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Présentation du tracé du Tour de France sur un écran géant

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

Les thèmes de l’actualité de ce jeudi sont assez hétéroclites. Vous y apprendrez notamment que l’édition 2022 du Tour de France fera son grand retour en Suisse. Et concernant les routes toujours, vous pourrez prendre la température de l’opinion de la population face aux restrictions de circulation dans les villes.

Bonne lecture.

Chalets en construction
© Keystone / Gaetan Bally

Ces derniers mois, nous vous avons très souvent parlé des effets de la pandémie, la plupart du temps sous l’angle de la santé ou des mesures de protection et de leurs conséquences directes. Mais cette pandémie implique aussi une multitude d’effets sur la vie quotidienne, dont les médias parlent de plus en plus ces derniers jours.

Les retards de livraisons et les manques de pièces détachées provoquent parfois des difficultés d’approvisionnement. Le problème était déjà connu pour des objets très demandés durant le semi-confinement, comme les vélos et le matériel informatique. Mais désormais, il faut aussi s’armer de patience pour acheter une voiture neuve ou certains appareils électroménagers.

Comme d’autres pays, la Suisse est également confrontée à une hausse continuelle assez forte des prix de l’énergie, en premier lieu du gaz et des carburants. En moyenne, le prix du litre d’essence a augmenté de 31 centimes depuis le début de l’année et celui du diesel de 28 centimes. Cela faisait sept ans que le prix des carburants n’avait pas été aussi élevé; toutefois, le record de 2008 n’est de loin pas encore atteint.

Vous saurez enfin que pénurie et envolée des prix frappent également un marché bien spécifique, celui des iconiques chalets suisses. La pandémie a en effet poussé les Helvètes vers les résidences secondaires, même des chalets en pleine montagne. Elle a complètement relancé ce marché immobilier, qui avait connu une légère baisse après l’acceptation d’une initiative populaire demandant un plafonnement de la part des résidences secondaires dans les communes.


Panneau de limitation de vitesse
Keystone / Jean-christophe Bott

Fédéralisme oblige, les différents échelons de la politique suisse y vont de leurs propres mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est ainsi que l’on voit des décisions prises non seulement à l’échelle de la Confédération et des cantons, mais aussi des villes. Un sondage montre cependant que la population se montre souvent sceptique, voire hostile, face aux plans climat ambitieux de plusieurs municipalités romandes.

Réalisée par l’institut M.I.S. Trend et baptisé Sophia, l’étude montre que les responsables politiques municipaux, surtout à gauche, sont très confiants dans la capacité des villes à proposer des solutions pour assurer la transition écologique. Mais le sondage indique que la population – qu’elle ait une sensibilité de gauche ou de droite – n’est pas très enthousiaste. Un argument souvent avancé – par près de la moitié des personnes interrogées – est que les mesures proposées contribueront à accroître encore les inégalités sociales.

Le scepticisme tend à se transformer en hostilité lorsque les mesures de protection du climat touchent à la mobilité. Dans ce domaine, le décalage est important entre ce que pensent les leaders, de gauche ou de droite, et leur électorat respectif. Selon l’étude, des mesures comme la généralisation des zones à 30 km/h, la diminution des places de parc ou l’interdiction des véhicules thermiques engendrent une grogne qu’il serait dangereux de ne pas prendre en compte.

Le refus, cette année, de la loi fédérale sur le CO2 avait déjà montré un décalage entre les leaders politiques et la population. Pour autant, la population n’est pas systématiquement hostile à toutes les mesures proposées. Le sondage montre que les personnes interrogées sont majoritairement favorables à la piétonnisation des centres-villes, aux vélos électriques ou encore à l’autopartage.

  • ArticleLien externe très complet sur les principaux enseignements du sondage à lire dans Le Temps
  • Si vous avez moins de temps, voici une versionLien externe plus synthétique sur le site de watson.ch
Présentation du tracé du Tour de France sur un écran géant
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Et une fois n’est pas coutume, une petite nouvelle de sport dans ce tour d’horizon de l’actualité. Le tracé du prochain Tour de France a été officiellement dévoilé ce jeudi à Paris. L’édition 2022 de la Grande Boucle – la 109e – fait la part belle au canton de Vaud.

Le samedi 9 juillet, l’étape partie de Dole, dans le Jura français, se terminera à Lausanne, chef-lieu du canton de Vaud et capitale olympique. Le lendemain, le peloton partira de la petite ville vaudoise d’Aigle, siège de l’Union cycliste internationale, pour rejoindre Châtel, en Haute-Savoie, non loin de la frontière suisse.

Le Tour de France fait régulièrement de petites incursions sur sol étranger. D’ailleurs, les trois premières étapes de l’édition 2022 auront lieu au Danemark. Le dernier passage de la Grande Boucle en Suisse avait eu lieu en 2016

  • PrésentationLien externe du tracé du TdF 2022 sur le site du Matin
  • ArticleLien externe du Temps consacré aux espoirs qu’Aigle place dans le TdF (abonnement)
  • Une petite visite du Château d’Aigle avant même le passage du Tour dans cet article de swissinfo.ch
  • En 2016, cet articleLien externe d’Arc Info retraçait la longue histoire entre la Suisse et le TdF
Vers de la farine dans une poêle
© Keystone / Peter Klaunzer

Le bétail ayant un impact environnemental important, les insectes sont parfois présentés comme la nourriture du futur. Mais le marché suisse montre que ce n’est pas encore demain qu’ils remplaceront la viande et la volaille sur les étals.

La Suisse avait fait œuvre de pionnière en 2017, en devenant le premier pays européen à autoriser l’élevage et la commercialisation des insectes pour l’alimentation. Mais quatre ans plus tard, vers de farine, grillons et sauterelles n’ont pas convaincu un large public.

Patron de la première ferme à insectes de Suisse, Jean-Yves Cuendet admet que l’aversion des Suisses pour les insectes a été sous-estimée. Cette répugnance à manger des insectes est avant tout due à des a priori culturels et à des habitudes alimentaires qui ont la vie dure.

La Suisse compte seulement deux fermes à insectes et seule une douzaine de petites entreprises dans ce secteur, qui reste un marché «de niche». Mais l’avenir n’est pas totalement bouché. Si les humains restent difficiles à convaincre, la production de nourriture à base d’insectes pour animaux d’élevage omnivores, voire pour animaux domestiques, se heurte à moins de résistance et pourrait rapidement se développer.

  • Écoutez l’émission de radio Ici la SuisseLien externe de la RTS qui fait le point sur la consommation d’insectes
  • Si vous préférez la vidéo, ce reportageLien externe du Téléjournal du 4 mai 2018 parlait déjà de la difficulté des insectes à séduire les palais
  • Et si vous préférez l’écrit, un articleLien externe de la Tribune de Genève, toujours sur le même sujet (inscription nécessaire)

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