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Aujourd’hui en Suisse

Chers Suisses d’ici et d’ailleurs,

Aujourd’hui encore, swissinfo se penche sur le conflit israélo-palestinien. Nous vous présentons d’une part une interview de Peter Krähenbühl, ancien chef de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, voué aux gémonies il y a 18 mois et désormais en voie de réhabilitation.

Nous avons également mené la réflexion sur une solution fédéraliste pour le conflit du Proche-Orient. Il ne s’agit pas de créer des cantons à la Suisse en Terre Sainte, mais de tirer les conséquences du fait que la solution à deux États s’éloigne de plus en plus.

Bonne lecture,

Pierre Krähenbühl
© Keystone / Martial Trezzini

Traîné dans la boue en 2019, abandonné par la diplomatie suisse, contraint à la démission, Pierre Krähenbühl attend désormais sa réhabilitation. Celle-ci devra venir des Nations unies, puisque Berne soutient désormais l’ancien chef de l’UNRWA, l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens. Il nous a accordé une interview.


Abus de pouvoir, népotisme, relation inappropriée avec une collaboratrice, discriminations: les accusations portées à l’interne contre Pierre Krähenbühl étaient graves. Pourtant, comme l’a montré récemment le magazine Temps Présent de la RTS, l’enquête menée par l’ONU le blanchissait largement de ces accusations.

Dès 2018, le Genevois a dû faire face à un trou financier de 300 millions de dollars, suite au retrait des États-Unis de l’UNRWA. A-t-il été victime d’un règlement de comptes géopolitique? Il ne se prononce pas, mais redit son espoir dans l’action de l’agence sur le terrain, notamment dans le domaine de l’éducation.

Cisjordanie
Keystone / Abir Sultan

Israël-Palestine: et si la solution à deux États était morte, et que l’alternative était fédéraliste? Aujourd’hui, le territoire de la Cisjordanie est tellement mité par les colonies israéliennes que dessiner des frontières semble devenu totalement impossible.


Rien n’est simple en Israël et en Palestine. L’idée que l’on peut se faire de deux pays avec chacun un territoire bien défini ne résiste pas à l’examen des cartes. Si l’État hébreu s’est complètement retiré de la Bande de Gaza, la Cisjordanie par contre est un véritable puzzle de régions palestiniennes autonomes ou sous contrôle de Tsahal, de zones d’habitation palestiniennes et de colonies juives. Découper ce territoire en deux États impliquerait des déplacements de population, donc presque à coup sûr une guerre civile – une de plus.

D’où l’idée d’un fédéralisme, mais qui reposerait sur les individus plus que sur le territoire. Israël n’y semble pas opposé par principe, mais voudra évidemment garder certaines prérogatives, dont le contrôle de l’armée. Difficile à admettre pour les Palestiniens.

Terrasse
Keystone / Urs Flueeler

C’est la fin d’un «nouveau Sonderbund»: les cantons de montagne cèdent aux injonctions de la Berne fédérale et ferment leurs terrasses dans les stations de ski, dès dimanche soir. Schwyz, Uri, Nidwald, Obwald, Glaris et le Tessin se sont accordés sur ce point.


Jeudi, ils avaient indiqué que ces terrasses restaient provisoirement ouvertes. Les cantons concernés entendaient convaincre Berne que leur fermeture était contreproductive face au danger d’infections au coronavirus. Vendredi matin, ils ont fait marche arrière.

Alors que les Suisses sont pratiquement les seuls en Europe à skier, cette ouverture des terrasses était vue comme une provocation supplémentaire. Le canton de Vaud avait également vivement protesté, considérant ces ouvertures comme un acte de concurrence déloyale envers ses propres domaines skiables.

Bistrots fermés
Keystone / Salvatore Di Nolfi

Et encore à propos de la pandémie, le coût économique de la deuxième vague serait désormais connu. C’est le quotidien Le Temps qui s’est appliqué à le calculer, sur la base des derniers chiffres du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).


La valeur ajoutée de l’hôtellerie-restauration a baissé de plus de 20% et celle des domaines de l’art, des divertissements et des loisirs de 7,7%. Les gagnants sont le commerce (+1,5%), les services financiers (+0,7%) et les services aux entreprises (+0,4%).

Concrètement, cela signifie que la deuxième vague a coûté moins cher à l’économie que la première. Sur l’ensemble de l’année 2020, le produit intérieur brut de la Suisse aurait reculé de 2,9%, (les chiffres sont encore provisoires), soit plus qu’en 2009, année de crise financière (-2,1%), mais nettement moins que lors du choc pétrolier de 1975 (-6,7%).

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