début 2021 risque bien de ressembler furieusement à 2020. Le Conseil fédéral propose en effet de prolonger les mesures de lutte contre la pandémie.
Bonne lecture.
L’heure n’est pas encore à la détente sur le front de la pandémie de coronavirus. Bien au contraire… Mercredi, le Conseil fédéral a annoncé une prolongation des fermetures jusqu’à la fin du mois de février.
La mesure concerne les restaurants, les lieux culturels, les fitness et les centres de loisirs. Ce n’est pour l’heure qu’une proposition faite aux cantons; le gouvernement prendra sa décision définitive dans une semaine.
Par ailleurs, les différentes mesures décidées au niveau fédéral sont valables pour tout le pays. Le gouvernement a annoncé la fin du régime d’exception qui régnait jusqu’à présent dans les cantons où la situation sanitaire était plus favorable. Il s’agit ainsi d’empêcher le tourisme d’achat ou le tourisme gastronomique entre les cantons.
Avec ses décisions, le Conseil fédéral entend endiguer la nouvelle vague de coronavirus. La situation reste tendue: mercredi, la Suisse dénombrait 4808 infections supplémentaires en 24 heures, 65 morts et 220 hospitalisations.
- Le fil des événementsLien externe de la journée sur RTS info
- Le point de la situation en Suisse sur swissinfo.ch
- Une étudeLien externe de Credit Suisse publié mercredi montre que le commerce de détail traditionnel souffre énormément de la pandémie
Friedrich Dürrenmatt est avant tout connu pour ses pièces de théâtre. Mais l’un des plus grands auteurs suisses du 20e siècle a aussi à son actif des romans policiers.
Ils ne sont certes pas nombreux – cinq au total – mais certains d’entre eux sont devenus des classiques que l’on se doit de lire dans les lycées de Suisses. Les plus connus sont Le Soupçon, Le Jugeet son bourreau et La Promesse.
Mais un roman policier, ce n’est pas une simple histoire de policiers et de méchants. C’est un genre à part entière qui a ses propres codes et qui sert notamment à dénoncer certains travers de la société. Dans le cas de Dürrenmatt, ces romans sont ainsi l’occasion de revenir sur le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale.
Dans une interview accordée à swissinfo.ch, la chercheuse en littérature Elisabeth Bronfen nous livre différentes clefs pour mieux comprendre l’univers des romans policiers de Friedrich Dürrenmatt, dont on vient de célébrer le centenaire de la naissance et les 30 ans de la mort.
- L’interview d’Elisabeth Bronfen à lire sur swissinfo.ch
- Le grand formatLien externe de la RTS à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Friedrich Dürrenmatt
- Le centenaire sur le site du Centre DürrenmattLien externe de Neuchâtel
- Le centenaire sur le site de la Bibliothèque nationale suisseLien externe
Depuis plusieurs années, la disparition de la forêt amazonienne est une préoccupation à l’échelle mondiale. Une Suissesse n’a toutefois pas attendu cette attention internationale pour apporter sa contribution à la préservation de ce que l’on nomme le poumon de la planète.
Âgée aujourd’hui de 76 ans, Anita Studer est venue pour la première fois au Brésil à la fin des années 1980 pour y étudier les oiseaux. Elle a alors pris conscience que le Carouge de Forbes – l’oiseau qu’elle étudiait pour sa thèse de doctorat – risquait bien de disparaître à cause de la déforestation.
C’est donc en toute logique que son intérêt pour les oiseaux l’a conduite à la protection de la forêt. Partageant son temps entre le Brésil et la Suisse, Anita Studer a créé une ONG et consacré sa vie à la sauvegarde de la forêt de Pedra Talhiada, dans le nord-est du pays. Son organisation aide aussi les communautés locales à se développer.
Après 35 ans d’activité, le bilan est impressionnant: 8 millions d’arbres ont été plantés dans la région et la Pedra Talhiada est devenue une réserve protégée. Cela reste toutefois une goutte d’eau dans l’océan; en octobre dernier, la déforestation en Amazonie avait augmenté de 50% par rapport au même mois de l’année précédente.
- L’article de swissinfo.ch sur l’action d’Anita Studer
- Article récentLien externe sur l’augmentation de la déforestation en Amazonie dans le quotidien 24 heures
- En Suisse, au contraire, la forêt s’étend comme le montre cet article de swissinfo.ch
Décidément, il semble exister une véritable histoire d’amour entre les Suisses et les oiseaux. Après la chercheuse suisse qui sauve une forêt pour préserver le Carouge de Forbes, voici un ambassadeur suisse qui fait la une des médias américains pour son cliché d’un oiseau rare.
Ancien chef des services secrets et ambassadeur de Suisse à Washington depuis 2019, Jacques Pitteloud est depuis toujours passionné d’ornithologie. Sa page Facebook est truffée de photos d’oiseaux que le diplomate a prises dans la région de Washington DC.
Mais une photo en particulier lui vaut les gros titres des médias américains. Jacques Pitteloud a réussi à capturer l’image d’un passerin nonpareil. Cet oiseau à la tête bleue, au dos jaune et à la croupe rouge est considéré comme le plus bel oiseau d’Amérique du Nord.
Beau, et rare aussi, surtout dans une région aussi au nord que Washington et en plein hiver. Pas entièrement satisfait de son premier cliché, l’ambassadeur a réussi à en prendre un second le lendemain, ce qui a encore augmenté son aura auprès des passionnés d’ornithologie.
- L’histoireLien externe de l’ambassadeur et de l’oiseau sur le site de RTS info
- Si vous parlez anglais, lisez l’histoire directement sur le Washington PostLien externe
- En 2019, Jacques Pitteloud parlait à swissinfo.ch de ses priorités comme nouvel ambassadeur
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