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Personne âgée regardant un globe terrestre

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne,

Les Suisses sont riches; les retraités partent à l’étranger pour profiter de la plage et du soleil. Eh bien, voici deux affirmations qui tiennent en partie du cliché. Comme vous pourrez le lire dans cette sélection du jour, si beaucoup de retraités s’installent à l’étranger, c’est souvent pour des questions financières.

Ah, un détail encore. Que vous soyez ou non à la retraite, sachez que si vous voulez venir en Suisse depuis l’étranger, il vous faudra désormais obligatoirement présenter un pass sanitaire.

Bonne lecture,


Homme debout devant un bâtiment
zvg

Les Suisses sont très fiers de leur démocratie directe; certainement à juste titre. Il leur semble donc évident que d’autres pays devraient adopter ce système politique qui laisse largement au peuple la possibilité de s’exprimer sur des sujets concrets. Pourtant, référendums et initiatives populaires semblent encore bien lointains dans un pays aussi proche que l’Allemagne.

La démocratie directe ne fait plus partie des sujets de la campagne en vue des élections fédérales allemandes du 26 septembre. L’instauration d’un système de démocratie directe au niveau fédéral n’est pas pour demain, ni même pour après-demain. C’est d’autant plus étonnant que des formes de démocratie participative connaissent un vrai succès au niveau des municipalités et des Länder.

Dans une interview accordée à swissinfo.ch, le porte-parole du mouvement «Plus de démocratie» avance des explications. Pour Ralf-Uwe Beck, le Brexit et l’enthousiasme de l’extrême-droite pour la démocratie directe expliquent en partie le manque d’intérêt pour cette question dans la cadre des élections fédérales.   

Mais pour le porte-parole de «Plus de démocratie», ce n’est qu’une question de temps pour que la démocratie directe émerge au niveau fédéral. Le fait que l’on ne discute pas de la nécessité de la démocratie directe dans les Länder, mais seulement des modalités, est un signe que les choses sont appelées à changer.   

Personne âgée regardant un globe terrestre
123rf

Chaque année, des milliers de Suisses quittent leur pays pour s’installer à l’étranger. Leurs motivations sont diverses, souvent ce choix est motivé par des questions financières. En d’autres termes, ces retraités partent à l’étranger pour échapper à la précarité dans leur pays.

Les statistiques n’indiquent pas quelles sont les raisons qui poussent des Suisses qui ont passé toute leur vie dans leur pays à s’expatrier une fois l’âge de la retraite atteint. Mais une chose est sûre: leur nombre est en augmentation. En 2019, 3135 personnes de plus de 65 ans se sont expatriées, soit environ 10% du total des émigrations. Autre chiffre: en 2020, près de 120’000 rentes vieillesses (AVS) étaient versées à des Suisses établis à l’étranger.

Même si les motivations ne sont pas étayées par des statistiques, swissinfo.ch a recueilli des témoignes parmi la communauté des Suisses de l’étranger. Et ceux-ci confirment que l’émigration se fait dans bien des cas plus par nécessité que par choix. La conjugaison d’un coût de la vie très élevé en Suisse et de retraites très modestes fait que certains retraités préfèrent partir à l’étranger que de tirer le diable par la queue en Suisse.

Cette situation est-elle triste? Oui, probablement un peu. Mais terminons tout de même par une note positive. A une exception près, toutes les personnes qui ont raconté leur histoire à swissinfo.ch ont affirmé ne finalement pas regretter leur choix. À tel point que certaines ne reviendraient jamais en Suisse, même si elles en avaient les moyens.

  • L’article de notre journaliste spécialiste de la Cinquième Suisse
  • En 2019, l’émission «Temps présent» de la RTS diffusait le reportageLien externe «Ma retraite en exil» (durée de 55 minutes)
Contrôle de pass sanitaire
Keystone / Pierre Albouy

Sur le front sanitaire, le gouvernement suisse continue sur la voie d’un durcissement des mesures de lutte contre la pandémie. Dès lundi, les personnes non vaccinées ou non guéries devront présenter un test négatif à leur entrée en Suisse. Le conseil fédéral souhaite ainsi éviter une hausse des cas après les vacances d’automne.

Les personnes concernées devront un test rapide antigénique ou un test PCR à leur entrée en Suisse, quel que soit le pays de provenance ou le moyen de transport utilisé. Celle qui ne seront pas en mesure de présenter le résultat d’un test devront se fait tester immédiatement après l’entrée en Suisse, puis une seconde fois dans un délai de quatre à sept jours.

Il existe cependant des exceptions. Seront exemptés de cette obligation: les enfants de moins de 16 ans, les frontaliers, les personnes en transit et celle qui franchissent la frontière pour transporter des marchandises ou des personnes dans le cadre d’une activité professionnelle.

Toujours en matière de tests, les voix se font de plus en plus nombreuses pour réclamer leur gratuité. Le gouvernement avait décidé qu’ils deviendraient payants dès le 1er octobre, sauf pour les écoles, les maisons de retraite et les entreprises. Lors de sa séance de vendredi, le conseil fédéral n’est pas revenu sur sa décision, mais a indiqué avoir pris note de l’évolution de la discussion et être prêt à chercher des solutions pour certaines catégories de personnes.

  • La situation sanitaire en Suisse résumée sur swissinfo.ch
  • Le guide pratique de swissinfo.ch pour les voyages en Suisse
  • Le dossierLien externe coronavirus de RTS Info
  • Comme le montre cet articleLien externe du quotidien Le Temps, en matière de tests aussi, la Suisse est un îlot de cherté
Photo du ministre suisse de la Santé
Keystone

On la croyait réglée, mais ce que l’on appelle désormais l’«affaire Berset» refait surface. Pour mémoire, cette affaire tourne autour d’une tentative de chantage qu’une femme aurait exercée à l’encontre du conseiller fédéral socialiste Alain Berset.

Elle avait été dévoilée en novembre dernier par la Weltwoche. Ce magazine alémanique très proche de l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) indiquait qu’une femme avait réclamé 100’000 francs au ministre pour ne pas révéler une liaison extraconjugale qu’ils auraient eue. Une affaire purement privée, certes, mais le problème est que des moyens de l’État avaient été engagés pour régler ce cas.

L’affaire avait été jugée et la femme condamnée pour tentative de chantage. Mais la Weltwoche revient aujourd’hui avec de nouveaux détails, concernant l’ampleur des moyens publics engagés et la durée de la liaison supposée entre la femme et le ministre de la Santé.

Ces révélations provoquent un certain malaise dans la classe politique et ravivent les questions. Il a été décidé que la sous-commission de gestion chargée du dossier se pencherait à nouveau sur le cas. Affaire à suivre, donc.

  • Les nouvelles questions de l’«Affaire Berset» à lireLien externe sur le site du quotidien 24 heures
  • Le même thème, mais en beaucoup plus résuméLien externe, sur le site du Matin.ch
  • En novembre dernier, Alain Berset s’exprimaitLien externe sur cette tentative de chantage sur les ondes de la RTS

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