Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne.
Vous le savez certainement, à l’international, le chalet suisse dispose d’une aura toute particulière. Peut-être vous aura-t-on même demandé si votre famille suisse habitait dans un chalet…
Mais en Suisse, justement, il n’est désormais plus si facile d’en construire ou d’en trouver un sur le marché. Dès lors, pourquoi ne pas transformer un ancien bâtiment agricole à l’abandon? Mais même là, les choses ne sont pas simples, comme vous pourrez le découvrir dans cette sélection de l’actualité du jour.
Bonne lecture.
Un chalet à la montagne, c’est un peu l’image d’Épinal de la Suisse, et le rêve de nombreuses personnes. La crise sanitaire a même encore accentué ce désir d’espace et d’air pur. Le problème, toutefois, c’est que les biens disponibles ne sont pas légion sur le marché.
Dans le même temps, l’agriculture de montagne n’est plus aussi prospère qu’autrefois et de nombreux bâtiments agricoles de la zone alpine ne sont plus utilisés, voire à l’abandon. Dès lors, pourquoi ne pas transformer ces bâtisses qui ne servent plus et les destiner à d’autres usages plutôt que les démolir?
Des bureaux d’architectes ont réalisé bon nombre de transformations très inspirées, qui montrent tout le potentiel de ce changement d’affectation du bâti alpin. C’est ainsi que fermes, granges ou autres étables se sont muées en auberges, maisons d’habitations, salles de spectacles ou encore en musées.
Mais les choses ne sont pas toujours simples. Tant en Suisse que dans d’autres pays voisins, les projets architecturaux peuvent aussi se heurter à des législations assez restrictives, destinées notamment à préserver le paysage, limiter la spéculation immobilière ou encore éviter la multiplication de résidences secondaires habitées seulement quelques semaines par année.
- Article de swissinfo.ch consacré à la transformation des anciens bâtiments agricoles alpins
- Un grand formatLien externe de RTS Info consacré au chalet, cette image d’Épinal de la Suisse
- En 2017, le quotidien Le Temps consacrait un articleLien externe à la mode des mini-chalets
Un nouveau vent contraire souffle dans les pales de l’énergie éolienne suisse. La mort d’un aigle royal, décapité par une installation dans le Jura bernois, suscite de nombreuses réactions. Cela relance le débat sur l’opportunité de cette source d’énergie souvent décriée.
En novembre dernier, un promeneur a été témoin de la mort de l’aigle dans le parc éolien du Mont-Crosin, dans le Jura bernois. La photo de l’animal décapité a été envoyée à BirdLife, l’association ornithologique suisse. La mort du plus grand rapace de Suisse vient d’être rendue publique et la nouvelle a été abondamment reprise dans les médias.
Cet incident apporte encore un peu d’eau au moulin des adversaires de l’éolien en Suisse. Outre le fait de décimer les oiseaux, on reproche notamment à cette source d’énergie renouvelable de défigurer le paysage, de créer des infrasons néfastes pour la santé ou encore de nécessiter trop de matière première pour leur construction.
La résistance contre la construction de nouvelles éoliennes est vive. De nombreux projets sont actuellement bloqués par des oppositions, parfois jusqu’au Tribunal fédéral. La Suisse compte une quarantaine d’éoliennes en activité, qui assurent près de 0,2% de la consommation d’électricité du pays.
- La nouvelle de la mort de l’aigle sur le siteLien externe de la radio neuchâteloise RTN avec l’interview du directeur de BirdLife
- Le même sujetLien externe traité par le quotidien vaudois 24 heures (inscription gratuite nécessaire)
- DossierLien externe de RTS Découverte consacré à l’énergie éolienne
- L’info à la source: les statistiquesLien externe de l’éolien en Suisse sur suisse éole
- En 2016, swissinfo.ch s’intéressait aux éoliennes de la discorde à la frontière franco-suisse
Un nouveau venu sembler émerger sur le front de la pandémie: le sous-variant omicron. Apparu il y a quelques semaines, il circule désormais dans plusieurs pays et serait même devenu majoritaire au Danemark.
On ne sait pour l’heure pas encore grand-chose sur ce nouveau sous-variant nommé BA.2. Il semblerait qu’il soit encore plus contagieux que l’omicron classique, le BA.1, mais probablement pas plus virulent, montrent les premières études. Autre «bonne» nouvelle: il semble que les vaccins gardent leur efficacité contre ce nouveau sous-variant.
Qu’en est-il en Suisse? Il y a encore peu d’informations, mais le sous-variant «est certainement présent», indique Antoine Flahault, directeur de l’institut de santé globale de l’Université de Genève.
Le développement de nouveaux variants est observé de près par les scientifiques. A Genève, le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti lundi que le potentiel d’un nouveau variant «plus contagieux» et «plus mortel» était «très réel».
- Le pointLien externe sur ce que l’on sait du sous-variant omicron dans le magazine français Les Echos
- Les explicationsLien externe d’Antoine Flahault dans l’émission Forum de la radio publique RTS
- Les déclarations du patron de l’OMS dans une dépêcheLien externe publiée sur le média lémanbleu
Plus
Le gouvernement suisse ne se rendra pas aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin, qui ouvriront dans quelques jours. Le Conseil fédéral explique avoir pris cette décision en raison de la situation sanitaire.
Le gouvernement helvétique explique renoncer à ce déplacement parce que les conditions sanitaires appliquées en Chine empêcheraient des rencontres bilatérales avec les autorités chinoises et des contacts réels avec les athlètes suisses. La Suisse sera officiellement représentée sur place par l’ambassadeur de Suisse en Chine.
Est-ce un boycott qui ne dit pas son nom? Plusieurs pays anglo-saxons et le Japon ont suivi la décision des États-Unis de n’envoyer aucune représentation diplomatique à Pékin, afin de dénoncer les atteintes aux droits humains dans l’Empire du Milieu. En Suisse également, certaines voix se sont élevées pour appeler au boycott.
- La décision du Conseil fédéral expliquéeLien externe dans un article du Matin
- La même nouvelleLien externe sur le site de RTS Info
Quatre objets, votre avis: participez au sondage de la SSR sur les votations!
Le peuple vote le 13 février 2022 sur quatre projets fédéraux. Au programme, deux initiatives populaires, qui demandent respectivement l’interdiction de l’expérimentation animale et de la publicité pour le tabac ciblant les jeunes et les enfants, ainsi que deux référendums, le premier sur un paquet d’aide destiné aux médias, le second contre l’abrogation d’un impôt sur les grandes sociétés au niveau national.
Nous aimerions savoir comment vous vous positionnez par rapport à ces quatre projets et si vous avez déjà décidé de glisser un oui ou un non dans l’urne. Participez au sondage de la SSR, auquel vous accédez en cliquant iciLien externe.
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