Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
Il est à nouveau beaucoup question de santé pour la revue de l’actualité de ce vendredi, avec une pandémie qui semble fortement repartie à la hausse, principalement dans les pays germaniques. Vous pourrez également prendre connaissance des arguments pour et contre l’initiative «Pour des soins infirmiers forts», qui sera soumise au vote le 28 novembre.
Bonne lecture,
La Suisse se bat pour faire revenir les touristes étrangers sur son sol. Une grande offensive de charme a été lancée à Paris, dans un magasin très réputé du quartier du Marais: le Bazar de l’Hôtel de ville.
L’exposition est organisée par Suisse Tourisme, Présence Suisse et l’ambassade de Suisse en France. Le grand magasin vend près d’une centaine de marques suisses, qui incarnent l’innovation, l’authenticité et la durabilité. L’opération de promotion englobe aussi un stand où il est possible de gravir le Cervin en 3D.
Le but est de séduire et de faire revenir en Suisse les touristes français dont le nombre a diminué de 38% en une année à cause de la pandémie. Le marché français est important pour le tourisme suisse, puisqu’il figure au 3e rang de la clientèle européenne et au 5e de la clientèle mondiale.
De manière plus générale, le tourisme suisse multiplie les efforts pour attirer les touristes étrangers et récupérer du tassement des nuitées provoqué par la pandémie. Mercredi, le ministre de l’Économie, Guy Parmelin, avait présenté la nouvelle stratégie touristique de la Confédération qui ajoute une contribution au développement durable à la liste de ses objectifs. L’idée est de s’adapter aux comportements post-Covid et d’attirer des touristes toute l’année et sur l’ensemble du territoire.
- Présentation de la nouvelle stratégie touristique de la Suisse dans cette dépêcheLien externe publiée par le Temps
- ArticleLien externe du quotidien 24 heures consacré aux cinq défis que le tourisme suisse doit relever (inscription nécessaire)
- ReportageLien externe du Téléjournal de la RTS consacré à l’offensive de charme du tourisme suisse à Paris
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Les nouvelles ne sont pas très bonnes sur le front de la pandémie et différents indices montrent que l’hiver pourrait être difficile. Le nombre d’infections repart à la hausse dans de nombreux pays. L’épidémie est en train d’exploser en Allemagne et en Autriche. La Suisse est un peu moins touchée, mais la courbe y est aussi clairement ascendante.
Les chiffres montrent une corrélation entre le taux de vaccination et le nombre d’infections. Par exemple, la France, bien plus vaccinée que l’Allemagne, est moins touchée par la recrudescence de la pandémie que son voisin d’outre-Rhin. Le même constat peut être dressé à l’échelle suisse où le nombre de cas augmente plus fortement dans les cantons où le taux de vaccination est plus faible.
Les autorités sanitaires suisses continuent donc de miser sur la vaccination de masse pour pouvoir juguler la pandémie. Dans une interview, Guy Parmelin a d’ailleurs indiqué qu’une dose de rappel (3e dose), déjà disponible pour les personnes de plus de 65 ans ou immunodéprimées, serait «bientôt proposée à l’ensemble de la population».
Pour accélérer le mouvement, les autorités ont mis sur pied une «semaine de la vaccination» dont le bilan est assez mitigé. Elle montre qu’il est souvent plus facile de prêcher à des convaincus. La piqûre de rappel a connu un grand succès auprès des personnes âgées. En revanche, peu de non vaccinés ont profité de l’occasion pour franchir le pas. En Suisse romande, les concerts de soutien à la vaccination ont connu un flop à Lausanne et Sion, possiblement parce que les billets à disposition avaient été en grande partie réservés par des opposants à la vaccination.
- Pour le magazine français Les ÉchosLien externe, l’Allemagne se prépare à un «décembre amer»
- Le point sur la situation sanitaire en Suisse sur swissinfo.ch
- ArticleLien externe de l’émission CQFD de la RTS expliquant pourquoi les cas de Covid explosent malgré le taux de vaccination
- InterviewLien externe du Président de la Confédération Guy Parmelin à écouter sur RTS Info
- ArticleLien externe du matin consacré au succès de la 3e dose
Les votations fédérales du 28 novembre approchent et il ne sera très bientôt plus possible pour la SSR de parler directement des trois objets soumis au vote. C’est la raison pour laquelle nous vous présentons une dernière fois les arguments des partisans et des adversaires de l’initiative «Pour des soins infirmiers forts».
La Suisse est confrontée à un manque de personnel soignant qui est apparu clairement durant la pandémie. L’initiative populaire émanant de l’Association suisse des infirmières et infirmiers présente des solutions pour améliorer la situation. Il s’agit principalement d’améliorer la formation du personnel infirmier et de revaloriser cette profession grâce à de meilleures conditions de travail et une définition des salaires.
Le camp de refus n’est pas sourd à toutes les revendications, mais estime que l’initiative va trop loin. Il juge en particulier qu’il ne revient pas à la Confédération de réglementer les conditions de travail et les salaires. À l’initiative, il préfère donc le contre-projet concocté par le gouvernement et le parlement et qui prévoit notamment un effort d’un milliard de franc en faveur de la formation.
Quelle que soit la pertinence des différents arguments, il n’en reste pas moins que la situation est toujours tendue dans les hôpitaux. Tout dernier épisode en date: le syndicat des services publics dénonce «une situation très critique» due à un manque de personnel au CHUV de Lausanne. La direction de l’établissement relativise et juge que ce manque de personnel provient d’absences ponctuelles et non d’un problème de fond.
- Découvrez les arguments qui plaident en faveur de l’initiative «Pour des soins infirmiers forts»
- Découvrez les arguments qui plaident contre l’initiative «Pour des soins infirmiers forts»
- Le problème de personne au service pédiatrique du CHUV relatéLien externe par RTS info
- Le dossierLien externe de RTS info sur les votations fédérales du 28 novembre
- Les informations officiellesLien externe de la Confédération sur les votations fédérales du 28 novembre
Poursuite de notre série consacrée à l’émigration du Jurassien Yannick Iseli au Nicaragua. Ce nouvel épisode aborde une question qu’auront peut-être connue bon nombre de personnes ayant choisi de quitter la Suisse pour s’installer dans un pays étranger: que faire lorsque l’argent vient à manquer?
Dans ce nouvel épisode, nous retrouvons Yannick Iseli qui est désormais installé depuis six mois en Amérique centrale. Les bonnes nouvelles ne manquent pas: la rénovation de sa maison avance bien, les plantes de sa future exploitation agricole se développent lentement mais sûrement, il a trouvé des amis sur qui il peut compter et a connu un véritable coup de foudre avec… une perruche.
Mais si les choses se passent globalement assez bien, les difficultés ne sont pas pour autant absentes. Dans cet épisode, vous pourrez découvrir quelles solutions cet expatrié de fraîche date a trouvées pour faire face à une rivière déchaînée, un vol et un budget qui s’amenuise à vue d’œil.
- Le nouvel épisode de l’émigration de Yannick Iseli au Nicaragua à lire sur swissinfo.ch
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