Aujourd’hui en Suisse
Amies lectrices, amis lecteurs,
«Libérééee, délivrééee…» On ne pouvait pas la rater celle-là 😉 Hier à minuit, la Suisse a tombé le masque. Même si on en voyait encore pas mal ce matin.
«La Suisse a franchi un pas décisif et important vers la normalité. La lumière est bel et bien là à l'horizon» a dit mercredi le président de la Confédération Ignazio Cassis, juste avant d’être lui-même testé… positif au coronavirus.
Bonne lecture,
Ironie du sort: le jour même de l’annonce de la levée des mesures, Ignazio Cassis a été testé positif, comme l’annonce aujourd’hui la Chancellerie fédérale Pour autant, le président de la Confédération «ne présente aucun symptôme et est en bonne santé», ajoute le communiqué. Pas de quoi entamer l’optimisme des Suisses, qui reste toutefois prudent: le virus est encore là, et il faut apprendre à vivre avec.
Comme pour le rappeler, l’Office fédéral de la santé publique rapporte jeudi 19’899 cas supplémentaires en 24 heures. C’est 6000 de moins qu’il y a une semaine, et les chiffres hospitaliers, qui poursuivent leur baisse, ont de quoi doper l’optimisme: 635 personnes aux soins intensifs, dont 21,7% seulement de cas Covid.
Un parfum de liberté flotte dans les airs depuis jeudi matin dans les commerces et les lieux de vie, libérés du port du masque et du certificat Covid.
- Le suivi de la pandémieLien externe – RTS Info
- Coronavirus: la situation en Suisse – SWI
- Premier jour de la sortie de criseLien externe – 12h45, RTS
- «Liberté» en une de tous les journaux suissesLien externe – revue de presse, 12h45 RTS
- Pandémie: cette fois, c’est fini?Lien externe – Infrarouge – RTS, 16 février
Quelques jours avant la levée des mesures sanitaires, les Suisses semblaient déjà avoir retrouvé le moral. C’est ce que montre le 10e sondage de l’institut Sotomo pour le compte de la radio-télévision publique suisse (SSR) – qui est aussi la maison-mère de SWI swissinfo.ch.
«Depuis le début de la pandémie, jamais l’optimisme n’avait été aussi élevé qu’en ce début de février 2022», écrit l’institut de sondage. De 21% en octobre 2020, le pourcentage des Suisses qui se disaient très ou plutôt optimistes est passé à 50%, alors que 16% seulement se disaient très ou plutôt pessimistes.
Visiblement, le Conseil fédéral a répondu aux attentes des Suisses. En ce début février, le souhait de mettre fin à la plupart des mesures était déjà largement répandu au sein de la population, et seulement 28% des personnes interrogées estimaient que le Conseil fédéral agit dans la précipitation en les levant.
- L’article d’Olivier Pauchard
- Coronavirus: la situation en Suisse – SWI
Et deux médailles de plus pour le ski suisse à Pékin. Michelle Gisin et Wendy Holdener raflent l’or et l’argent du combiné. Douze médailles à ce jour pour les skieuses et skieurs suisses, on n’a jamais fait mieux aux Jeux olympiques. A croire que la neige artificielle de Zhangjiakou convient aux Helvètes.
«C’est fou!», a dit Michelle Gisin, tenante du titre, et donc désormais double championne olympique du combiné, au micro de la RTS. «Je suis fière d’avoir pu défendre ce titre. Ce n’est d’ailleurs qu’entre les manches que j’ai réalisé ce que cela signifiait», a poursuivi l’Owaldienne, déjà médaille de bronze du super-G ici à Pékin.
Et comme à PyeongChang en 2018 et aux Mondiaux de St-Moritz en 2017, Michelle Gisin partage le podium avec Wendy Holdener. La Schwytzoise cueille sa 2e médaille dans ces Jeux, après le bronze décroché en slalom.
Avec ces deux médaillées en combiné, la délégation suisse porte son butin pékinois à douze médailles, six d’or, une d’argent, cinq de bronze. Surtout, ce doublé renforce la performance d’ensemble du ski alpin national, qui en est à neuf médailles dont cinq d’or. Aucune autre nation n’avait gagné autant de titres olympiques lors d’une seule édition des Jeux.
- L’article et les vidéosLien externe de RTS Sport
- De la neige artificielle pour sauver les Jeux olympiques et les stations alpines, par Luigi Jorio
Le patrimoine suisse ne se trouve pas seulement en Suisse, mais dans le monde entier. Là où il est menacé, que faire? Présence Suisse, l’organisme pour la promotion de l’image de la Suisse à l’étranger, ne peut pas agir seule, comme nous l’explique son directeur Nicolas Bideau.
Terre d’émigration jusqu’au début du 20e siècle, la Suisse a laissé pas mal de traces hors de ses frontières. Mais alors qu’elle est très bien dotée en matière de protection du patrimoine dans le pays même, la préservation de ce patrimoine étranger ne semble pas jusqu’ici avoir beaucoup intéressé le monde politique.
Héritage vivant dans la ville brésilienne de Nova Friburgo ou menacé comme le village de chalets Edelweiss de Golden au Canada, ce patrimoine mérite attention. «Cela fait toujours mal quand un pan de l’histoire disparaît», admet Nicolas Bideau.
- L’interview de Nicolas Bideau, par Melanie Eichenberger
- Un village suisse à vendre dans les Rocheuses, Melanie Eichenberger
- Comment une plantation suisse de noix de coco est devenue un conglomérat international, Melanie Eichenberger
- Point fort SWI[MMA(1] – Zoom sur les préoccupations des Suisses de l’étranger
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