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Camp de Roj Syrie

Aujourd’hui en Suisse

Amies et amis lectrices et lecteurs, bonjour,

Peut-on être une islamiste radicale à 9 ou à 15 ans? Les familles et les professionnels qui vont encadrer les deux jeunes filles enfin rentrées à Genève vont devoir démontrer qu’il y a une vie après l’horreur. Que l’endoctrinement est réversible et que le temps guérit les plaies.

En attendant, ce premier rapatriement d’enfants de djihadistes suisses est un signe d’espoir pour toutes celles et tous ceux qui croupissent encore dans les camps de l’après Daech, et chez qui chaque morne journée ne fait que renforcer le ressentiment, voire la haine.

Bonne lecture, 

Camp de Roj Syrie
Copyright 2019 The Associated Press. All Rights Reserved.

C’est la première fois que la Suisse mène ce type d’opération: deux filles d’une mère djihadiste ont été rapatriées après avoir passé plus de cinq ans en Syrie. Âgées de 9 et 15 ans, elles sont de retour dans le canton de Genève. Leur mère, profondément radicalisée et qui les avait enlevées en 2016, est restée sur place et a finalement consenti à leur départ.


Cela faisait plusieurs mois que les pères des deux filles demandaient à leur rapatriement à la Confédération. Ce retour pose la question de la sécurité du territoire national. «Il y a toujours un risque, mais cette action fait partie d’une stratégie qui a été voulue par le Conseil fédéral», e expliqué dans La Matinale de la RTS André Duvillard, délégué au Réseau national de sécurité.

Il va s’agir maintenant de redonner un cadre stable à ces deux jeunes filles, un travail qui va se poursuivre sur plusieurs années. Le suivi sera assuré par des professionnels de la psychiatrie pour enfants et adolescents, d’institutions socioéducatives et de la police. La famille, et notamment les deux pères, sera également intégrée au processus.

UBS
Keystone / Yoan Valat

Après trois ans de marathon judiciaire, la Cour d’appel de Paris rendra sa décision le 13 décembre sur le litige qui oppose UBS à l’État français. Accusés de démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale, la banque suisse ainsi que quatre de ses anciens hauts cadres risquent de lourdes amendes.


Condamnée en première instance en 2019, la banque suisse avait écopé d’une amende de 3,7 milliards d’euros et de 800 millions d’euros de dommages et intérêts. La défense de l’UBS avait à l’époque dénoncé le manque de preuves avancées par le Parquet et l’avait accusé de faire «le procès de la Suisse».

L’avocat général réclame désormais de l’UBS 2 milliards d’euros d’amende et un milliard d’euros de dommages et intérêts. Pour les ex-cadres de la banque, les amendes réclamées varient entre 200’000 et 300’000 euros et les peines de prison (avec sursis) entre 12 et 18 mois.

Le journaliste économique suisse Yves Genier estime que l’UBS, serait en mesure d’absorber l’éventuel choc financier. Le géant bancaire se dirige en effet cette année vers l’un de ses meilleurs résultats depuis la crise de 2008. En outre, la réputation de l’établissement pourrait être ternie en France, mais pas ailleurs, car l’affaire solde un «passé révolu».

Femme au téléphone
Copyright 2020 The Associated Press. All Rights Reserved

Après Crypto AG, voici l’affaire Mitto AG. Cette société basée à Zoug aurait espionné en secret des individus pour le compte de gouvernements, comme le révèle une enquête du Bureau of Investigative Journalism (BIJ) et de l’agence Bloomberg.


Mitto AG aurait notamment été impliquée dans la surveillance d’un haut fonctionnaire du Département d’Etat américain. En parallèle du service d’envois automatisés de SMS que la société suisse offre à des clients tels que Google ou Twitter – pour des offres promotionnelles, en cas de mot de passe oublié – la société suisse aurait secrètement mis à disposition d’entreprises de surveillance son réseau pour la localisation de personnes via leur téléphone mobile.

Selon l’enquête, les clients, partenaires ainsi que la plupart des employés de Mitto AG ne connaissaient rien des pratiques annexes de l’entreprise. Celles-ci résulteraient principalement de l’initiative de son co-fondateur, Ilja Gorelik. L’entreprise suisse nie offrir ses services à des fins de surveillance. Ilja Gorelik n’a quant à lui pas souhaité répondre aux médias ayant réalisé l’enquête.

Joe Biden
Keystone / Shawn Thew

À l’initiative de Joe Biden, le premier Sommet mondial de la démocratie s’ouvre mercredi en ligne. La Suisse est de la partie et va en profiter pour se profiler. Le pays qui, malgré sa taille, est un «poids lourd» en la matière, entend faire profiter le monde de son expérience de la démocratie participative et fédérale.


Ce Sommet se veut «la COP de la démocratie et des droits humains». Son organisation répond à une promesse de campagne du président américain. 110 pays y sont invités, avec quelques exceptions, dont les grandes puissances russe et chinoise.

La délégation helvétique, emmenée par le président de la Confédération Guy Parmelin ne fera pas d’emblée la promotion des droits populaires comme ils se pratiquent en Suisse. Elle mettra plutôt l’accent sur des valeurs et des institutions fondamentales qui, partout dans le monde, sont une condition préalable à une démocratie forte.

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