Aujourd’hui en Suisse

Chères et chers Suisses de Suisse et du monde,

Les Ukrainiennes et les Ukrainiens fuyant la guerre sont déjà plus de 5200 à être arrivés en Suisse. Et la solidarité de la population ne se dément pas. Cette histoire rappelle celle des Hongroises et des Hongrois en 1956. Sauf qu’à l’époque, ces personnes avaient été 200'000 à fuir les chars russes, tandis qu’aujourd’hui, l’Ukraine a déjà vu partir plus de trois millions de ses habitantes et ses habitants.

Nous vous parlons aussi de banques pour les Suisses de l’étranger, de métravers et de nuages de sable venus du Sahara.

Bonne lecture,

© Keystone / Gian Ehrenzeller

Sur plus de trois millions de personnes ayant déjà fui l’Ukraine, plus de 5200 ont trouvé refuge en Suisse, selon les chiffres de ce mardi donnés par le Secrétariat d’État aux migrations. Près de la moitié (2121 personnes) ont été prises en charge par des particuliers.

L’élan de générosité continental en faveur des Ukrainiennes et des Ukrainiens rappelle l’accueil d’autres réfugiés européens: les Hongrois de 1956. En Suisse, elles et ils avaient été 13’000 à trouver refuge contre l’invasion de leur pays par les troupes du Pacte de Varsovie. Un accueil chaleureux, mais qui n’a pas été sans problèmes, rappelle l’historienne Tiphaine Robert pour le quotidien Le Temps.

Tâtillions les Suisses? Le vétérinaire cantonal genevois s’est enquis des papiers d’un chien et d’un chat en provenance d’Ukraine. Le Temps, qui rapporte l’anecdote avec une pointe d’ironie, rappelle que la démarche se justifie, car l’Ukraine est une zone à risques pour la rage. Les animaux non vaccinés pourraient donc être placés en quarantaine.

• Le suivi de la guerre en UkraineLien externe – RTS Info
• «Nous sommes solidaires du peuple ukrainien, comme des Hongrois en 1956»Lien externe – Le Temps (abonnés)
• Ces réfugiés devenus plus suisses que les Suisses – pour les 50 ans de l’arrivée des Hongrois en Suisse, Olivier Pauchard et Armando Mombelli, SWI octobre 2006
• Le vétérinaire cantonal genevois à l’affûtLien externe – Le Temps (abonnés)
• Chiens et chats venant d’UkraineLien externe – les infos actualisées de la Société des vétérinaires suisses

ASO

La banque numérique Yapeal, un espoir déçu pour les Suisses de l’étranger? C’est ce qui semble ressortir des débats du «Parlement» de la 5^e Suisse, qui s’est réuni en ligne le week-end dernier.

L’offre de Yapeal répond théoriquement à un grand besoin pour bon nombre de Suisses de l’étranger, car beaucoup ont encore des obligations financières au pays. Mais la banque numérique ne propose ses services que dans les pays limitrophes de la Suisse.

Et il y a un autre problème: il n’est pas possible de transférer de l’argent d’un compte étranger vers un compte Yapeal. Ce qui veut dire qu’à l’heure actuelle, Yapeal ne constitue pas une véritable alternative pour les expatriées et les expatriés. Nul doute que la question des relations bancaires reviendra sur le tapis du Conseil des Suisses de l’étranger.

• L’article de Balz Rigendinger
• Les néo-banques sont-elles la solution pour les Suisses de l’étranger? – Émilie Ridard, SWI février 2022
• SwissCommunityLien externe – le site de l’Organisation des Suisses de l’étranger 

Keystone / Jerome Favre

Le metavers, univers virtuel en 3D s’invente à Zurich. Rencontre avec Rasmus Dahl, chef du bureau suisse de Meta, nouveau nom du groupe Facebook, qui mise sur l’excellence de la recherche helvétique.

Dans le metavers, les individus seront des avatars interagissant entre eux au moyen d’un casque de réalité virtuelle. Exit l’ordinateur ou le téléphone. C’est un peu la version 4.0 de Second Life. Meta investit des milliards de dollars dans le développement de la plateforme.

Le géant californien de la tech n’a pas choisi la Suisse par hasard. Comme le dit Rasmus Dahl, «la Suisse dispose d’un environnement universitaire très fort, qui forme des personnes parmi les meilleures du monde».

• L’interview de Rasmus Dahl, par Alexander Thoele
• Facebook prévoit de créer 10’000 emplois en Europe – Keystone-ATS, octobre 2021
• Point fort SWI – La machine et la morale: la Suisse est des pays les plus avancés dans l’intelligence artificielle

Keystone / Laurent Gillieron

Comme une partie des Européens, les Suisses francophones auront trouvé une fine poussière ocre ce matin sur leurs voitures, leur balcon, voire leurs vitres. Par endroits, même le ciel s’est teinté d’orange. Pas de quoi s’inquiéter pour autant, c’est juste le retour du sable du Sahara.

Ce genre d’événement météorologique n’est pas exceptionnel. Le dernier remarqué en Suisse date de février 2021. Cette poussière ocre devrait stationner au-dessus du pays jusqu’à vendredi.

Des tempêtes dans le désert du Sahara soulèvent des particules de sable et de poussière. Un courant d’altitude en direction du nord emporte ensuite le nuage de poussière vers l’Europe. Il a déjà traversé l’Espagne et recouvre toute la France. Il est arrivé en Suisse romande mardi matin et progresse vers le nord-est.

• L’articleLien externe de RTS Info