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Simonetta Sommaruga dans un parc éolien au Sénégal

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

A l’heure des grands départs en vacances, la Suisse attend toujours de voir son certificat sanitaire officiellement reconnu par ses voisins européens. C’est pour très bientôt, nous dit-on.

Nous avons aussi de la politique étrangère au menu, avec le voyage «climatique» de la conseillère fédérale Sommaruga en Afrique et de nouvelles sanctions adoptées par Berne à l’encontre de responsables biélorusses.

La Biélorussie, un pays qui ne brille pas par son respect de la liberté d’expression… En la matière, que peut-on apprendre de la démocratie directe helvétique? Un nouvel épisode de notre série Liberté d’expression se penche sur la question.

Excellente lecture,

photographie de l app de certificat Covid suisse
Le certificat sanitaire suisse est encore en attente d’être intégré au système européen, mais cela ne devrait plus tarder. Keystone / Laurent Gillieron

La reconnaissance du certificat sanitaire suisse par l’Union européenne serait imminente. Selon la RTS, elle devrait entrer en vigueur vendredi ou lundi prochain au plus tard.


Opérationnel depuis le 7 juin, le certificat suisse attendait encore un feu vert pour être effectivement utilisable aux frontières européennes. Il fallait pour cela obtenir l’accord d’un comité spécial composé de représentants de tous les Etats membres.

C’est désormais chose faite, ont confirmé quatre sources européennes au média de service public. La Commission européenne doit encore approuver la décision par une procédure écrite, qui est en cours.

Le passeport sanitaire suisse sera ensuite valable dans les 27 pays de l’UE, plus l’Islande et la Norvège, ainsi que dans deux micro-Etats du continent.

  • La reconnaissance européenne du certificat sanitaire suisse est imminenteLien externe
  • L’Italie contrôle tous les passagers des trains Eurocity en provenance de Suisse – le sujet de la RTSLien externe
  • Les conditions à connaître avant de partir cet été en vacances en Europe – l’article de RTSinfo.chLien externe
  • Coronavirus: la situation en Suisse – notre article
Simonetta Sommaruga dans un parc éolien au Sénégal
Simonetta Sommaruga lors d’une visite d’un parc éolien à Taiba N’diaye, au Sénégal, le 6 juillet 2021. Keystone / Anthony Anex

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga est depuis lundi en visite de travail d’une semaine en Afrique. La Suisse veut renforcer sa coopération pour la protection du climat avec le Sénégal et le Ghana.


Mardi à Dakar, la ministre de l’Environnement a signé un accord bilatéral de coopération climatique avec le Sénégal. Et depuis ce mercredi, Simonetta Sommaruga est au Ghana, où un tel accord a déjà été conclu. Dans les deux pays, Simonetta Sommaruga a prévu de visiter différents projets énergétiques et environnementaux.

La Suisse s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de moitié d’ici 2030, mais elle peine à y arriver dans la pratique, comme l’a montré le rejet de la loi CO2 en juin. Elle prévoit donc de compenser une partie de ses émissions par des projets de protection du climat dans d’autres pays.

Mais ces mécanismes de compensation font débat. Ils sont vus d’un œil critique par les ONG, pour qui ces investissements devraient se faire en plus des efforts faits en Suisse, et non pas à leur place.

  • Simonetta Sommaruga se rend en Afrique pour des accords climatiques – l’article de RTSinfo.chLien externe
  • La Suisse et le Sénégal signent un accord de coopération climatique: interview de Simonetta Sommaruga dans ForumLien externe
  • Notre interview de Simonetta Sommaruga après sa visite virtuelle en Californie
  • Notre article sur le premier accord bilatéral de ce type entre la Suisse et le Pérou
  • La Suisse réduit ses émissions de CO2, mais pas assez vite
Rencontre entre les chefs d Etats suisse et biélorusse en février 2020
En février 2020, le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères Ignazio Cassis avait rencontré le président biélorusse Alexandre Loukachhenko à Minsk. Keystone / Juri Oreshkin / Belta / Pool

La Suisse élargit ses sanctions à l’encontre de la Biélorussie. Berne a ajouté 78 noms et 7 organisations à la liste des responsables et secteurs visés, une décision qui sera effective dès 18h00 ce mercredi, a indiqué le Secrétariat d’Etat à l’économie.


La Confédération s’est ralliée à la dernière vague de sanctions économiques et individuelles adoptées par l’UE et entrées en vigueur fin juin. Parmi les personnalités sanctionnées, on trouve des membres de la famille du président Alexandre Loukachenko, ainsi que des ministres, des parlementaires, des juges, des responsables du contrôle aérien et des hommes d’affaires.

Ces nouvelles sanctions ont été adoptées en réponse à l’interception d’un avion de ligne le 23 mai par Minsk. Les autorités biélorusses avaient arrêté un journaliste d’opposition biélorusse et sa compagne russe, qui se trouvaient à bord.

Mais le régime d’Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, est déjà ciblé par de multiples sanctions occidentales pour avoir violemment réprimé la contestation massive qui a suivi la présidentielle d’août 2020.

  • Nestlé tancé par des ONG pour ses publicités en Biélorussie – la dépêche sur le site du NouvellisteLien externe
  • L’opposition biélorusse s’en prend aux géants du tabac installés en Suisse – notre article
  • «Le Kremlin ne peut que constater l’impopularité de Loukachenko» – notre interview du spécialiste Benno Zogg
  • Biélorussie: un nouveau partenaire déjà embarrassant pour la Suisse – notre article (août 2020)

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Discussion
Modéré par: Renat Kuenzi

Votre liberté d’expression est-elle en danger?

La liberté d’expression est un droit humain universel. Mais elle est de plus en plus sous pression, y compris dans les démocraties établies. Parmi les raisons invoquées: le pouvoir des réseaux sociaux, des dirigeants plus autoritaires et la pandémie de coronavirus.  Même en Suisse la liberté d’expression ne va pas toujours de soi. Sans parler de…

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Man pulling plants on plastic sheet through street
Certains militants sont prêts à payer de leur personne pour attirer l’attention sur leur initiative populaire, comme ici à Genève pour demander davantage d’arbres et de meilleurs transports publics en ville. Keystone/Martial Trezzini

En matière de liberté d’expression justement, quels enseignements peut-on tirer de l’expérience de la démocratie directe suisse? Mes collègues Urs Geiser et Jonas Glatthard se penchent sur le sujet dans un nouvel épisode de notre série Liberté d’expression.


Ils notent que si la Suisse n’a voté que deux fois en 170 ans pour définir de manière explicite les «limites» de la liberté d’expression, cette dernière est implicitement présente dans des dizaines de votations.

Et pour ce qui est des thèmes et des arguments utilisés lors des campagnes, presque tous les coups sont permis. Les violations des droits de la personnalité et la protection de la vie privée sont les seules limites. Certains mouvements, notamment à droite, font d’ailleurs largement usage de cette liberté.

Mais le système suisse a aussi ses failles. Certains arguments et thématiques n’apparaissent pas dans le débat public, par manque de ressources et d’alliés politiques. Et le risque existe de voir se renforcer des élans antidémocratiques, qui saperaient la liberté d’expression en diffusant des allégations infondées.


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