La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
Ignazio Cassis en conférence de presse

Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

«Libérée, délivrée», la Suisse ne l’est pas encore tout à fait, mais elle en prend le chemin. Le Conseil fédéral a annoncé mercredi un assouplissement des mesures sanitaires.

Plus souples, les banques traditionnelles devraient l’être aussi avec les Suisses de l’étranger, car elles perdent de plus en plus de clientèle au profit des néo-banques. Quésaco? Je vous dis tout ci-dessous.

Bonne lecture,

2 personnes qui travaillent chez elles
Keystone / Peter Schneider

Mercredi, lors d’une conférence de presse attendue, le Conseil fédéral a décidé de lever l’obligation de télétravail et de supprimer les quarantaines de contact. D’autres assouplissements sont en consultation auprès des cantons.

«Oggi è una bella giornata» (aujourd’hui est une belle journée), a déclaré le président de la Confédération Ignazio Cassis en ouverture de la conférence de presse du Conseil fédéral. Et de préciser qu’il ne s’agissait pas de météo, mais de la lumière que les sept sages voyaient au bout du tunnel de la crise du coronavirus.

Si le nombre d’infections reste extrêmement élevé – 41’175 cas supplémentaires en 24 heures mercredi – le variant Omicron provoque nettement moins d’hospitalisations que son prédécesseur Delta. C’est la raison pour laquelle le Conseil fédéral a décidé l’alléger les mesures sanitaires en vigueur.

Il lève donc l’obligation de télétravail et de quarantaine en cas de contact avec une personne infectée dès jeudi. Il a également mis en consultation auprès des cantons la suppression de deux autres mesures, à savoir les certificats et le port du masque.

Ignazio Cassis a précisé que la Suisse pouvait entrer dans cette nouvelle phase «grâce à la vaccination» et que, cette fois encore, «liberté rime avec responsabilité».

revolut
Keystone / Monika Skolimowska

Les relations bancaires font depuis toujours partie des sujets les plus épineux pour les Suisses de l’étranger. Mais les néo-banques pourraient bien venir changer la donne.

Ce terme désigne une nouvelle génération de banques numériques, qui possèdent toutes une licence bancaire ou une licence fintech et sont donc surveillées par la FINMA (l’autorité de surveillance des marchés financiers).

Si elles sont généralement beaucoup moins onéreuses que les banques traditionnelles, c’est parce qu’elles ne fournissent la plupart du temps que les services de base et ne permettent ni crédit, ni hypothèque. Le fait que tout se passe en ligne peut aussi représenter un frein pour les personnes qui ne sont pas à l’aise avec les nouvelles technologies. Plusieurs néo-banques limitent également leurs activités à quelques pays seulement, principalement dans la zone Euro.

Cependant, les avantages restent nombreux. Le plus évident étant le fait de ne pas devoir se présenter en personne pour ouvrir un compte. La rapidité d’exécution des paiements et virements, les frais de gestion très bas, les taux de change généralement avantageux ou encore les comptes multidevises sont autant de points susceptibles de séduire la diaspora suisse.

Pour savoir quelles néo-banques sont les plus adaptées aux Suisses de l’étranger, lisez l’article ci-dessous.

Plus

Discussion
Modéré par: Emilie Ridard

Comment composez-vous avec les frais bancaires élevés imposés aux Suisses de l’étranger?

Quelles solutions avez-vous trouvées? Avez-vous encore un compte bancaire?

6 J'aime
94 Commentaires
Voir la discussion
Un homme colle une affiche publicitaire pour le tabac
© Keystone / Gaetan Bally

Selon le second sondage SSR en vue des votations du 13 février, l’initiative pour une interdiction de la publicité du tabac pourrait bien être acceptée, contre l’avis du Conseil fédéral. Le paquet d’aide aux médias perd en revanche du terrain.

Bien que le «non» ait progressé ces dernières semaines, le sondage réalisé par l’institut gfs.bern pour le compte de la SSR montre que l’initiative contre la publicité du tabac séduit toujours une majorité de la population. 63% des personnes interrogées y sont favorables.

Concernant le paquet d’aides financières aux médias, les deux camps sont au coude-à-coude avec 49% contre, 46% pour et 5% d’indécis-es. Le sort de l’initiative visant à interdire l’expérimentation animale semble quant à lui scellé. Pour la quatrième fois dans l’histoire des votations, les Suisses devraient rejeter un texte allant dans ce sens à 68%.

Enfin, et là aussi contre l’avis du gouvernement et du Parlement, la population ne paraît pas encline à alléger la taxation des grandes entreprises basées en Suisse, via la suppression du droit de timbre sur le capital propre. 53% des personnes sondées voteraient contre.

Horizon
Keystone / Peter Komka

Depuis que le Conseil fédéral a enterré l’accord-cadre avec l’UE, la Suisse ne fait plus partie du programme de recherche Horizon Europe. Désormais, les chercheurs et chercheuses suisses se trouvent face à un dilemme: renoncer aux prestigieuses bourses européennes ou quitter le pays pour les obtenir.

Dans La Matinale, sur RTS La Première, le président de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) Martin Vetterli tire la sonnette d’alarme: «On voit déjà une fuite des cerveaux». Plusieurs pays européens font de l’appel du pied aux scientifiques helvétiques, comme la Suède par exemple.

Selon Martin Vetterli, des parades se mettent toutefois en place: «Des start-up issues de l’EPFL ont déjà commencé à ouvrir des bureaux en France pour avoir accès au financement européen». Mais face à cette situation très problématique, des scientifiques suisses, en partenariat avec leurs homologues britanniques, vont lancer une initiative paneuropéenne ayant pour but de réintégrer le programme Horizon Europe.

Pour le président de l’EPFL, la recherche scientifique relève du service public et ne devrait pas être tributaire d’enjeux politiques comme ceux qui se jouent entre la Suisse et l’UE.

Sondage
swissinfo.ch

Chères et chers Suisses de l’étranger, qu’est-ce qui est important pour vous lorsque vous consultez un média? Nous souhaiterions encore mieux comprendre vos habitudes en matière d’information.

Vous êtes environ 776’000 dans le monde à posséder un passeport suisse, en vivant dans un autre pays. Nous nous intéressons à la façon dont vous vous informez sur les événements en Suisse et dans le monde et sur la manière dont vous entretenez le contact avec la Suisse ou avec d’autres compatriotes à l’étranger.

Pour obtenir des informations pertinentes à ce sujet, nous avons besoin de votre aide. Ce sondage est mené par l’institut de recherche intervista pour le compte de SWI swissinfo.ch. Merci beaucoup pour votre précieux soutien!

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision