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Nicolas Bideau

Aujourd’hui en Suisse

Suissesses et Suisses du monde, bonsoir,

Non, on ne parlera pas de football. À l’heure où vous découvrez ces lignes, le pays entier a les yeux rivés sur St-Petersbourg et bien malin qui dira l’issue de ce quart de finale.

Alors parlons plutôt des sujets qui fâchent. De la réforme fiscale négociée sous l’égide de l’OCDE qui ne serait pas la révolution annoncée, de l’OMS qui se prépare déjà pour la prochaine pandémie, ou de la vague de chaleur au Canada qui est liée à notre printemps pourri.

Alors finalement, le football…

Bonne lecture et excellent week-end.

Nicolas Bideau
Keystone

Pas de football, mais quand même… La victoire sur la France d’une Suisse «décomplexée» a fait du bien à l’image de notre pays. Parole de Nicolas Bideau, le directeur de Présence Suisse, chargé justement de «vendre» cette image à l’étranger. Il était ce matin l’invité de la RTS.


Depuis un mois, la Suisse vit une séquence assez exceptionnelle: l’abandon de l’accord-cadre avec l’Union européenne, le sommet Biden-Poutine à Genève, la victoire en football et enfin le choix d’un avion de combat américain. Notre pays changerait-il de ton et de taille?

«On sent une Suisse qui n’est plus dans ses petits souliers, qui s’affirme. Et je ne pense pas que cela puisse se retourner contre nous», dit Nicolas Bideau, convaincu que l’on a besoin de la Suisse à l’étranger, et qu’elle peut se permettre une certaine démonstration de puissance. «Pas seulement dans les seize mètres, mais aussi dans ses relations internationales.»

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Discussion
Modéré par: Sibilla Bondolfi

Accord-cadre, avion de combat: la Suisse tourne-t-elle le dos à l’Europe?

Le Conseil fédéral a mis fin aux négociations avec l’UE sur l’accord-cadre institutionnel. Et quelques semaines plus tard, il choisit d’acheter un avion de combat américain contre deux concurrents européens. Sommes-nous en train de tourner le dos à l’Europe, et faut-il s’en inquiéter? De l’article La Suisse enterre l’accord-cadre avec l’Union européenne De l’article «La…

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Mineur africain
Pep Bonet – Noor – Keystone

Un impôt minimum sur les bénéfices d’au moins 15% pour les multinationales: l’accord trouvé jeudi par 130 pays est présenté comme historique. Mais il y a les récalcitrants et ceux qui émettent des réserves – comme la Suisse. Les ONG, de leur côté, se gardent de crier victoire.


La déclaration commune prévoit aussi de répartir de manière «plus équitable» les bénéfices entre les pays où sont installés les sièges des entreprises et ceux où elles réalisent effectivement leur activité. Ce volet vise notamment les géants du numérique.

En Suisse, la Communauté de travail des œuvres d’entraide Alliance sud dénonce «une réforme qui ne profitera qu’aux riches», comme le fait l’ONG internationale Oxfam. La «révolution fiscale est absente», écrit Alliance Sud, car l’industrie des matières premières et le secteur financier ne seront pas tenus à la redistribution des bénéfices dans les pays de marché, et d’autre part, «le taux fiscal prévu de 15% est beaucoup trop bas».

Laboratoire de Spiez
Keystone / Peter Schneider

Le monde n’est pas encore sorti du coronavirus, mais l’OMS pense déjà à la prochaine pandémie. Et un de ses outils de lutte principaux sera en Suisse, dans les Alpes bernoises. Le Laboratoire de Spiez a été choisi comme BioHub pour stocker, analyser et partager rapidement des virus et des agents pathogènes entre laboratoires du monde entier.


Le Conseil fédéral et l’Organisation mondiale de la Santé ont signé un accord pour le lancement du Système BioHub, annoncé en novembre 2020. Pouvoir analyser rapidement les nouveaux agents pathogènes est en effet une étape essentielle pour contenir les maladies à un stade précoce et éviter leur propagation.

SWI swissinfo.ch s’est entretenu avec Isabel Hunger-Glaser, cheffe de la division biologie au Laboratoire de Spiez. Elle explique comment ce BioHub va fonctionner et quelles sont les mesures de sécurité qui l’entourent.

Chaleur au Canada
2021copyright©andy Bronson / The Herald

Le printemps et le début d’été «pourris» que nous connaissons en Europe contrastent avec le dôme de chaleur qui écrase l’ouest du Canada et des États-Unis. Pourtant, les deux sont liés. Plus que de réchauffement, c’est de dérèglement climatique qu’il faudrait parler.


«Lorsqu’on fait monter des températures à un endroit, on va faire descendre de l’air froid à un autre. C’est un effet de compensation», a expliqué à la RTS Lionel Peyraud, météorologue à Metéosuisse. Ces canicules dépendent souvent des jet streams, ces vents forts de haute altitude. Et cette année, on a un courant relativement proche de l’Europe, qui a de la peine à se rétracter vers le nord.

Mais si elles n’enchantent pas les vacanciers et font même peur, les abondantes précipitations que connaît l’Europe seront très utiles en cas de canicule ces prochaines semaines. Quand les sols sont humides, une partie de la chaleur sert à évaporer l’eau, rendant la canicule moins intense.

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