Aujourd’hui en Suisse
Amies et amis de Suisse et du monde,
Depuis le début de la pandémie, tout le monde ou presque a sa petite idée sur le rôle qu’y joue l’OMS. Efficace ou trop lourde pour agir vraiment? Vendue à la Chine ou à Bill Gates? Et si l’Organisation mondiale de la Santé était simplement une institution multilatérale comme les autres, tiraillée entre les intérêts pas toujours convergents de ses États membres? Nous avons tenté d’apporter des réponses – en vidéo.
Alors que les mesures sanitaires s’assouplissent en Suisse, le coronavirus continue de faire la une de l’actualité, qu’il s’agisse de traque dans les égouts, de prêts aux entreprises touchées par la crise ou de la situation des Suisses en Inde.
Bonne lecture, et excellent week-end,
Que fait exactement l’Organisation mondiale de la Santé? À quoi sert-elle, qui la dirige et qui la finance? L’OMS est-elle vraiment l’archétype du «machin» onusien bureaucratique, lourd et inefficace, quand il n’est pas «vendu» aux puissants de ce monde?
La pandémie de Covid-19 a placé l’Organisation basée à Genève face au plus grand défi de son histoire. Et presque logiquement, c’est à cette occasion aussi qu’elle a essuyé les critiques les plus virulentes, particulièrement de l’ex-président américain Donald Trump.
Mais loin des mythes, des fantasmes et des théories du complot, l’OMS est avant tout une institution multilatérale. Avec toutes les forces et les faiblesses que cela implique. À travers son histoire, ses succès, ses échecs et ses perspectives d’avenir, en voici le portrait.
- La vidéo de mon collègue Carlo Pisani
- Bill Gates a-t-il trop d’influence sur l’OMS? – par ma collègue Julia Crawford
- «Le désastre aurait pu être évité»Lien externe – le rapport du Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie, mandaté par l’Assemblée mondiale de la santé dans le quotidien Le Temps (abonnés)
- Point fort – Le visage renouvelé de la Genève internationale
Depuis les débuts de la pandémie, des scientifiques suisses traquent le virus SARS-CoV-2 dans les eaux usées. Un programme qui a permis d’identifier le variant britannique et pourrait livrer les vrais chiffres du nombre d’infections.
Après deux vagues meurtrières, la Covid-19 a infecté près de 665’000 personnes en Suisses (détectées par les tests) et en a tué plus de 10’000. Mais les autorités estiment que le nombre réel de cas pourrait atteindre le tiers de la population helvétique.
«Les eaux usées ne mentent pas», affirme un des chercheurs. Pour lui, c’est un moyen efficace de tester une vaste population. Surtout dans un pays comme la Suisse qui dispose d’un bon système de gestion des eaux d’égout. C’est aussi relativement bon marché comparé aux autres moyens de test.
- L’article de mon collègue Simon Bradley
- Coronavirus: la situation en Suisse – mis à jour quotidiennement
Malgré les prêts Covid de la Confédération, beaucoup de petites entreprises se tournent vers les banques. Nombre d’entre elles ont accordé en 2020 quelque 10% de crédits en plus qu’une année auparavant aux sociétés de moins de 50 employés.
Ces entreprises ne voulaient pas des prêts Covid gratuits, garantis par la Confédération, ou elles n’y avaient pas accès. Car ces crédits Covid ne sont pas sans conditions. Il est notamment interdit de verser des dividendes aux actionnaires et d’investir dans l’infrastructure. On peut remplacer des machines, mais pas en acheter de supplémentaires.
De nombreuses PME ont donc préféré recourir aux prêts standards, quitte à payer des intérêts. Généralement, ces entreprises étaient dans une situation pas trop mauvaise, elles continuaient à travailler et n’étaient pas concernées par l’arrêt complet.
- L’articleLien externe de RTS Info
- L’hôtellerie-restauration a perdu plus de 40’000 emplois en 2020 – Keystone-ATS
Avec près de 4000 morts par jour, l’Inde est aujourd’hui un des pays les plus touchés par la pandémie. Comment s’en sortent les Suisses établis sur place? Plutôt bien en fait, car quand on en a les moyens, on peut vivre dans une bulle sanitaire.
Elles et ils sont officiellement 650 expatriés suisses en Inde. La plupart ont choisi de rester malgré les risques. À Goa comme à Mumbai, les témoignages recueillis montrent que tout le monde n’est pas égal face à la pandémie.
Quelques-uns ont toutefois fait le choix de rentrer au pays. Parmi eux, un ancien diplomate, qui tient à préciser que les images de chaos vues récemment à la télévision et sur les réseaux sociaux ne sont pas toute la réalité indienne. «Ici, il y a aussi des choses qui fonctionnent», précise-t-il.
- L’article de Daniel Eskenazi, à Mumbai
- Comment les Suisses vivent le confinement en Inde – il y a un an, Daniel Eskenazi avait déjà recueilli des témoignages d’expatriés suisses
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