La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
centre d asile

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour Suisses du monde,

Un rapport au vitriol d’Amnesty International, paru ce matin, dénonce des maltraitances envers les requérants d’asile hébergés dans les centres fédéraux. Les termes sont forts: pour l’ONG, certains cas seraient assimilables à de la torture - ce qui ne passe pas du tout du côté des autorités.

Et comme chaque mercredi, le gouvernement a fait son «point pandémie». On en sait désormais un peu plus sur les modalités du futur passeport sanitaire.

Excellente lecture,

centre d asile
Keystone / Walter Bieri

Amnesty International étrille les centres fédéraux d’asile en Suisse. Dans un rapport accablant publié ce mercredi, l’ONG s’inquiète de violations des droits humains et de maltraitances qui y seraient commises par des agents de sécurité d’entreprises privées, mandatées par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM).


Coups, contrainte physique, traitements punitifs, racisme… Pour Amnesty, certains abus rapportés pourraient être assimilables à de la torture. L’organisation s’appuie sur des entretiens avec 14 requérants, dont deux mineurs, et 18 témoins des situations dénoncées. Elle a aussi pu consulter des dossiers médicaux et des plaintes pénales.

La plupart des agents de sécurité rencontrés par Amnesty mettent en cause leur formation. Selon eux, leur hiérarchie encouragerait l’usage de la violence.

De son côté, le SEM nie formellement des violations systématiques commises dans les centres. «Amnesty place le SEM (…) sur le même plan que les régimes de non-droit et les dictatures militaires, ce qui n’a rien à voir avec la réalité», a-t-il réagi dans un communiqué. Il assure n’accepter aucune «contrainte disproportionnée» à l’égard des requérants et sanctionner les comportements incorrects.

Alain Berset
Le ministre de la Santé Alain Berset lors de sa conférence de presse ce mercredi. Keystone / Anthony Anex

Le gouvernement suisse a esquissé ce mercredi les grandes lignes du futur passeport sanitaire. Les grandes manifestations, les discothèques et les clubs devraient de nouveau être accessibles avec un certificat Covid. Le document pourrait aussi permettre les voyages, selon le Conseil fédéral.


Il ne sera en revanche pas question de devoir montrer patte blanche pour accéder aux lieux de la vie quotidienne. Magasins, transports publics, bureaux, écoles, réunions privées ou religieuses doivent être ouverts à tous, d’après le gouvernement. Une zone grise existe encore pour les lieux fortement fréquentés comme les restaurants, les cinémas et autres centres de loisirs.

Le passeport sanitaire sera destiné aux personnes vaccinées, guéries et testées négatives. L’administration est toujours en train d’élaborer le précieux sésame. Les premiers certificats ne devraient pas être établis avant le 7 juin, et disponibles pour toute la population au plus tard à la fin du mois.

  • Le suivi de la pandémie sur RTSinfo.chLien externe
  • Alors que les pass Covid arrivent en Europe, que fera la Suisse? Notre article
  • Coronavirus: la situation en Suisse – Notre article
  • Didier Pittet, le chef du service de prévention et contrôle de l’infection aux Hôpitaux de Genève, a rendu le rapport d’évaluation sur la gestion de la pandémie en France que lui avait commandé Emmanuel Macron. – son interview dans ForumLien externe

Plus

Discussion
Modéré par: Sara Ibrahim

Faut-il introduire un «passeport vaccinal» pour voyager, boire un verre dans un bar ou se rendre à un concert?

Votre opinion nous intéresse. Ecrivez-nous et participez au débat!

283 Commentaires
Voir la discussion
pesticides
Christian Beutler/Keystone

La Suisse se déchire comme rarement sur les deux initiatives anti-pesticides, en votation le 13 juin prochain. Partisans et opposants s’attaquent à coups d’arguments plus ou moins véridiques. swissinfo.ch s’est penché sur les faits et les chiffres, pour savoir où la Suisse se situe vraiment en matière de produits phytosanitaires.


En ce qui concerne les volumes de produits utilisés, la Suisse n’est ni la meilleure ni la pire en comparaison internationale. Sa consommation actuelle se situe à peu près au même niveau que ses voisins européens. Depuis 2011, les ventes de pesticides (surtout d’herbicides) y ont baissé plus fortement qu’en Autriche ou en Allemagne, mais moins qu’au Danemark ou en Italie par exemple.

Et qu’en est-il de la toxicité des produits utilisés? Cinq substances homologuées en Suisse sont considérées comme très, voire extrêmement dangereuses par l’OMS. Mais la grande majorité présentent un risque léger ou modéré pour l’être humain.

Il faut toutefois garder à l’esprit que la majorité des calories d’origine végétale des personnes vivant en Suisse viennent de l’étranger. Le danger pour la santé des consommateurs et consommatrices risque donc d’être sous-estimé si les importations ne sont pas prises en compte.

  • La Suisse et les pesticides, relation toxique ou mal nécessaire? Notre fact-checking
  • Notre dossier sur les enjeux des votations du 13 juin
  • Menacés, des initiants anti-pesticides placés sous protection policière – un article de RTSinfo.chLien externe qui traduit une tension grandissante
photo d archives Biden Poutine
Cette photo d’archives datée de 2011 montre une rencontre en Russie entre Joe Biden, alors vice-président des Etats-Unis, et Vladimir Poutine, qui était Premier ministre russe. Copyright 2011 The Associated Press. All Rights Reserved

La Suisse accueillera-t-elle prochainement un sommet américano-russe? C’est du moins l’affirmation du journal russe KommersantLien externe, dont le Temps se fait l’écho. Selon le quotidien moscovite, qui cite des sources gouvernementales, l’éventuelle rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine en juin pourrait avoir lieu sur sol helvétique.


Depuis que le président américain a évoqué la perspective d’un sommet avec son homologue russe, la Confédération faisait partie d’un petit groupe de pays pouvant jouer le rôle d’hôte, aux côtés de l’Autriche et de la Finlande. D’après Kommersant, la Suisse est désormais le choix le «plus probable», mais il n’est pas certain que Genève serait le lieu retenu.

Aucune décision n’a toutefois été prise à ce stade, et le Département fédéral des Affaires étrangères n’a pas commenté. Des pourparlers prévus ce mercredi soir entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays pourraient être décisifs.

Sergueï Lavrov et Anthony Blinken doivent se parler dans le cadre d’une réunion ministérielle du Conseil de l’Arctique à Reykjavik. Mais leurs déclarations avant le face-à-face ne présagent pas vraiment de la «désescalade» que Washington et Moscou disent souhaiter.

  • La Suisse favorite pour accueillir la rencontre Biden-Poutine – l’article du TempsLien externe (abonnés)
  • La tension est au rendez-vous avant un sommet Biden-Poutine – la dépêcheLien externe sur le site de 24 Heures
  • En 1985, Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan s’étaient rencontrés à Genève – dans les archivesLien externe de la RTS



Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision