La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
Affiche pour de meilleurs soins infirmiers

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

L’origine exacte de cette pandémie qui nous occupe depuis des mois restera probablement à tout jamais inconnue. C’est en tout cas ce que craignent bon nombre de scientifiques. Dommage. En revanche, les enquêtes montrent clairement qu’elle n’aura finalement pas trop pesé sur le moral des Suisses. Et ça, c’est positif.

Bonne lecture,

Chauve-souris
Copyright 2021 The Associated Press. All Rights Reserved.

Cela fait près de deux ans que le coronavirus marque l’actualité du monde entier. Mais même après tout ce temps, on ne connaît toujours pas l’origine exacte de ce virus. Et ce n’est pas faute de chercher.

Dans un éditorial publié récemment dans la Revue Nature, des scientifiques ayant mené l’enquête sur mandat de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) disent craindre de ne jamais obtenir de réponse définitive. Trouver la cause est déjà compliqué d’un point de vue scientifique. Mais les imbrications politiques rendent la quête de la vérité encore plus ardue.

Les spécialistes qui ont participé à cette quête déplorent le manque de collaboration de la Chine. Dans l’une de ses rares critiques adressées à l’encontre de l’Empire du Milieu, le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a ainsi indiqué que la Chine ne s’est jamais montrée à 100% coopérative ni transparente.

Malgré les difficultés, les scientifiques ont pu se faire une idée sur l’apparition de la pandémie. En Suisse, la plupart des virologues penchent plutôt pour la théorie d’une transmission de l’animal à l’humain. La thèse d’une fuite dans un laboratoire de Wuhan ne peut cependant pas être totalement écartée

  • Article de swissinfo.ch consacré à l’origine du coronavirus
  • Selon cet articleLien externe du Journal du dimanche (France), il sera bientôt trop tard pour trouver l’origine de la pandémie
  • La chauve-souris reste très suspecte, comme l’indique cet articleLien externe de franceinfo
Couple observant un coucher de soleil au bord d un lac
Keystone

Les statistiques semblent montrer que la pandémie a un peu pesé sur le moral de la population. Avant le confinement, 79,2% des Suisses se déclaraient heureux, contre 73,9% après, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique. La chute n’est donc pas aussi dramatique qu’on aurait pu le craindre.

Les chiffres montrent que 11,3% de la population totale a vu ses revenus baisser. Sans surprise, c’est le personnel de l’hôtellerie et de la restauration qui a été le plus touché (35,5%), suivi par les personnes à bas revenu (19,5%) et celles de nationalité étrangère (16,7%).

Globalement élevée, la satisfaction par rapport aux relations personnelles et à l’état de santé n’a que peu évolué. En revanche, plus de 40% de la population estime que la pandémie a eu des effets négatifs sur sa santé mentale. Les jeunes, de 16 à 24 ans, ont été plus affectés (55,1%) par ce phénomène.

L’enquête de l’Office fédéral de la statistique montre encore que, malgré les difficultés et les contraintes, la population suisse a gardé confiance en ses autorités. Ce taux de confiance figure encore parmi les plus élevés d’Europe.

  • Les principaux résultats de l’étude présentés dans un articleLien externe du Matin
  • Présentation des statistiques dans une dépêcheLien externe ATS publiée sur le portail de Bluewin
  • L’info à la source: tous les résultats sur l’enquête sur le siteLien externe de l’Office fédéral de la statistique
Affiche pour de meilleurs soins infirmiers
Keystone / Peter Klaunzer

La pandémie a mis en lumière les difficultés vécues par le personnel hospitalier: manque de personnel, épuisement, horaires éprouvants, peu de reconnaissance… Ces difficultés deviennent aujourd’hui un thème politique, avec le lancement officiel de la campagne pour améliorer leurs conditions de travail.

Le peuple suisse devra se prononcer le 28 novembre sur une initiative populaire intitulée «Pour des soins infirmiers forts», qui réclame notamment des plannings fiables, des possibilités de développement professionnel, des structures favorables aux familles ainsi que des possibilités d’augmentations salariales.

A noter que le Parlement a d’ores et déjà accepté un contre-projet indirect, qui prévoit un milliard de francs sur huit ans pour la formation et la formation continue. Ce contre-projet, qui n’entrera en vigueur que si l’initiative populaire est refusée, prévoit également que le personnel hospitalier pourra facturer directement certaines prestations.

  • Présentation du lancement de la campagne dans un reportageLien externe de la RTS
  • L’info à la source: le dossierLien externe de l’Office fédéral de la santé publique
  • Présentation du contre-projet dans une dépêche ATS diffusée par swissinfo.ch
Jeune femme noir préparant des aliments
zvg

Des voix s’élèvent pour «décoloniser l’aide au développement». En d’autres termes, l’aide apportée par des ONG occidentales dans les pays du Sud n’est pas forcément toujours adaptée aux conditions sur place. Mais attention aux clichés: un ancrage local n’empêche pas forcément de se heurter aux mêmes difficultés.

Exemple en Zambie, où Thomas Furrer, un Suisse qui a grandi au Cameroun, dirige une ferme avec sa femme zambienne, Gladys Shonga-Furrer. Cette exploitation agricole est destinée à créer des emplois et à stimuler l’économie de la région. Le projet a même été souhaité et lancé par le chef du village.

Pourtant, les difficultés ne manquent pas et sont les mêmes que pour les ONG occidentales. L’une des principales difficultés est d’impliquer la population locale dans le projet. Le manque de collaboration des autorités villageoises rend également les choses difficiles.

Philanthrope et réalisatrice, Cornelia Gantner a consacré un documentaire à l’action mise en œuvre par ce couple en Zambie. Dans une longue interview, elle y raconte sa vision de l’aide au développement.

  • L’interview de Cornelia Gantner dans cet article de swissinfo.ch
  • Autre article de swissinfo.ch consacré à la problématique plus générale de l’aide occidentale dans le Sud
  • Point fort – La Suisse et ses colonies

Plus

Archives

L’aide au développement est-elle colonialiste?

Le système d’aide au développement reflète-t-il l’ère coloniale, avec l’idée que le Sud ne peut pas s’en sortir seul et a besoin de l’aide de «sauveurs blancs»? Qu’en pensez-vous? De l’article #NoWhiteSaviors: L’aide fournie par les blancs est-elle colonialiste? De l’article Développement: l’aide occidentale en concurrence avec les ONG locales De l’article Comment «décoloniser» l’aide…

72 Commentaires
Voir la discussion

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision